SI LA CONSTITUTION N'EST SERAIT PAS RÉSPECTER APRÈS LE 19 DÉCEMBRE 2016, SELON LES MEMBRES DE L'OPPOSITION POLITIQUE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, IL N’Y A PLUS D’AUTRE OPTION QUE LA REVOLUTION POPULAIRE POUR UN ORDRE NOUVEAU LE PEUPLE NE PEUT QUE DIRE NON A L’ORDRE CHAOTIQUE ANCIEN ET INJUSTE, ET INSTAURER UN ORDRE NOUVEAU ET JUSTE, PAR LE CHAOS DE LA REVOLUTION POPULAIRE. « QUE DIEU BENISSE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO ». 1. Imaginez-vous un seul instant le primat du camp des politiciens congolais de l’opposition qui proposent l’actuel président du Sénat, Me Kengo comme Président de la Transition de la République : Cela donne un argument simple à Kabila pour refuser le deal et continuer comme président. 2. Car, si nous disons que Kabila doit partir parce qu’il est fin Mandat, Kabila répondra que Kengo n'a même pas de Mandat et vous le voulez gérer la Transition ? 3. Et si nous disons à Kabila, non tu pars parce que tu as fait tes deux mandats, Kabila répondra : Mais l’Assemblée Nationale a aussi fait deux mandats et ils doivent partir avec moi. Et comme le Sénat travaille sans le deuxième Mandat, il doit aussi partir parce qu’il est sans Mandat. 4. Alors quelle est la solution qui reste ? 5. Logiquement, si nous acceptons une des institutions comme devant continuer sur base d’un prolongement du mandat constitutionnel, alors la MEME CONSTITUTION NOUS IMPOSERA DE LA RESPECTER TOTALEMENT. ET NOUS SERONS CONTRAINTS D’ACCEPTER KABILA. 6. Or Kabila nous n’en pouvons pas, sur base DE LA CONSTITUTION. DONC, conséquemment, SUR BASE DE LA MEME CONSTITUTION, LE SENAT ET L’ASSEMBLEE NATIONALE NOUS N’EN POUVONS PAS NON PLUS. 7. ET COMME NOUS DEVONS TOUS LES FAIRE PARTIR EN FONCTION DU RESPECT DE LA CONSTITUTION, POUR RESTER COHERENT AVEC LA CONSTITUTION, Nous nous retrouvons avec UN VIDE JURIDIQUE A LA PRESIDENCE, AU SENAT ET A L’ASSEMBLEE NATIOANALE, sur base de la CONSTITUTION. 8. Comment alors procéder ? 9. Tshisekedi avait déjà vu cela, tout comme l’ARP par nos interventions et nos publications depuis 2013. IL FAUT UN DIALOGUE INCLUSIF, EN TERMES DE COMPROMIS POLITIQUE POUR SANCTIONNER LES COUPABLES DE NON RESPECT DE LA CONSTITUTION, AUSSI BIEN DANS LE RESPECT DES MANDATS DES ELUS, QUE DANS L’EXERCICE DES FONCTIONS CONSTITUTIONNELLES DE L’ETAT 10. L’ARP, par notre canal, avions toujours défendu et interpelé les politiciens pour ne pas se laisser berner seulement par la lutte pour la Fin du Mandat, mais aussi et surtout, ramener la lutte au niveau du respect de la Constitution dans l’exercice des fonctions constitutionnellement reconnues aux mandataires élus. 11. C’est ainsi que nous comme ARP, avions insisté sur UN DIALOGUE INCLUSIF, AVEC COMME THEME LES ELECTIONS ET LA SECURITE NATIONALE. Le Dialogue ne pouvait pas traiter que des matières électorales comme le suggéraient les autres avants. Il fallait absolument y inclure la gestion quotidienne du pays, SURTOUT LA SECURITE NATIONANALE. C’EST CELA LE THEME CHER A L’ARP TELLE QUE NOUS LE PRESENTIONS TOUJOURS. 12. HELAS, tout cela devient aujourd’hui difficile parce que les politiciens congolais, surtout de la Majorité, et une certaine Opposition non prévoyante, ont voulu jouer à la fois au chaud et au froid, comptant sur les chaos des dernières minutes, mais sans tenir compte des intrigues du camps adverse et du contexte de la même Constitution. 13. IL N’Y A PLUS DE CHOIX. C’EST LA REVOLUTION DE LA RUE QUI EST LA SOLUTION UNIQUE ET ABSOLUE. Pour faire partir toutes les institutions et fonder un ordre nouveau et populaire, LE CHOIX EST UN ET UNIQUE : LA REVOLUTION POPULAIRE. C’EST LE MEILLEUR CHOIX, C’EST LE CHOIX LE PLUS RATIONNEL POUR LE MOMENT, C’EST LE CHOIX LOGIQUE ET LE PLUS PROPICE. CAR UN COMPROMIS POLITIQUE AVANT LA REVOLUTION POPULAIRE NE NOUS PLONGERA QUE DANS LES QUERELLES POLITIQUES INUTILES. LE PEUPLE NE PEUT QUE DIRE NON A L’ORDRE CHAOTIQUE ANCIEN ET INJUSTE, ET INSTAURER UN ORDRE NOUVEAU ET JUSTE, PAR LE CHAOS DE LA REVOLUTION POPULAIRE. « QUE DIEU BENISSE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIUE DU CONGO » !

D'après Joseph N’Singa Udjuu : « Le glissement n’est ni prévu ni autorisé par la Constitution »
En parcourant la feuille de route sur les objectifs assignés au dialogue, il est écrit ce qui suit, je cite: « Le dialogue proprement dit a pour but principal la réunion des parties prenantes congolaises, afin de réfléchir, d’échanger et de débattre en toute liberté et sans contraintes, des voies et moyens de l’organisation des élections crédibles, transparentes, apaisées et inclusives en République Démocratique du Congo, dans le respect de la Constitution et
conformément aux autres textes et instruments nationaux et internationaux pertinents ».
Ce qui frappe dans cette citation est que toutes les parties prenantes congolaises au dialogue s’engagent à réfléchir à échanger et à débattre des voies et moyens de l’organisation des élections dans le respect de la Constitution.
• Comme tout le monde prend l’engagement de respecter et de faire
respecter la Constitution, je trouve important de rappeler au peuple
congolais et aux participants au dialogue, les principaux principes
qui se dégagent de la Constitution du 18 Février 2006 en matière de
l’organisation des élections crédibles, transparentes, apaisées et
inclusives dans notre pays. Pour moi, ces principaux principes sont
les suivants:
1. L’acquisition d’un mandat et d’une légitimité politique s’obtient
du seul peuple, à l’issue d’une élection libre, pluraliste,
démocratique, transparente et crédible;
2. Le mandat et la légitimité ainsi obtenus du peuple ont une durée de
cinq ans;
3. Les élections en vue de renouveler les mandats politiques doivent
être convoquées et organisées avant l’expiration de la durée de cinq
ans. C’est dire que le recours à une pratique appelée « GLISSEMENT»
d’un mandat politique, .permettant à un opérateur politique de
continuer à exercer les fonctions issues de son ancien mandat arrivé à
expiration, n’est ni prévue ni autorisée par la Constitution.
4. Les animateurs au sein des institutions politiques sont rééligibles
plusieurs fois, sauf pour le Président de la République élu lui aussi
pour un mandat de cinq ans, mais renouvelable une seule fois (article
70 alinéa 1).
Concernant le Président de la République, son élection est soumise à
un certain nombre des dispositions contenues dans la Constitution. Ces
dispositions constitutionnelles sont les suivantes:
a. Le scrutin pour l’élection du Président de la République doit être
convoqué par la Commission Electorale Nationale Indépendante,
quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du Président en
exercice. (Article 73)
b. Le Président de la République élu entre en fonction dans les dix
jours qui suivent la proclamation des résultats définitifs de
l’élection présidentielle. (Article 74 alinéa 1). Avant son entrée en
fonction, le Président de la République prête, devant la Cour
Constitutionnelle le serment dont la formulation est fixée par
l’article 74 alinéa 2.
c. A la fin de son mandant, le Président de la République reste en
fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu
(Article 70 alinéa 2). A ce sujet, j’émets le commentaire suivant:
(Malgré que son mandat soit arrivé à l’expiration, l’ancien Président
de la République en place ne peut pas abandonner son poste et s’en
aller. Il doit rester en fonction jusqu’à ce que son successeur déjà
élu et déjà assermenté devant la Cour Constitutionnelle, vienne le
rejoindre pour procéder à la remise et reprise. Il faut donc accepter
que le Président de la République actuellement en fonction garde
toutes les prérogatives constitutionnelles liées à son statut jusqu’à
la fin de son mandat intervenant le 19 décembre 2016 dans l’attente
d’un successeur avec qu’il fera la remise-reprise.
* QUE VA-T-IL SE PASSER SI LA CENI N’ORGANISE PAS DES ELECTIONS AVANT
LA FIN DE CETTE ANNEE ELECTORALE 2016?
La réponse à cette question est qu’en l’absence des élections dans le
délai constitutionnel, il n’y aura à la fin de cette législature, ni
un nouveau Président de la République élu, ni des députés nationaux
élus, ni des députés provinciaux élus, ni de nouveaux sénateurs élus,
ni des nouveaux gouverneurs de provinces élus. Toutes les institutions
et tous les animateurs actuellement en place seront dépourvus de toute
légitimité issue du peuple, qui d’ailleurs sera en droit de ne plus se
reconnaître en eux.
Cette absence des élections déclenchera une CONTESTATION GENERALISEE
DE LEGITIMITE des anciennes institutions et de leurs anciens
animateurs. Pareille contestation de la légitimité des institutions et
de leurs animateurs va rapidement provoquer une grave crise politique
susceptible non seulement de mettre en péril l’existence même de
l’Etat, l’intégrité territoriale et la paix chèrement acquise après
des multiples guerres meurtrières, mais aussi de faire de la
République Démocratique du Congo un terrain attractif de choix pour
des nombreuses forces armées négative qui sèment des tereurs ce dernier temp, àl'Est de notre pay la Rdc.

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