Les acteurs politique del' oppostion, en République Démocrtique du Congo au dialogue politique en cours sont toujours divisés. !

La plénière du forum de la Cité de l’Union Africaine sera convoquée à une date ultérieure
Les opposants qui se sont bousculés au portillon du fameux dialogue politique, arbitré par le Togolais Edem Kodjo, dont les travaux se déroulent depuis un mois à la Cité de l’Union Africaine, près du Camp Tshiatshi, dans la commune de Ngaliema, ne parlent plus le même langage. Ainsi Stève Mbikayi dénonce les ambitions de Vital Kamerhe, qui se comporte selon lui en roitelet et sans faire rapport à la plénière de la composante.
Certains opposants au dialogue de Kodjo accusent le co-modérateur de l’opposition politique, Vital Kamerhe, de prendre des engagements sans les informer. C’est le cas de l’Accord Politique sanctionnant ce dialogue, dont les tractations sont en cours.
Il est reproché à Kamerhe de décider seul, sans consulter ses pairs de l’opposition au dialogue. Comme si ils étaient seulement venus l’accompagner à ce forum. « Après avoir vilipendé le dialogue quand on revient on en devient le propriétaire », selon Mbikayi.
L’homme ne digère pas l’attitude de l’ancien secrétaire général du Parti du Peuple pour la Démocratie et la Reconstruction (PPRD). Mbikayi qui menace d’user de son droit de contester les décisions prises dans son dos et qu’il n’approuve pas.
Roulés dans la farine
« Il faut être dans son sillage ou être son ami pour être associé à certaines démarches », dénonce un autre ancien opposant au dialogue. « Ca, nous n’accepterons pas, nous ne sommes pas venus pour accompagner quelqu’un », averti l’homme. D’autres opposants menacent encore de ne pas signer un accord politique qui sortira de ce dialogue du fait qu’ils ne sont pas associés aux différentes consultations politiques.
Il fallait s’y entendre, les opposants au dialogue ne sont pas là pour défendre les principes fondamentaux en exigeant l’organisation des élections dans le délai constitutionnel, mais ces hommes et hommes qui s’opposaient autrefois à la tenue du dialogue prennent part à ses assises, pour se partager le pouvoir surtout que l’Accord politique dont le projet a été distribué par le facilitateur Edem Kodjo autorise le glissement par la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale avec le premier ministre issu de l’opposition.
Ce qui est à la base de ce grabuge au sein de l’opposition au dialogue où chacun se bat pour être nommé ministre ou vice-ministre au prochain gouvernement de large union nationale dont les membres proviendront des composantes au dialogue.
Travail en comité restreint
Depuis la mise sur pied d’un groupe de travail composé des représentants de la Majorité Présidentielle (MP), de l’opposition, de la société civile et des personnalités politiques, pour acter les convergences et relever les points de divergences proposées par les parties prenantes au dialogue lors des travaux en commissions thématiques afin d’harmoniser l’accord politique, les plénières du dialogue sont suspendues et seront convoquées à une date ultérieure , note un message envoyé à la presse par l’équipe de communication du Facilitateur. Ce groupe de travail a continué leur travail hier lundi matin et dans l’après-midi, en comité restreint.
Edem Kodjo a promis, à la suite de Vital Kamerhe, de tout mettre en œuvre pour relever ce défi.
Il y avait du beau monde, hier jeudi, à la cité de l’Union africaine, à l’ouverture solennelle du dialogue politique national. Maïs, il y avait aussi de grands absents, comme les leaders du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui se sont coalisés autour d’Etienne Tshisekedi. Tous ont respecté le mot d’ordre du boycott, hormis quelques brebis galeuses qu’on a pu retrouver sous la grande tente de la cité de l’UA.
Sans se faire prier, facilitateur du dialogue, a procédé à l’ouverture de ce forum avec ceux qui ont accepté de l’accompagner dans sa mission. Sans surprise, la Majorité présidentielle a affiché complet. Outre le président de la République, tous les animateurs des institutions ont répondu présents à l’appel d’Edem Kodjo.
De son côté, la présidente de la Commission de l’UA a délégué à Kinshasa son commissaire chargé de la Paix et Sécurité. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, chef de la Monusco, a été le porte-étendard des Nations unies.
C’est dire que le cocktail était bien réuni pour le lancement du dialogue. Que nenni ! Car, pour un dialogue voulu inclusif et représentatif de forces vives de la RDC, un pan important de l’Opposition a brillé par son absence. Il s’agit de l’Opposition qui se reconnait en Etienne Tshisekedi.
Prévu par le protocole, Vital Kamerhe, modérateur désigné du dialogue a créé la surprise. A son adresse, un climat lourd a accaparé la grande tente de la cité de l’UA. Le président de l’UNC a demandé et obtenu une suspension des travaux du dialogue pour tenter de ramener sous la tente les indécis de l’Opposition qui ont décidé de se mettre à l’écart du dialogue.

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