RDC : RETRANSCRIPTION DE L' ADRESSE DU 1er SEPTEMBRE 2016 DE L’HONORABLE VITAL KAMERHE, PRESIDENT DE l’UNC, CHEF DE LA DELEGATION DE L’OPPOSITION ET CO-MODERATEUR, A L’OUVERTURE DU DIALOGUE/Res.2277 Excellence, Monsieur le Facilitateur et cher grand frère, D’abord félicitation pour votre nomination à cette fonction pas très facile et je sais de quoi je parle. Mais connaissant vos qualités intellectuelles, votre riche expérience, je ne doute pas un seul instant, comme l’a dit le Gouverneur de la ville de Kinshasa, comme nous savons où nous allons, nous allons choisir le chemin le plus court pour y arriver. Je souhaite donc bonne chance à toute l’équipe de la facilitation, en même temps que je saisis cette occasion pour saluer les autorités du pays, ici présentes, le corps diplomatique qui nous ont toujours accompagné et je voudrais terminer par mes pairs de l’Opposition, merci beaucoup pour la confiance que vous m’avez faite, en me désignant co-modérateur et chef de la délégation : je ne vais pas vous décevoir. !
Nous sommes ici pour parler du Congo, pas de nos ambitions, pas pour montrer notre capacité à nous manquer insulter ou à nous manquer de respect ! Les choses sont sérieuses ! En Afrique ont voit les impasses se profiler à l’horizon et on les ignore, mais elles finissent par nous rattraper. Il y en a qui préfère commencer par la guerre et terminer par les négociations.
Nous sommes ici pour appliquer la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a fait mention du respect strict de notre constitution, qui a souligné de la manière la plus claire que nous devons discuter ici et maintenant de l’organisation des élections pour l’alternance démocratique sans casses, de façon apaisée dans notre pays, qui a prévu les préalables pour un climat apaisé.
C’est l’occasion de remercier le Pouvoir qui a commencé à prendre un certain nombre de mesures pour décrisper cette ambiance qui ressemblait finalement à une guerre entre l’Opposition et la Majorité, alors que dans l’entrée de cette salle, j’ai vu beaucoup de gens m’embrasser, et à un moment je commençais à me poser même des questions : pourquoi les Congolais passent leur temps à se battre, alors qu’ils peuvent vite s’entendre et donner des solutions, non seulement au peuple congolais mais au monde ? C’est comme si, nous, nous étions entendus pour ne jamais nous entendre.
Ces préalables, quelques prisonniers de guerre et d’opinion ont recouvré la liberté, geste appréciable, deux télévisions ont été ouvertes à Kinshasa, c’est un pas dans la bonne direction, mais cinq restent fermées au Katanga. Nous encourageons le Pouvoir à aller jusqu’au bout dans la libération des prisonniers politiques et d’opinion, à ouvrir les médias, c’est tout le monde qui va gagner, ça va élever le pouvoir, ça ne va pas l’humilier.
Nous disons, la résolution 2277, parle du « dialogue inclusif », vous l’avez dit vous même, il y a des absents dans cette salle, que vous aviez des révélations que nous ne connaissions pas jusqu’ici, que vous aviez déjà rencontré et que même en présence de la majorité présidentielle,vous aviez conclu un accord secret ou bien un document qui peut apporter un autre nom… Nous disons Monsieur le Facilitateur, nous portons sur nous les frustrations, les revendications,les demandes, les requêtes de tout le monde, les présents comme les absents. C’est pourquoi, nous allons lancer un appel fraternel à nos frères de l’UDPS, du G7, des autres alliés de l’UDPS, à venir nous rejoindre.
Vous êtes Facilitateur, votre rôle se limite à nous mettre ensemble Majorité et Opposition sous l’arbitrage de la société civile et sous la vigilance du peuple congolais pour voir qui le premier va violer la constitution, qui le premier…et d’ailleurs les gens de la Majorité m’ont démontré à l’issu des travaux préparatoire, je n’ai pas noté qu’ils ont demandé un troisième mandat pour le président Kabila, le document est là !
En tous cas, ça ne viendra pas de nous et nous ne l’accepterons pas !
Donc ceux qui sont dehors, qu’ils viennent ici avec leurs sagesses et leurs intelligences pour qu’ensemble nous puissions donner à notre peuple, le calendrier électoral. Nous sommes là pour donner un calendrier consensuel.
D’aucuns diront la constitution a déjà prévu la date de l’élection présidentielle.Alors, pourquoi la résolution 2277 prévoit le dialogue ? C’est que tout le monde est conscient que nous sommes en train d’entrer dans la crise, sinon déjà en pleine crise ! C’est pourquoi, nous devons convenir ensemble, pour que nous disions au peuple congolais à l’issue de ces travaux de la manière la plus claire, la date de l’élection présidentielle et la date de la passation du Pouvoir. Nous sommes entre nous, soyez certains que nous, nous entendrons.
C’est pourquoi, je vous demande avec la compréhension de nos amis de la Majorité, que vous puissiez suspendre les travaux, un jour, deux jours, le temps que vous harmonisiez les listes.
Je m’engage personnellementavec les amis de l’Opposition, nous allons solliciter l’appui de l’Eglise catholique, peut-être de la Communauté internationale,pour aller rencontrer les amis du G7, en nous regardant dans les quatre yeux, afin qu’ils nous disent pourquoi, ils ne sont pas là et qu’ils viennent avec nous !
Il n’y a pas de piège qu’on ne saura pas démonter ; pour que nous voyons l’UDPS et Alliés, pour dire au Président Etienne Tshisekedi : avec toute votre lutte et votre expérience, vous devriez être le premier à vous soucier, de ce que tous les Congolais se retrouvent ensemble pour que nous puissions refaire la cohésion nationale, gage du décollage économique.
Sans paix on va parler de Béni, et ce sera tout de suite rappeler le Dialogue parce que l’Opposition par ma bouche a proposé qu’il y ait des assisses sur Béni, autour du Président de la république, la communauté internationale,pour qu’ensemble nous puissions dire, qu’est-ce qui se passe à Béni ? Et qu’est-ce que nous proposons pour que cette population retrouve la paix ?
Nous sommes ici pour appliquer la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a fait mention du respect strict de notre constitution, qui a souligné de la manière la plus claire que nous devons discuter ici et maintenant de l’organisation des élections pour l’alternance démocratique sans casses, de façon apaisée dans notre pays, qui a prévu les préalables pour un climat apaisé.
C’est l’occasion de remercier le Pouvoir qui a commencé à prendre un certain nombre de mesures pour décrisper cette ambiance qui ressemblait finalement à une guerre entre l’Opposition et la Majorité, alors que dans l’entrée de cette salle, j’ai vu beaucoup de gens m’embrasser, et à un moment je commençais à me poser même des questions : pourquoi les Congolais passent leur temps à se battre, alors qu’ils peuvent vite s’entendre et donner des solutions, non seulement au peuple congolais mais au monde ? C’est comme si, nous, nous étions entendus pour ne jamais nous entendre.
Ces préalables, quelques prisonniers de guerre et d’opinion ont recouvré la liberté, geste appréciable, deux télévisions ont été ouvertes à Kinshasa, c’est un pas dans la bonne direction, mais cinq restent fermées au Katanga. Nous encourageons le Pouvoir à aller jusqu’au bout dans la libération des prisonniers politiques et d’opinion, à ouvrir les médias, c’est tout le monde qui va gagner, ça va élever le pouvoir, ça ne va pas l’humilier.
Nous disons, la résolution 2277, parle du « dialogue inclusif », vous l’avez dit vous même, il y a des absents dans cette salle, que vous aviez des révélations que nous ne connaissions pas jusqu’ici, que vous aviez déjà rencontré et que même en présence de la majorité présidentielle,vous aviez conclu un accord secret ou bien un document qui peut apporter un autre nom… Nous disons Monsieur le Facilitateur, nous portons sur nous les frustrations, les revendications,les demandes, les requêtes de tout le monde, les présents comme les absents. C’est pourquoi, nous allons lancer un appel fraternel à nos frères de l’UDPS, du G7, des autres alliés de l’UDPS, à venir nous rejoindre.
Vous êtes Facilitateur, votre rôle se limite à nous mettre ensemble Majorité et Opposition sous l’arbitrage de la société civile et sous la vigilance du peuple congolais pour voir qui le premier va violer la constitution, qui le premier…et d’ailleurs les gens de la Majorité m’ont démontré à l’issu des travaux préparatoire, je n’ai pas noté qu’ils ont demandé un troisième mandat pour le président Kabila, le document est là !
En tous cas, ça ne viendra pas de nous et nous ne l’accepterons pas !
Donc ceux qui sont dehors, qu’ils viennent ici avec leurs sagesses et leurs intelligences pour qu’ensemble nous puissions donner à notre peuple, le calendrier électoral. Nous sommes là pour donner un calendrier consensuel.
D’aucuns diront la constitution a déjà prévu la date de l’élection présidentielle.Alors, pourquoi la résolution 2277 prévoit le dialogue ? C’est que tout le monde est conscient que nous sommes en train d’entrer dans la crise, sinon déjà en pleine crise ! C’est pourquoi, nous devons convenir ensemble, pour que nous disions au peuple congolais à l’issue de ces travaux de la manière la plus claire, la date de l’élection présidentielle et la date de la passation du Pouvoir. Nous sommes entre nous, soyez certains que nous, nous entendrons.
C’est pourquoi, je vous demande avec la compréhension de nos amis de la Majorité, que vous puissiez suspendre les travaux, un jour, deux jours, le temps que vous harmonisiez les listes.
Je m’engage personnellementavec les amis de l’Opposition, nous allons solliciter l’appui de l’Eglise catholique, peut-être de la Communauté internationale,pour aller rencontrer les amis du G7, en nous regardant dans les quatre yeux, afin qu’ils nous disent pourquoi, ils ne sont pas là et qu’ils viennent avec nous !
Il n’y a pas de piège qu’on ne saura pas démonter ; pour que nous voyons l’UDPS et Alliés, pour dire au Président Etienne Tshisekedi : avec toute votre lutte et votre expérience, vous devriez être le premier à vous soucier, de ce que tous les Congolais se retrouvent ensemble pour que nous puissions refaire la cohésion nationale, gage du décollage économique.
Sans paix on va parler de Béni, et ce sera tout de suite rappeler le Dialogue parce que l’Opposition par ma bouche a proposé qu’il y ait des assisses sur Béni, autour du Président de la république, la communauté internationale,pour qu’ensemble nous puissions dire, qu’est-ce qui se passe à Béni ? Et qu’est-ce que nous proposons pour que cette population retrouve la paix ?
Commentaires