ENCORE UN CAS DE KIDNAPPING A ÉTÉ SIGNALÉ DE PLUS CE MARDI 11/10/2016 VERS LA CITÉ DE KAYNA, SITUÉ DANS LE TÉRRITOIRE DE LUBERO ÀL'EST DELA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO D'APRÈS UNE SOURCE DELA SOCIÉTÉ CIVILE URBAINE DE BUTEMBO. La victime d'enlèvement est un infirmier en Zone de Santé de Kayna qui s'appelle MUMBERE BWAKYANAKAZI Alain, celui ci est âgé de 26 ans, le chauffeur s'appelle MBUSA KANOKO. L'incident a eu lieu à KIBANDA près de l'EP du même nom à 2km de LUOFU et à 100 mètres de la rivière LUHOLU. Ils revenaient de BULEUSA pour prendre un malade qui étaient à bord de l'ambulance de l'Hôpital Général de Référence de KAYNA. Difficile de savoir là où qu'il se trouve pour le moment aux mains des ravisseurs armés qui continuent à térroriser la population qui sont victimes de plus. !

Territoire de Lubero : Cohabitation Nande – Hutu en problème ! Face à cette situation, Les acteurs de la société civile de KAYNA pensent que cette situation est banalisée par les autorités tant politiques que militaires qui ne prennent, selon eux, des mesures pour mettre un terme à cette situation, devenue récurrente. Ils ont estimé qu’il y a eu relâchement dans les rangs des FARDC engagées dans les opérations Sokola 2 dans cette région.
Les notables de l’intercommunautaire du Nord-Kivu avaient exprimés leur profonde inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire dans leur province. Dans un communiqué parvenu au mois de mai de cette année à Radio Okapi.
Ils dénonçaient notamment les tueries des populations à KAYNA à ainsi que les kidnappings à répétition à Rutshuru et Lubero. L’intercommunautaire encourage donc le Gouvernement à poursuivre les efforts de pacification pour éradiquer définitivement les groupes armés dans le Nord-Kivu.
« Nous avons constaté que la situation sécuritaire était particulièrement dégradée dans les territoires de LUBERO et RUTSHURU. En fait, la situation sécuritaire est mauvaise partout [dans la province « , avait indiqué le président de l’intercommunautaire du Nord-Kivu, Jean Sekabuhoro.
Pour le cas particulier du territoire de Rutshuru, il avait évoqué « de véritables affrontements entre les communautés Nande et hutu » qui ont éclaté récemment dans la localité de Nyamilima. « C’est ainsi qu’à l’occasion de la réunion de l’intercommunautaire, nous avons appelé les différentes communautés, c’est-à-dire les Nande, les Hunde, les Hutus, les Nyanga et toutes les autres communautés à apprendre à régler leurs problèmes éventuels par le dialogue », avait rappelé Jean Sekabuhoro.
Outre les affrontements intercommunautaires, la localité de Nyamilima avait fait face à l’insécurité attribuée notamment aux Maï-Maï Nyatura. À la date du 30 avril, le nombre des civils tués dans leurs champs par armes blanches ou par balles, s’élevait à 30 dans le groupement Binza depuis le début janvier dernier. La prégnance de l’insécurité surtout dans l’est du pays n’a pas empêché le ministre de l’Intérieur d’évoquer une réduction de la voilure avant un retrait de la MONUSCO, l’armée congolaise ayant acquis, selon lui, de la maturité, ce qui n’est pas démenti par certains acteurs onusiens. De son côté, le gouverneur du Nord Kivu estime que sa région n’est pas encore rentrée dans une phase post-conflit ( RDC_13). Par ailleurs, la lecture du tout dernier rapport du groupe d’experts indépendants de l’ONU, qui figure dans cette livraison, laisse dubitatif : selon ces experts, les deux principaux groupes armés, ADF et FDLR, constituent toujours une menace et leur capacité de nuisance reste intacte, ce que conteste le porte-parole de l’armée ( RDC_15). La violence à L’Est du Congo utilisée comme instrument dans la géopolitique de la région des Grands Lacs. Joint par téléphone à Lubero (environ 170 km au nord de Goma), l’administrateur du territoire, Joy Bokele, a déclaré avoir été “surpris par l’ampleur de ce mouvement dans le sud du territoire”. “Le problème de l’insécurité est réel dans le sud du territoire de Lubero”, où “la population vit dans l’inquiétude”, a concédé M. Bokele. “Nous pensons qu’il doit être résolu par le concours de tout le monde et surtout de la population, et non pas seulement par nous, autorités locales”, a-t-il néanmoins ajouté.
Dimanche selon un responsable coutumier local ayant requis l’anonymat, deux hommes et une femmes ont été poignardés par des FDLR ayant attaqué leur village, Miriki, dans le sud du Lubero et sont depuis lors “entre la vie et la mort”. Ces rebelles hutu rwandais, dont certains chefs sont accusés d’avoir pris une part active dans le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda sont régulièrement accusés de commettre de graves crimes contre les civils dans l’est de la RDC.
À Kirumba, “il n’y a pas eu d’école lundi, les boutiques étaient fermées et les gens ne sont pas partis aux champs”, a dit à l’AFP Jean Maliro, enseignant dans cette localité du sud du territoire. Joseph Kamali, commerçant à Kayna, a une quinzaine de kilomètres a confirmé que là non plus il n’y avait “pas eu d’activité”.
Vie politique en Rdcongo…
L’UDPS, qui ne cesse de dénoncer l'”illégitimité” de M. Kabila, réélu en 2011 à l’issue de scrutins entachés d’irrégularités, et de proclamer que M. Tshisekedi est “le président élu” de la RDC, a toutefois entamé des “discussions” – auxquelles le parti a mis fin le mois dernier – avec des émissaires du régime. “Il (M. Kabila) est président de fait, mais il est illégitime”, a commenté le secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS, Félix Tshilombo Tshisekedi, le fils du vieil opposant.
Les différents responsables du parti, dont son porte-parole, Bruno Tshibala Nzenza, ont rappelé les trois objectifs poursuivis par l’UDPS dans le cadre de cet éventuel “dialogue national”: l’élaboration d’un calendrier électoral réaliste porte tous.

Commentaires