Bokolombe, un proche de Kamerhe annonce l’échec du dialogue de la Cité de l’Union Africaine après la Rédaction Africa News ! Le député national Sam Bokolombe Batuli participe au dialogue pour le compte de l’Union pour la nation congolaise -UNC-, le parti de Vital Kamerhe, dont il est l’un des cadres. Dans un message posté vendredi sur son mur Facebook, il annonce l’échec du dialogue, accusant la Majorité présidentielle de préparer la « nkuruzization » et la « burundisation » de la RD-Congo. Bokolombe appelle d’ores et déjà à régler le sort de Kabila et laisse entendre que l’Opposition présente à la Cité de l’Union Africaine est favorable à des élections en septembre 2017. Lisez plutôt. !

UN SPORT DIFFICILE.
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AS WUMELISA-SPORT vs US YEBELIA-CLUB votre match tant attendu nous intéresse de plus en plus.
1. Le propriétaire du ballon est en train de le réclamer. Il annonce qu'il va bientôt le ravir. Et même s'il ne parvient pas à le ravir, l'équipe vaincue menace de le déchirer ou fuit avec. déchire. Le match va-t-il prendre fin?
2. Les fans agressent l'arbitre-assistant chaque fois qu'il signale un faux penalty, un faux hors jeu, un faux corner,...
3. Votre arbitre central n'a ni chrono ni carton. Le match ne prendra fin que quand les joueurs de l'AS Wumelisa-sport seront fatigués ou à la tombée des crépuscules ou encore quand il voudra.
4. Aucun joueurs ne porte des bottines et ni aucun gardien ses gants.
5. Chaque fois que l'on marque, les fans envahissent le terrain.
6. Les deux équipes ont un même coach. Le remplacement se fait par échange des joueurs de 2 équipes adverses.
« On peut désormais affirmer qu’aucun autre dialogue n’obtiendra de la kabilie ce que cette dernière aura refusé à la Cité de l’UA.
Sans être un prophète des malheurs, l’échec probable de ces assises illustre à suffisance des faits les limites de l’option du Dialogue face à un régime de mauvaise foi qui a manifestement décidé de mettre le pays à feu et à sang en s’inscrivant dans la logique de la kurunzisation-burundisation.
Fallait-il encore y prendre part pour le réaliser et surtout se rendre compte de ce que seul Joseph Kabila est aux commandes de tous les leviers du pouvoir d’Etat et en fait ce qu’il veut. Tous les siens sont aux ordres.
En définitive, avant de penser à d’autres options incertaines, je me serais reproché de n’avoir pas pris part aux travaux de ce Dialogue de la Cité de l’UA. J’espère qu’il en soit de même des autres participants. Lorsque la voie royale est bouchée, on emprunte des raccourcis et autres sentiers étroits, encombrants, voire jonchés d’écueils, faute de choix.
À fin mandat le 19 décembre 2016, le sort de J. Kabila qui basculerait dans une présidence de fait doit être raisonnablement réglé. Pour la tenue du scrutin présidentiel, il faut un temps de récupération strictement nécessaire et bref. L’opposition en a proposé la convocation en septembre 2017. Le délai de 504 jours après la consolidation du fichier électoral est excessif et inadmissible. Il doit être compressé au maximum. Et, il existe des schémas alternatifs quant à ce.
Enfin, la transition doit être gérée par l’opposition dans sa diversité, pas par la kabilie qui en profiterait pour davantage se pérenniser au pouvoir. Ces points sont inconcessibles et non négociables. »
Sam BOKOLOMBE BATULI
Député national.
Le député de la Majorité présidentielle -MP- Henry Thomas Lokondo désapprouve l’idée de la mise en place d’un régime spécial en RD-Congo après l’expiration du deuxième et dernier mandat du Président Kabila. Cette idée a été présentée par la coalition de l’Opposition «Rassemblement» qui a tenu un conclave mardi 4 octobre à Kinshasa.
Pour le Rassemblement de l’Opposition, ce régime spécial sera chargé d’assurer «la gestion du pays de manière à organiser sans tarder les élections dans le respect de la Constitution et des normes démocratiques».
Le député Lokondo estime que cette démarche est contraire à la Constitution. «Je ne suis pas d’accord avec les amis du Rassemblement quand ils disent qu’il faut mettre en place un régime spécial qui doit assurer la gestion du pays de manière à organiser les élections dans le respect de la Constitution. C’est une contradiction fondamentale parce que tout régime spécial déroge à la constitution», explique-t-il, précisant que «régime spécial déroge à la Constitution».
Pour lui, seul le peuple peut décider de la mise en place d’un tel régime. «Il faut respecter le principe du parallélisme de forme. C’est le peuple RD-congolais qui avait mis en place la Constitution. Seul le peuple RD-congolais peut modifier la Constitution», explique Henry Thomas Lokondo.
Dialogue inclusif
Le député de la Majorité soutient, en revanche, l’idée de la convocation d’un nouveau dialogue défendu également par le Rassemblement. Cette coalition de l’Opposition rejette le dialogue en cours et réclame un nouveau forum plus inclusif.
«Le Rassemblement a insisté sur la mise en place d’un nouveau dialogue. Moi je suis d’accord avec ça. Il faut que le dialogue soit plus inclusif. Moi je propose une gestion consensuelle de la période électorale qui doit s’inscrire dans le cadre du principe général de la continuité de l’action de l’Etat parce que nous sommes dans une situation exceptionnelle», propose Henry Thomas Lokondo.
Le deuxième et dernier mandat de l’actuel Chef de l’Etat s’achève à la fin de cette année. Mais il est peu probable que l’élection présidentielle se tienne avant cette échéance. La commission électorale a saisi la Cour constitutionnelle pour solliciter un report de la convocation du scrutin.

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