En Beni Ville vers l'Est dela République Démocratique du Congo, une ONG de défence des droits del'homme GADHOP dénonce la détention d’un défenseur des droits humains au cachot de l’ANR Beni. !

Me Paulin MULIRO est consultant juridique de la SOFEPADI, Solidarité de Femmes pour la Paix et le Développement Intégral, une organisation membre du réseau GADHOP et active dans la région dans la lutte contre les violences sexuelles et le plaidoyer de protection civiles des communautés locales.
"Le GADHOP vient d'apprendre avec regret l'interpellation et la détention à l'Anr Beni ce jeudi 06 octobre 2016, vers la mi-journée, de Me Paulin Muliro, consultant juridique au sein de l'ong Solidarité des Femmes pour la Paix et le Développement Intégral, SOFEPADI à Beni au Nord Kivu", lit-on dans le communiqué de presse du GADHOP rendu public ce vendredi 07 octobre 2016. Le GADHOP exige la libération de ce défenseur des droits humains et la poursuite du programme de protection que menait le DDH au moment de son arrestation. Lire sur ce lien l'intégralité du communiqué de presse. Le réseau GADHOP a une politique assise au tour de 6 principes qui sont également les valeurs de ce réseau d’ONGD des droits humains et de recherche de la paix. Ces 6 principes imposent que tout produit de communication de GADHOP respectera ces lignes déontologiques adoptées dans l’Assemblée de positionnement stratégique du GADHOP tenue en 2008:
Neutralité
Le GADHOP évite en tout prix tout alignement politique pour l’accomplissement de sa mission sociale. Tous nos documents de communication externe donnent des orientations dans la perspective de contribuer à la bonne gouvernance, sans parti pris. Ainsi compris, toute communication institutionnelle du réseau est une contribution au débat social démocratique. Pour le GADHOP, tout engagement politique d’un dirigeant d'une Association Membre exige le retrait pur et simple des organes de direction (SP, CC, CR) du réseau. Toute Association Membre qui subordonne les actions sociales de GADHOP à un quelconque parti politique sera déclarée indigne d’appartenir au réseau.
Impartialité
Les analyses de la situation contextuelle, l'élaboration des rapports de Droits Humains et de la Paix se font en toute transparence, rigueur et objectivité.
Professionnalisme
Pour le GADHOP, le travail de communication interne et externe se fait en respectant notre Code Déontologique de l'activiste des Droits Humains (Vade mecum). Notre communication interne et externe est fidèle aux règles et des principes définis dans ce document de Politique de Communication.
Non-violence
La communication interne et externe de GADHOP promeut la culture de la Paix, de la démocratie et la cohabitation pacifique des peuples.
Disponibilité
Les activistes du réseau GADHOP sont toujours prêts à récolter et diffuser des informations liées à la Paix et aux violations des Droits Humains.
Complémentarité
A travers sa Communication, le GADHOP apporte sa contribution dans la promotion des Droits Humains et de la Paix et s'enrichit aussi des expériences d’autres acteurs œuvrant dans les mêmes domaines. Le GADHOP participe dans une dynamique d’échange d'information et d'actions coordonnées avec ces acteurs.
Politique de communication GADHOP (Draft). Les massacres de civils en Ville de Beni la nuit de samedi à dimanche 14 aout ont déclenché une série des manifestations en Ville de Butembo et ses environs, y compris Beni ville et Territoire. Le GADHOP a observé méticuleusement les agissements des uns et des autres et encourage l'émergence de la tolérance politique, le respect des droits d'autrui, le pacifisme dans les manifestations et le professionnalisme de certains services de sécurité.
Le GADHOP émet une série des recommandations dans un rapports de monitoring de ces manifestations en vue de renforcer un Etat de droits en RDC, respectueux des droits humains, incluant les libertés publiques. Lire ou télécharger le rapport. Depuis le 02 octobre 2014, les populations civiles de la partie appelée Grand Nord au Kivu (Territoire de Beni et Ville, Territoire de Lubero et Ville de Butembo) vivent des tueries sans précédent dont sont auteurs des hommes armés identifiés par l’armée comme des ADF.
2 ans après, les organisations de la Société Civile dont le GADHOP recensent plus de 3000 morts et disparus, des milliers des maisons incendiées et des villages effacés de la carte. La plupart des victimes sont tuées sauvagement à la machette, hache, houe, couteau et autres armes blanches avec une manière la plus inhumaine qui soit, dans une zone où est déployée la Brigade d’Intervention des Nations Unies appartenant aux unités de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo MONUSCO et plusieurs milliers des militaires des Forces Armées de la RDC, FARDC. 2 ans de massacres, 2 ans sans espoir pour des milliers des déplacés qui désormais vivent errantes entre le Nord Kivu et la Province de l’Ituri, d’autres encore ayant choisi l’Ouganda ou autres pays pour se soustraire de ces tueries. Nombreux ont perdu l’espoir de rentrer dans leurs villages dont ils gardent des souvenirs tragiques et affreux.

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