Dans la région de Beni au Nord-Kivu, vers la partie Est dela République Démocrtique du Congo, difficile d’identifier les « égorgeurs de personnes » deux ans après. !

Beni : Situation sécuritaire toujours volatile aux alentours de la ville après une embuscade tendue par les ADF à Nyaleke.
Trois personnes sont mortes, 4 autres blessées grièvement et un véhicule brûlé, c’est le bilan de l’embuscade tendue, mardi 27 septembre dans la soirée, par les rebelles présumés ADF sur deux véhicules des commerçants sur la route Beni-Kasindi.
Le drame a eu lieu au niveau du camp militaire de Nyaleke précisement dans un endroit appelé Kitsanga.
L’embuscade aurait duré plusieurs heures avant l’assaut, selon les rescapés. C’est aux environs de 16heures que les assaillants ont commencé à se manifester sur la route Beni-Kasindi. C’est une camionnette Dyna en provenance du marché de Kasindi pour Beni qui a été premier à tomber dans l’embuscade et faire blesser par balle 4 personnes dont l’aide chauffeur grièvement touché. Après s’en est suivit un véhicule poids lourd transportant des marchandises pour Butembo. Les assaillants ont égorgé le chauffeur du nom de Mohamed habitant de Butembo et son aide chauffeur s’est enfuit dans la brousse.
Le véhicule et la marchandise de haute facture ont été incendiés. Les assaillants ont aussi mit du feu sur le camp militaire de Nyaleke abandonné par l’armée loyaliste. Les forces armées de la République sont intervenues quelques heures plus tard pour repousser l’ennemi.
Les autorités locales attribuent cet attaque aux présumes ADF. Le maire de Beni, monsieur Jean Edmond Nyonyi Bwanakawa, déclaré être dépassé par ces événements macabres. «Je suis entrain de me demander quel est ce démon qui tourne au tour et à l’intérieur de la ville de Beni. Nouvelle attaque des rebelles ADF près de Beni: la société civile accuse l’armée de s’être « relâchée »
Une nouvelle attaque attribuée aux rebelles Ougandais ADF a fait deux morts, un blessé et huit personnes kidnappées selon le bilan fourni ce mercredi par la société civile locale.
La Rédaction @politicocd
octobre 5, 2016
Cette attaque serait survenue à Mayangose (environ 7KM du centre-ville de Beni) où les rebelles ont attaqué des civils qui se rendaient au champ mardi dernier.
Joint au téléphone par POLITICO.CD, le révérend pasteur Gilbert Kambale, président de la société civile de la ville de Beni indique que malgré cette nouvelle attaque des rebelles près de la ville, la riposte de l’armée Congolaise n’a pas produit de résultats quant à la libération de huit personnes kidnappées dont il dit craindre pour leur survie.
Gilbert Kambale appelle les Forces Armées de la RDC et les Casques bleus de la mission Onusienne a passé à l’offensive contre les rebelles car la tactique (défensive) utilisée par ces deux forces fait croire à une complicité avec l’ennemi.
Deux ans viennent de s’écouler depuis que les massacres sont décriés à Beni. Les auteurs sont loin d’être identifiés et défaits en dépit des opérations militaires qui changent de noms. A l’espace d’une semaine, les rebelles que les officiels présument être des éléments ADF ont signé des incursions autour et à l’intérieur de Beni-ville.
Ce mardi 4 octobre à 9 heures, ils ont attaqué des cultivateurs vers KASINGA en commune Ruwenzori d’où revient SIKU PROVINCES.
Ces cultivateurs sont tombés dans une embuscade tendue par des rebelles non encore identifiés mais portant des tenues semblables à celles des forces loyalistes, à en croire le rescapé qui témoigne avoir été surpris par la présence de ces bandits non loin pont BAMUSIMBILI-MBONGYA à environ 500 mètres de la position FARDC de Kasinga en commune Ruwenzori. L’ennemi a tiré à bout portant sur un groupe de cultivateurs qui voulaient aller récolter les haricots dans des champs. Le bilan provisoire fait état d’un paysan tué, une cultivatrice de presque 60 ans blessée par balle dans son abdomen et une dizaine de disparus, à en croire des sources proches de la notabilité de KASINGA.
Deux embuscades mortelles en l’espace d’une semaine dans un périmètre de plus ou moins 10 kilomètres carrés où les FARDC ont annoncé renforcer leurs effectifs depuis le 30 septembre 2016. L’ennemi devient au contraire très farouche, regrette KI-ZERBO WATEVWA, notable de Beni et cadre du Rassemblement.Pour lui, il n’est pas normal qu’après scission de la zone opérationnelle, l’ennemi devient très farouche à tel point qu’on continue à compter les morts.
« Nous appelons ici la population à pouvoir se mobiliser pour que nous puissions finalement nous prendre en charge. Là, nous disons que le gouvernement a failli à sa mission. Nous allons nous joindre aux militaires avec des machettes et couteaux pour que nous puissions chercher l’ennemi. Nous en avons marre ! »,tape-t-il sur la table.
Depuis quelques jours, des assaillants assimilés aux rebelles ADF, investissent certains coins stratégiques échappant au contrôle des forces de sécurité de Beni. C’est à l’exemple du dispensaire de la paroisse de Beni-Paida samedi dernier. A l’approche des bandits, trois policiers ont vite réagi pour les disperser.

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