Le Président Joseph Kabila Kabange en visite d’Etat à Dar es-Salaam d'après une source del' ACP Congo. !

C’est sous un soleil de plomb que l’avion présidentiel qui transportait le Président Joseph Kabila Kabange s’est immobilisé lundi 03 octobre 2016 sur le tarmac de l’aéroport international Julius Nyerere de la capitale tanzanienne,
Le Chef de l’Etat effectue une visite d’Etat à Dar es-Salaam, à l’invitation de son homologue tanzanien, John Pombe Joseph Magufuli, C’est ce dernier qui l’a salué à sa descente d’avion, avant de passer en revue la haie d’honneur et de monter au podium (estrade) érigé pour la circonstance où les deux personnalités ont suivi les hymnes nationaux de deux pays joués la fanfare de la garde d’honneur.
Le Chef de l’Etat a ensuite salué le personnel de l’ambassade de la RDC à Dar es-Salaam, à la tête duquel se trouvait l’ambassadeur Jean-Pierre Mutamba, avant d’assister aux danses traditionnelles ainsi qu’aux ovations des membres de la communauté congolaise de Dar es-Salaam venus nombreux lui témoigner son attachement indéfectible.
Au cours de cette visite, il est prévu un entretien en tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat, la signature des accords économiques et commerciaux, notamment la signature d’un protocole d’accord entre le port autonome de Dar es-Salaam et la Fédération des entreprises du Congo (FEC), l’inauguration d’un immeuble au port de Dar es-Salaam ainsi que la conférence de presse qui sera animé par les deux Chefs d’Etat.
La suite du Chef de l’Etat comprend entre autres les ministres Raymond Tshibanda des Affaires étrangères et de la coopération, Crispin Atama Tabe de la Défense nationale et des anciens combattants et Ngoy Mukena des Hydrocarbures. Riek Machar appelle à une « nouvelle guerre » et inquiète en RDC
Pour sa première prise de parole publique depuis sa défaite, Riek Machar a déclaré la guerre au gouvernement Sud-soudanais en place, plongeant la RDC, qui a accueillie plusieurs centaines de ses combattants dans l'inquiétude.
La mission onusienne dans le pays les a sortis du parc de Garamba, situé dans la province Orientale, à proximité de la frontière avec le Soudan du Sud, où ils avaient trouvé refuge.
Cantonnés au camp de Mubambiro, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, ces « éléments » inquiètent des organisations des droits de l’homme et plusieurs autorités politiques congolaises.
Cet « appelle à la guerre » inquiète « au plus haut point » les organisations de Société civile et l’opposition congolaise. Soumis eux aussi à un regain d’arrivées de réfugiés sud-soudanais, des représentants d’organisations citoyennes ou de partis politiques du Nord-Kivu, où sont rélocalisés plus de 800 réfugiés Sud-soudannais, ont émis des réserves à l’égard de certains de ces nouveaux venus, et en particulier les miliciens de Riek Machar.
Pour Juvénal Munubo, député de Walikale: « Le gouvernement dit qu’ils sont désarmés, mais étant donné que ce sont des gens qui connaissent le maniement des armes, il y a lieu de s’inquiéter. En plus, leur chef Riek Machar, ancien vice-président, vient de faire une déclaration où il appelle à une guerre contre Juba. Pour nous, cela ne peut constituer qu’un sujet d’inquiétude parce qu’à l’est du pays, il y a déjà beaucoup de groupes armés : FDLR, ADF-Nalu, Maï-Maï. ( …) Le gouvernement doit activer le mécanisme diplomatique pour que ces militaires soient rapatriés rapidement chez eux. Dans un communiqué transmis à l’AFP dimanche 25 septembre, l’ancien vice-président sud-soudanais exprime son intention de «lancer une résistance populaire armée contre le régime autoritaire et fasciste du président Salva Kiir.»
Riek Machar est donc prêt à recroiser le fer avec Salava Kiir, son vieil ennemi devenu son partenaire de paix après la signature de l’accord d’Addis-Abeba en août 2015. Las, la cohabitation entre les deux hommes, scellée fin avril lors de l’instauration d’un gouvernement d’union nationale, a fait long feu.
En juillet dernier, après des combats à l’arme lourde qui les avaient opposés aux troupes gouvernementales à Juba, Riek Machar et ses partisans avaient fui de l’autre côté de la frontière, en RDC. Depuis, la Monusco les a pris en charge. Selon un communiqué de l’agence de presse officielle de l’Azerbaïjan « APA.AZ, paru ce jeudi 29 septembre 2016, La direction de l’usine d’armement Baku Instrument Engineering du Ministère de la Défense azerbaïdjanaise confirme la fourniture de 10 véhicules blindés modifiés de transport de troupe de type ZTR-70 à la RDC sur la base d’un contrat établi entre les deux pays.
L’Azerbaïdjan, officiellement République azerbaïdjanaise (en azéri, Azärbaycan Respublikasi), est un État d’Asie occidentale, situé en Transcaucasie orientale. L’Azerbaïdjan est limité au nord par la Russie, au nord-ouest par la Géorgie, à l’ouest par l’Arménie, au sud par l’Iran et à l’est par la mer Caspienne. La RDC achète 10 nouveaux blindés à l’Azerbaïdjan
Le gouvenrement congolais s'est procuré 10 nouveaux véhicules militaires blindés auprès de l'Azerbaïdjan, annoncent les médias de ce pays d'Asie.
La Rédaction @politicocd

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