Le train du dialogue a déjà quitté la gare, avec à son bord quelque deux centaines des participants qui se recrutent de la Majorité présidentielle,de l’opposition politique et de la société civile. Un autre groupe important de l’opposition politique refuse d’y monter, pour défaut de qualité du conducteur, Edem Kodjo. Aujourd’hui, 08 septembre 2016, ce sera le troisième jour des travaux. !

Il n'y a jamais eu de fumée sans feu, attendons la suite du théâtre de chez nous made from G7.
Les initiés à la politique savent lire très facilement les signes de temps. Deux hypothèses plausibles: soit le G7 rejoindra en un certain moment le train du dialogue national et inclusif soit il y aura une scission terrible au sein du G7 car nous apprenons déjà qu'en son sein à l'heure actuelle il y a déjà deux tendances dont les pro et les anti dialogue. Wait and see!
LE PARADOXE DE LA POLITIQUE CONCOLAISE: Fin mandat, début mandat? Fichier électoral 2011 infecté corrompu et non adapté. Notion élémentaire de logique formelle: "les premisses erronées ne peuvent produire une bonne inférence (conclusion)". Que dire alors des resultats issus de ce fichier? Présidence et assemblée nationale corrompus, infectés et non crédible!(?)
C'est après 5 ans qu'il faut maintenant remettre en cause ce qui a mis en place les actuelles institutions dites "légitimes et légales", en dépit de multiples réclamations ... ?
C'est contradictoire!Même un enfant sent ça.
Lors d'une rencontre axée
notamment sur l'alternance
politique en Afrique,
l'opposant congolais Moïse
Katumbi a dénoncé mercredi,
au siège du Parlement
européen à Bruxelles, les
pourparlers politiques en
cours en RDC les qualifiant
de "monologue".
« Comment
accepter
qu’ Étienne
Tshisekedi,
premier
opposant
congolais,
ne puisse
pas
participer à
ce
dialogue ? »
s’est
exclamé, le
7
septembre, Moïse Katumbi
lors de son intervention dans
le cadre d’une conférence-
débat initiée par
l’eurodéputée Cécile Kyenge .
Ouvert le 1er septembre, le
« dialogue politique national
inclusif » se poursuit à
Kinshasa sans la participation
de l’opposant historique et
des autres principaux partis et
regroupements politiques de
l’opposition, notamment le
Mouvement de libération du
Congo (MLC) de Jean-Pierre
Bemba et le G7, l’une des
plateformes qui soutient la
candidature de Moïse
Katumbi.
Le lundi, au démarrage de ceux-ci, quelques problèmes de forme se sont encore posés notamment, rallonger la liste de participants dans les trois composantes constituées, y compris parmi les invités du facilitateur. Ce qui peut bien surprendre, c’est de savoir si ces derniers auront une voix délibérative, et s’ils voteraient et dans quel sens. Et, le mardi, 6 septembre, les participants ont écouté le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Corneille Nangaa a fourni des plus amples explications sur les séquences du processus électoral, avec en toile de fond, le pourquoi du piétinement de celui-ci, alors que la date de la convocation constitutionnelle de l’électorat pour la présidentielle approche. Mais, il aura péché par l’anticipation de son action. Il n’a pas attendu une option politique pour préconiser la reprise à zéro de l’enrôlement, bien qu’il crie sous le toit qu’il lui faut justement cette option politique. Voilà, pendant que l’euphorie a gagné quelques-uns des participants, parce que rassurés de toucher un per diem, journalier, dont le montant, bien que revu à la hausse, reste secret, il est un groupe qui a fait entendre sa voix à propos du dialogue. Il ne s’agit pas du Rassemblement, dont la position reste connue. Encore moins le G7, dont un cadre de la Majorité, Kapeja Molobi, affirme avoir vu certains de ses membres aux portillons de Kodjo, en quête d’une place au dialogue, alors que ce groupe se dit inséparable de la position du Rassemblement. Il s’agit plutôt des évêques, membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Partie prenante au dialogue, la CENCO brandit sa menace de quitter ces assises, au cas où les participants prenaient plaisir de marcher sur la constitution. Pour cette institution catholique, le dialogue doit se tenir dans le respect absolu de la constitution et ne peut ouvrir la voie à des arrangements politiques, susceptibles de se poursuivre indéfiniment, pour faire obstacle à l’alternance démocratique. En effet, lieu de dire que la Majorité numérique du pouvoir, associée à l’opposition dont on dit de façade, peut jouer en faveur de ces arrangements que la CENCO refuse. Mais, qu’est ce qui pousse la CENCO à prendre une telle position ? Un analyste soutient que la réussite de la journée « écoles mortes», peut avoir fait réfléchir les Evêques. Et, c’est probablement par crainte de voir la population monter sur leur dos qu’ils se ravisent. Un autre affirme que la CENCO intrigue quelque peu dans son communiqué. Elle préconise l’inclusivité, mais participe à un forum non inclusif, parce qu’un autre groupe est dehors, faute pour elle d’obtenir des réponses idoines quant à ses préalables. Par ailleurs, quand la CENCO recommande au Groupe international de soutien à la facilitation de jouer un rôle actif et efficient, elle rejoint la requête de Tshisekedi de voir ce Groupe se muer en panel de facilitation. C’est un jeu de mot. Par ailleurs, si la CENCO met à exécution sa menace, le dialogue perdrait sa crédibilité. C’est un fait.

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