Gouverneur dela province du Nord-Kivu il n'est pas d'accord avec la création d' une nouvel milice Maï Maï sous forme d' une rébéllion dans la Ville de Butembo, et Beni : C'est dans un message posté sur son compte twitter du 20 octobre 2016 que, l'autorité provincial lors de son passage en Ville de Butembo ! Pendant ce temp, à Butembo : La Cour Militaire Opérationnelle enquête sur les auteurs et les dégâts produits par la roquette du 15 octobre ! Cette enquête concerne précisément la mort de deux enseignants et deux élèves et la blessure de 12 autres élèves, tous du complexe scolaire MWAMBA. C’était le samedi 15 Octobre 2016. Une équipe de cette Cour a amorcé ces enquêtes vendredi 21 octobre 2016 pour« constater les dégâts, connaître les acteurs et circonstances qui ont fait que ladite école, ses élèves et enseignants soient victimes des éclats d’une roquette lancée par des éléments FARDC ce jour là ». Cette mission est conduite par le lieutenant colonel Magistrat KUMBU-NGOMA, substitut de l’auditeur supérieur opérationnel. Dans un entretien avec Radio Moto Butembo-Beni vendredi 21 octobre après avoir constaté les dégâts au Complexe Scolaire MWAMBA, le lieutenant colonel KUMBU-NGOMA a affirmé qu’un élément FARDC est aux arrêts pour suspicion dans le mauvais jet de cette roquette. « Pendant 3 jours, à dater de ce vendredi, notre devoir consiste à auditionner les responsables du complexe scolaire MWAMBA, les victimes directes de cette situation, les autorités militaires et politico-administratives de Butembo »,a circonscrit le lieutenant colonel KUMBU-NGOMA. Les traces du crime Pendant ce temps, les cours n’ont toujours pas repris au Complexe Scolaire MWAMBA. Parmi les préjudices causés à cette école, Radio Moto Butembo-Beni a constaté la destruction de l’immeuble scolaire, de ses équipements comme tableau, bancs et autres. Partout là, des traces de sang sont encore visibles. Des habitants qui ont aperçu des enquêteurs au Complexe Scolaire MWAMBA espèrent au jugement et à la condamnation des auteurs de ce drame. Cette école en détresse est située en cellule Matenge du quartier Mutiri en commune Bulengera.

JULIEN PALUKU
@ julienpalukucom20 octobre 2016.
La Fec, les Églises, la Societe civile & jeunesse de butembo tous engagés contre la renaissance des mouvements Maï Maï pic.twitter.com /5wKdKh1DGq
Il n’ya que les Fardc et la Monusco qui ont la capacité d’éradiquer le terrorisme à Beni, selon Julien Paluku.
Le Gouverneur Julien Paluku, au terme des deux jours d’une campagne de sensibilisationsur les enjeux sécuritaires dans la ville de Beni, a assuré ce jeudi 20 octobre « qu’il n’y a que les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) et les casques bleus de Mission onusienne pour la stabilisation de la RDC (Monusco) que nous avons pour nous aider à éradiquer le terrorisme qui gangrène la région de Beni ».
L’autorité provinciale qui, deux jours, a attentivement écouté différentes couches sociopolitiquesde la ville de Beni, s’est employée à décourager la communauté contre la philosophie selon les tatouages de jeunes appuyés par des amulettes et des gris-gris fétichistes rendent invulnérables contre toute arme des ADF.
« Le phénomène tatouage qui vient s’ajouter aux actes d’anthropophagies et de lynchages récemment décriés dans la région, constitue un danger pour toute la communauté Nande pourtant réputée pour son sens d’entreprenariat », a, en substances, conseillé le Gouverneur Julien Paluku avant de mettre en garde ses administrés de Beni-Lubero contre le risque du nivèlement vers le bas de tout un peuple.
Engagement unanime dans la sensibilisation.
Toutes les couches sociopolitiquesconsultées ce jour ont garanti leur détermination à s’impliquer dans la sensibilisationcontre cette pratique de tatouage au vu des dangers qu’elle comporte à tous les niveaux.
Des délégués des confessions religieuses à la majorité présidentielle en passant par les délégués de jeunes, les associations féminines et le parlement d’enfants et tous ont fustigé l’initiative dangereuse de vouloir instituer un système d’autodéfense en lieu et place des instances ayant dans leurs attributions la sécurité des personnes et de leurs avoirs.
La sensibilisationpar la voix des ondes, des campagnes en plein air ainsi que des séances spécialisées, constituent entre autres les actions envisagées par les uns et les autres afin d’étouffer dans l’œuf cette pratique dangereuse décriée à l’unisson.
Après Beni, Julien Paluku a mis le cap sur la ville de Butembo où, à peine arrivé, il a conféré avec toute la notabilité locale sur cette question d’autodéfense en gestation jugée préoccupante dans la sous-région.
Ça m'intrigue quand je vous vois jeter l'anathème sur Julien Paluku, Vahamwiti.... parce que tout simplement ils ont choisi d'évoluer du côté de la majorité au pouvoir. Mbusa était parmi les ténors de ce pouvoir mais il avait jugé mieux de passer de l'autre côté, ce qui n'était pas mal à mon avis. Ce n'est pas pour autant qu'il est devenu diable pour les uns et ange pour les autres. Que ce soit Mbusa, Vahamwiti, Julien, Kipasa, Banamuhere,... tous sont nos frères et nous devons les soutenir là où ils sont malgré leur couleur politique. Nous sommes parfois ridicules devant les autres communautés qui nous respectaient, à cause de ce que nous publions sur les réseaux sociaux contre nos propres frères. J'ai un ami du Kwilu qui me dit très souvent que le Nord-Kivu avait eu la chance d'avoir un gouverneur dynamique. Mais nous autres ne savons pas apprécier les nôtres à leur juste valeur. Avez-vous déjà entendu un seul hutu vilipender la personne de Serufuli ou de Vunabandi sur les réseaux sociaux ? C'est vraiment bête pour une grande communauté comme la nôtre. Nos leaders :Mbusa, Julien, Vahamwiti, Kipasa, Kambere, Banamuhere et les autres, sont nos frères et tous méritent respect et protection de notre part. Nous devons y arriver si nous voulons être grands dans l'espace politique de la RDC. Sinon il n' y a que les imbéciles qui veulent entrer dans l'histoire en reculant.
Imaginez si l'on n'avait pas le nôtre à la tête de la Province, quel aurait été notre sort compte tenu des tensions intertribales au Nord-Kivu? Les personnes sont ci-haut évoquées sont importantes à leur poste quelle que soit leur appartenance politique. Personnellementje ne peux guère imaginer Julien, gouverneur de province, Vahamwiti, député de son état, Banamuhere, ministre, Mbusa, leader incontestable... conspirer au massacre de leurs propres frères à Beni ; quel en serait le gain politique!!! Certes nos réactions sont motivées par l'exaspération devant ces événements qui nous frappent depuis deux années. Cependant, l'important c'est de savoir gérer nos émotions par rapport aux relations que nous sommes obligés d'entretenir avec nos Leaders qui nous représentent au sein des institutions de notre pays. En revanche, les injures, les insultes, les dénigrements à leur l'endroit ne feront que nous rabaisser à un niveau mental médiéval si pas paléolithique.

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