Plusieurs nouveaux éléments de la PNC viennent d'être déployé dans le territoire de Béni, situé précisément, dans la partie Nord du Nord-Kivu, àl'Est dela République Démocratique du Congo, dite triangle de la mort, sur l'axe Béni Mayimoya kokola Eringeti. Ces policiers bien équipé viennent renforcer le dispositif sécuritaire sur place. Nous espérons déjà au retour de la paix dans la région en proie des tuerries, incendies, vols, déplacement, massif dela population, ce dernier temp. !

A. considérant que la situation de la République démocratique du Congo en matière de sécurité ne cesse de se détériorer dans le Nord-Est du pays, où des dizaines de groupes armés continuent d'agir, et qui, selon de nombreux témoignages, est le théâtre de massacres, de l'enrôlement et de l'utilisation d'enfants par des groupes armés ainsi que de violences sexuelles et sexistes largement répandues;
B. considérant qu'entre octobre 2014 et mai 2016 dans les territoires de Beni, Lubero et Butembo, plus de 1 160 personnes ont été sauvagement assassinées, plus de 1 470 personnes ont disparu, beaucoup de maisons, de dispensaires et d'écoles ont été brûlés et nombre de femmes, d'hommes et d'enfants ont été victimes de violences sexuelles;
C. considérant que de nombreux villages situés dans ces territoires sont désormais occupés par des groupes armés;
D. considérant que l'inaction et le silence du gouvernement de la République démocratique du Congo face à ces atrocités, qui seraient commises aussi bien par les groupes armés rebelles que par les forces armées nationales, suscitent un mécontentement croissant;
E. considérant que des assassinats d'une extrême violence ont été perpétrés, pour partie à proximité immédiate de positions tenues par l'armée congolaise (FARDC) et de bases de la mission de maintien de la paix des Nations unies (Monusco);
F. considérant que ces massacres se sont heurtés à l'indifférence de la communauté internationale et au silence des médias;
G. considérant que le président de la RDC est constitutionnellement chargé d'être le garant de l'intégrité et de l'indépendance nationales, de la sécurité des personnes et des biens, ainsi que du fonctionnement normal des institutions du pays, et qu'il est le commandant en chef des forces armées congolaises;
H. considérant que les tensions politiques sont extrêmement palpables en République démocratique du Congo, où le président Kabila, au pouvoir depuis 2001 et tenu selon la Constitution de démissionner le 20 décembre 2016, n'a toujours pas déclaré son intention de s'exécuter;
I. considérant que l'armée congolaise et la Monusco sont présentes dans la région pour maintenir la stabilité, lutter contre les groupes armés et protéger les civils;
J. considérant que le mandat de la Monusco a été reconduit et renforcé;
K. considérant que l'absence généralisée de poursuites des auteurs des violations des droits de l'homme devant les tribunaux favorise le climat d'impunité et la perpétration de nouveaux crimes;
L. considérant que les timides efforts de la République démocratique du Congo pour démobiliser des milliers de combattants rebelles, soit en les intégrant dans l'armée nationale, soit en facilitant leur retour à la vie civile, ont largement hypothéqué le rétablissement de la paix;
M. considérant que, d'après les acteurs humanitaires, 7,5 millions de personnes auraient actuellement besoin d'aide; considérant que le conflit et les opérations militaires en cours ont également entraîné le déplacement à l'intérieur du pays de 1,5 million de personnes et contraint plus de 400 000 autres à fuir le pays;
N. considérant que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies a signalé une augmentation des enlèvements et des agressions de travailleurs humanitaires et des attaques commises contre les convois humanitaires.
LE RCD/K-ML VIENT DE REFUSE CATÉGORIQUEMENT DE PARTICIPER AU DIALOGUE.
Le Conseil Politique National du RCD/K-ML, sous la direction du Secrétaire Général du Parti, l’Honorable KOLOSO SUMAILI, s’est réuni en Conseil politique ce mardi 30-08-2016 dans son siège de Kinshasa/Kalamu pour examiner la question du Dialogue tel qu’il se prépare à Kinshasa.
Tous les élus, membres du Conseil, Président Fédéraux et Notabilités du parti ont activement participé à la rencontre. Au terme des échanges, un consensus total s’est dégagé autour du rejet catégorique de toute participation du parti cher à MBUSA NYAMWISI à la parodie de Dialogue en cours pour les raisons suivantes:
1. Ce soit disant Dialogue Inclusif n’a pour raison d’être que le refus du Président de la République de se prononcer sur l’effectivité de la fin de son dernier mandat, un silence qui a augmenté les tensions politiques et qui a été suivi de diverses preuves qui attestent que les actuels tenant du pouvoir n’ont aucune intention de respecter la Constitution et tiennent à rester coûte que coûte aux affaires. Un silence qui est accompagné par une campagne ouverte des proches du Président pour modifier la constitution afin de le garder au pouvoir. Un silence qui va cote à cote avec une sévère persécution de ceux qui prônent l’alternance et le respect des délais constitutionnels et une multitude de blocages du processus électoral. Dans ces conditions, aller dans un forum de ce genre s’apparente à une trahison pure et simple et de la moquerie des centaines de congolais qui ont perdu la vie ou la liberté dans la lutte pour la démocratie des deux dernières années.

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