Violences meurtrières ce dernier temp, à Kinshasa, la capital dela République Démocratique du Congo :Tshisekedi est téléguidé par Katumbi selon Mende. Le ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende, a attribué les violences du 19 et 20 septembre au Rassemblement, un regroupement politique piloté par le duo Tshisekedi-Katumbi. C’est le 22 septembre au cours d’une conférence de presse tenue à son cabinet que le ministre a tenu ses propos. Selon le porte-parole du gouvernement, ces violences ont fait 32 morts sans compter les nombreux dégâts matériels. Le but poursuivi par le Rassemblement était de déstabiliser l’État d’après Mende. Le ministre déplore, sans le citer, que l’UDPS, parti non violent, auparavant favorable au dialogue, se soit radicalisée. Pour l’ex ministre des hydrocarbures, c’est l’ex gouverneur du Katanga Moïse Katumbi qui a fait dévier de sa trajectoire l’UDPS. !

Pour Lambert Mende, ministre de la communication et des médias, seul le dialogue, initiative du président, peut éviter à la RDC un bain de sang. Pour l’ex ministre des hydrocarbures, les manifestations de l’opposition et de la majorité du mois passé, donne une idée du carnage si les deux camps s’affrontaient. Le ministre fustige, sans le nommer, Etienne Tshisekedi, pour son rétropédalage, lui qui était favorable à ce forum. Le président du CCU (Convention des congolais unis) a dit au cours de la conférence de presse tenue le jeudi 18 août à son cabinet, « avoir beaucoup de mal à comprendre le rétropédalage d’une icône de l’Opposition qui nous avait habitués à respecter mordicus ses engagements, par rapport à tout le bien du dialogue qu’il répétait à qui voulait l’entendre ». Cependant le ministre ne perd pas espoir. Il continue à croire que tous les congolais qui aiment réellement leur pays vont aller au dialogue politique qui rime dit-il avec l’intérêt supérieur de la Nation. Mende Omalanga regrette que le patron de l’UDPS, qu’il nomme comme l’un des acteurs les plus célèbres, puisse marcher à reculons, lui le partisan de la non-violence. Pour Mende la raison de ce retournement est à chercher du côté de Katumbi. Comme avec Tshisekedi, Mende n’a pas mentionné le nom de l’ex gouverneur du Katanga. C’est ce dernier qui est le vrai coupable car résolument inscrit dans un schéma subversif.
Moïse Katumbi est l’ennemi numéro un de la Majorité présidentielle. C’est la cible politique prioritaire à abattre. Si avant Lambert Mende désignait nommément l’ex gouverneur du Katanga lorsqu’il décochait ses pics assassins contre son ex allié, cette fois-ci le ministre de la communication et des Médias, a changé de stratégie. Il pilonne Katumbi sans le citer. On s’en est rendu compte au cours de son point de presse de jeudi 18 août à son bureau. Pour le gouvernement, l’ex gouverneur est dans un schéma subversif. C’est-ce qui transparait clairement de la communication de Mende Omalanga. Des adeptes du chaos s’activent depuis plusieurs pour empêcher par tous les moyens possibles les congolais régler leurs différends grâce à la thérapeutique du dialogue. Katumbi selon Mende aurait détourné Tshisekedi de la voie du dialogue. L’ex gouverneur aurait conclu un pacte contre-nature avec le président de l’Udps. Pour le porte-parole du gouvernement, Katumbi est le promoteur du schéma du chaos. Mende ne comprend pas que Tshisekedi qui était favorable au dialogue ait changé aussi subitement et radicalement sa position. Il voit derrière la radicalisation de l’ex premier ministre l’ombre de Katumbi. Si Mende est dur envers Katumbi, il est un peu tendre avec Tshisekedi. Il espère sans doute que ce dernier va retourner à la table des négociations. Mende a donc ménagé Tshisekedi sans le nommer. Il a identifié comme « une icône de l’opposition » comme « un des acteurs les plus célèbres ».
«…Les masques sont tombés. Ayant déserté son agenda initial du dialogue pour exécuter par procuration celui du chaos avec meurtres, un schéma cher à un affairiste véreux devenu un mollah dont les acolytes doivent exécuter des fatwas, un des principaux partis de l’Opposition vient malheureusement par l’implication de certains de ses responsables dans ces violences humainement inacceptables de ressusciter en RDC des pratiques surannées de coup de force qui avaient plongé le pays dans une dictature sanguinaire….» a déclaré Lambert Mende. Pas besoin d’un dessein pour comprendre que le mollah est Moïse Katumbi accusait par le gouvernement de chercher à installer le chaos en RDC avec la bénédiction de Tshisekedi. 7/7.CD
L’ACAJ condamne particulièrement l’arrestation de M. Moise Moni Della, Président du parti politique CONADE à Kinshasa; et quatre militants Filimbi à Kisangani à savoir MM. Simplice Kapipa, Gauthier Kasonya, Abedi Radjabu et Me Cathy Bosongo. Elle dénonce les conditions infrahumaines de détention des personnes arrêtées aux cachots notamment de camp Kokolo, ex Casier judiciaire et Demiap ainsi que la privation de leurs droits de visite, d’assistance.
Le chef de l’État Joseph Kabila, par le truchement de son directeur de cabinet ( Néhémie Mwilanya), s’est adressé le 21 septembre aux congolais à propos des violences survenues à Kinshasa depuis la marche du 19 septembre de l’Opposition. Son communiqué a été lu sur les antennes de la RTNC.
Pour le président la faute incombe entièrement au Rassemblement qui a détourné la marche pacifique de son objectif. Ses organisateurs l’ont détourné vers une violence aveugle, pour une insurrection charge Joseph Kabila. Il a présenté ses condoléances aux victimes, particulièrement aux policiers. Il leur a assuré de son soutien pour que justice soit faite. Kabila a tout de même lancé un appel au Dialogue aux opposants. Appel qu’il inscrit dans le cadre du renforcement du consensus électoral.Enfin le président a appelé les kinois à vaquer librement à leurs occupations. Ci-dessous le discours du président Kabila.

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