Sélon Vitale Kamerhe, nous avons constaté que notre participation au dialogue voulu par tous et toutes a créé vent et marrée au sein de l'opinion. .. notre présence n'a qu'un seul objectif :" la paix dans la maison Congo"... Malgré tout ce que nos détracteurs racontent sur nous, nous jouons à l'aigle qui ne s' interesse pas à ceux qui sont trop bats. ..je me suis personnellementengagé à rencontrer les collègues opposants non partant au dialogue pour que nous applanissions nos divergences.. Que Le Seigneur protège la RDC et qu'il bénisse notre peuple... Je vous aime .Vital Kamerhe. !

«DIALOGUE POLITIQUE EN RDCONGO : TOUT CHEMIN MÈNE À LA TRAHISON»
Vendredi 9 septembre, 4 eme jour du dialogue, ce sujet est à la une de la quasi-totalité des publications au sujet de la RDC notre pays.
Quatrième jour du dialogue, ça va mal: l’opposition en train de perdre la bataille ! C’est le titre du journal LE POTENTIEL. Au journal de commenter : à la cité de l’Union africaine où se tient le dialogue, la MP a réussi à imposer son rythme dans les débats, avec l’aide d’un facilitateur qui ne cache pas ses accointances avec le pouvoir en place. Dépouillée de ses moyens de défense, l’Opposition n’est là que pour constater le dégât, c’est-à-dire, l’option pour une transition qui va remettre en cause l’ordre institutionnel de Sun City. Acquise à la MP, l’opposition a trahi. Aussi, est-elle en train de perdre la bataille à cette messe noire où tout lui échappe. La première séquence consiste à organiser les législatives provinciales et locales, suivies des scrutins indirects, puis de la présidentielle et des législatives nationales. Pour la deuxième séquence, la CENI organiserait la présidentielle et les législatives nationales, les législatives provinciales et locales, suivies des scrutins indirects. La troisième séquence consiste à organiser tous les scrutins directs le même jour, suivis des scrutins indirects. Les délégués au dialogue devront se prononcer sur l’un des trois scenarii.
LE SITE 7 SUR7.CD craint un saut dans le vide. Le dialogue de la Cité de l’UA est donc mal parti. Le contraire aurait étonné. L’Opposition, bernée par le discours fédérateur de la MP, a raté l’occasion de barrer la route au projet macabre de la famille politique du chef de l’Etat. En se rendant complice de la MP, l’Opposition de la cité de l’UA a ramené la RDC aux années sombres des crises politiques récurrentes, dont l’une des causes fondamentales, comme le rappelle l’exposé des motifs de la Constitution de 2006, est « la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs ». Cette constatation avait pris un relief particulier avec les guerres qui ont déchiré le pays de 1996 à 2003, jusqu’à la mise en place de l’accord global et inclusif de Sun City. Les 285 délégués au dialogue pro-MP de la cité de l’UA ont convenu d’enterrer cet accord historique signé dans la douleur après de longues années de guerre. Ce serait un saut dans le vide dont Kodjo et ses complices porteront un lourd fardeau devant Dieu et l’histoire. La seule inconnue dans ce jeu reste le peuple qui peut, à tout moment, actionner l’article 64 de la Constitution. Et vivra verra !
Le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, co-modérateur du dialogue pour le compte de la Majorité présidentielle, estime qu’il est « totalement impossible » d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.
« Les débats tels qu’ils ont été présentés et ma conviction personnelle, ce que le délai constitutionnel entendu comme élection [présidentielle] devant se dérouler au cours de cette année, ça c’est mon entendement et aussi l’entendement de beaucoup de personnes qui sont intervenues dans cette salle, est totalement impossible. Mais, d’autres parmi les délégués estiment qu’il est encore possible », a-t-il déclaré mercredi 7 septembre après les débats au sujet du calendrier électoral lors des travaux du dialogue.
Le mandat de l’actuel chef de l’Etat congolais s’achève en décembre prochain.
La commission électorale a lancé en juillet l’opération de révision du fichier électoralequi devrait durer 16 mois pour aboutir à la refonte totale de ce fichier électoral avant l’organisation des élections.
Mais elle a proposé deux autres options pour l’organisation des élections: l’utilisation du fichier électoral de 2011 ou la révision partielle de ce fichier.
Pour Thambwe Mwamba, aller aux élections sans renouveler le fichier électoral « signifierait qu’on laisserait de côté à peu près dix-sept millions d’électeurs qui ne seraient pas pris en compte ».
Le co-modérateur de la majorité indique cependant que les discussions vont se poursuivre.
« Nous allons poursuivre les débats sur cette question mais les exposés techniques qui ont été faits par des gens extrêmement compétents ont démontré l’impossibilité de pouvoir tenir ce délai constitutionnel », conclut-il.
Nécessité d’un accord politique
Pour sa part, le co-modérateur de l’opposition, Vital Kamerhe, a indiqué que sa composante s’en tient toujours au respect de la Constitution. Il estime nécessaire de trouver un accord politique pour sortir de l’impasse électorale.
«Ce que nous recherchons ici, c’est un consensus qui doit se constater par un accord politique», a-t-il indiqué.
Un accord qui devra mettre fin aux divergences sur le fichier électoral.
« Pour aller aux élections avec un fichier que la majorité qualifie de corrompu, l’opposition dit qu’il infecté par un virus et la société civile estime qu’il est inapproprié, il faut un accord politique », a conclu M. Kamerhe.

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