L’Etat-major général des Forces armées de la République Démocratique du Congo, (FARDC) a divisé en deux, le secteur opérationnels du commandement, des opérations Sokolo 1 dans la partie Nord dela province du Nord-Kivu, dans la région de Beni-Libero, situé vers l'Est du pay, ont indiqué vendredi 2 septembre des sources militaires à Radio Okapi. Ce changement de stratégie mis en place depuis mardi 30 août 2016 dernier, qui vise à accentuer la pression militaire sur tous les groupes armés actifs dans les territoires de Beni et Lubero. !

Face à cette situation de récentes tueries à Beni, au Nord-Kivu. Laquelle situation faisant état de massacre à grande échelle, perpétré le 13 août dernier contre les populations civiles par de présumés éléments du groupe rebelle ougandais ADF, dans les localités de Rwangoma (six kilomètres au Sud-Est de Beni), Mbelu et Kisanga, situées dans la région de Beni.
Selon les informations recueillies au cours de cette conférence de presse, le bilan provisoire qui avait été rapporté par la Monusco le 14 août courant a été de trente et un (31) corps trouvés dans la morgue de Beni et de cinq (5) autres victimes enterrées sur le lieu du massacre. Le nombre de victimes aurait augmenté jusqu’à franchir la barre de la cinquantaine. Les victimes revenaient pour la plupart de leurs champs, avant d’être capturés et tués par les assaillants.
Selon la mission onusienne, cet incident a provoqué le déplacement des populations civiles, à partir de la région de Beni et d’Erengeti, vers les localités de Luna, Ndalia et Idohu. Des centaines d’autres déplacés ont été signalés à Beni-centre, indique la même source.
Ainsi, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et coordonnateur humanitaire, Dr Mamadou Diallo, a été, hier, l’invité principal de la conférence de presse onusienne. Il expliqué certains points-clés concernant la Journée mondiale de l’aide humanitaire célébrée le 19 août de chaque année.
Dans ses réponses données aux questions des journalistes, il a indiqué que l’architecture de la défense et de la sécurité au Congo est d’abord l’œuvre, l’action et le mandat des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et la PNC.
Le premier secteur de
commandement portera
désormais le nom du « Secteur
opérationnel Sokola 1 Nord ».
Il est placé sous le
commandement du général
Marcel Mbangu.
Sa base est fixée dans la
localité d’Eringeti, victime de
plusieurs incursions et attaques
de ces présumés rebelles
Ougandais des ADF. Le champ
d’action de ce secteur est situé
entre les localités de Mbau-
Eringeti et Kamango. Des
sources locales qualifient cette
zone de «triangle de la mort »
pour avoir connu plusieurs
attaques et massacres, attribués
aux rebelles ougandais des ADF
au cours de ces deux dernières
années.
Le second secteur de
commandement sera appelé
« Secteur opérationnel Sokola 1
Sud ». Il sera dirigé à titre
intérimaire par l’actuel
commandant de la 34e région
militaire, le général Fall
Sikabwe. Son champ d’action
couvrira les cités de
Kanyabayonga, Lubero et
Mutwanga ainsi que les villes
de Beni et Butembo.
Le chef d’Etat-major général des FARDC accueilli sur fond de tension
Les épouses veuves militaires ont organisé un sit-in à l’Etat major du secteur opérationnel des opérations Sokola1 situé au quartier Ntoni où le général Didier Etumba, chef d’Etat major des Forces armées de la République démocratique du Congo FARDC a craché sur les pagnes que ces femmes avaient déjà étalé au sol. Ces femmes dont les maris sont tombés sur le champ d’honneur depuis le début des opérations sokola visant la traque des rebelles ougandais présumés ADF voulaient obtenir une audience exclusive avec le patron des FARDC pour solliciter la solde de leurs maris tombés sur le champ d’honneur.
«Nous voulons qu’il nous donne notre solde et nous allons repartir d’ici ; cela fait 9, 10 voir 14 mois depuis que nous n’avons pas eu notre argent. Nous avons des enfants, comment allons-nous faire pour les scolariser, les nourrir…comment allons-nous honorer nos garanties locatives», ont crié crié d’une seule voix ces femmes vulnérables.
Elles ont érigé une barricade sur le boulevard principal de la ville au niveau de l’entrée de l’hôtel Rock au quartier Boikene. Ces femmes ont été en suite par la police militaire et la police nationale congolaise. Leurs leaders ont été pris puis conduit dans une jeep pour une destination inconnue. Certaines sources parlent d’une éventuelle rencontre qui aurait eu lieu entre le chef d’Etat-major général des FARDC et ces femmes leaders dans un endroit tenu secret.
La tension a baissé vers les heures d’après midi et le trafic a repris son cours normale sur le boulevard principal de Beni.
Sachez que le général Didier ETUMBA, chef d’état major général des forces armée de la RDC et le général Charles BISENGIMANA, chef d’état major général de la police national congolaise sont en séjour à Beni depuis la soirée du mercredi 31 Août 2016. Ces deux généraux sont arrivés en provenance de Goma, Rutsuru, Lubero et Butembo. Interrogé par la presse de Butembo, le général BISENGIMANA indique que la mission est de vérifier l’application sur terrains, des mesures sécuritaires prises au niveau de la hiérarchie. ECHO Nous apprenions que la délégation est en route pour Beni. Elle viendrait pour renforcer les effectifs des policiers et l’armée dans cette partie afin de sécuriser les populations contre les terroristes qui tuent cette paisible population dépuis à Beni.

Commentaires