SIGNATURE DE L'ACCORD GLOBAL INCLUSIF EN RDC : Il a fallu 48 jours , pour vu que l'histoire retienne la date du 18-octobre-2016. Quelles que les embûches, la solution est la, malgré que la marche était longue ; elle a pris fin avec un parcours victorieux des combattants, qui luttent pour l'émergence de la Rdc. Les mots prononcés avec désevolture sont venus de gauche, comme de droite, mais un accord a été conclu ce mardi 18-octobre-2016, après le résultat de compromis politique entre les parties, à savoir, l'opposition, la majorité, la société civile, sous l'œil de la communauté, mais devant un facilitateur choisi par l'Union Africaine, en la personne , de son Excellence Edem Kodjo. La puissance de la Rdc, dès l'arbre, en passant par les feuilles jusqu'à la racine, ne devait pas tomber comme un coup d'épée dans l'eau, et cela, faisant suite à une évidence, qui, heureusement, vient de trouver une issue favorable. L'histoire des trente-deux années de régime Mobutu qui s'était soldée par la destruction quasi-complete de l'État, de l'infrastructure socio économique du pays ainsi que la paupérarisationextrême de la population, ne doit plus nous rattraper, car le peuple a cru, un moment, voir son salut, et voilà le jour d'aujourd'hui s'est arrivé avec une mise en place d'un régime qui devra conduire le peuple vers un salut, et sa fin qui sera couronnée par les échéances électorales, d'ici avril 2018. C'est pendant, les autorités congolaises, ont choisi la voie du salut. Un jargon nous dit, le tigre ne proclame pas sa tigritude, car il tue la proie et la mange. Mais dans le contexte politique actuel en Rdc, le choix dela population congolaise a été réspecté : Les travaux du dialogue national ont pris fin, mardi 18 octobre à la cité de l’union africaine, sanctionnés par la signature d’un accord politique. Dans son discours de clôture, le facilitateur du dialogue national, Edem Kodjo a invité tous les signataires dudit accord à les mettre en œuvre pour l’intérêt du peuple congolais. «C’est un compromis des Congolais. Il a en outre le caractère primordial d’être ouvert à toutes les bonnes volontés qui voudraient y adhérer », a-t-il ajouté. Pour sa part, le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC, David Gressly, dit prendre acte de cet accord au nom des Nations unies. De son côté, le commissaire chargé de paix et sécurité auprès de l’Union africaine (UA), Sumahili Chui, a loué les efforts consentis par les participants au dialogue pour aboutir à un accord politique signé en faveur de la paix en RDC. « L’accord politique que vous venez de conclure est une grande première, qui va, j’en suis convaincu, jeter les bases d’une paix durable au travers d’un processus électoral maitrisé et consensuel », a déclaré Sumahili Chui. La signature symbolique de l’accord politique met ainsi fin aux travaux du dialogue lancés depuis le 1er septembre dernier. Vital Kamerhea été le premier à signer cet accord au nom de l’opposition. Il a été suivi du directeur de cabinet du chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya. Madeleine Kalala l’a signé pour le compte de la société civile et Azarias Rubrewa a représenté les personnalités politiques invitées au dialogue. Sur son compte twitter, le secrétaire général du PPRD, Henri Mova Sakanyi, qualifie la signature de cet accord « d’une victoire pour la démocratie dans notre pays». Cet Accord, une victoire pour la démocratie dans notre pays. pic.twitter.com/obcDOssAbl — Henri Mova Sakanyi (@AmbHenriMova)18 octobre 2016 La cérémonie de clôturedu dialogue politique a été présidée par le facilitateur Edem Kodjo en présence des nombreuses autorités du pays, des diplomates accrédités en RDC et les représentants des organisations africaines. Cérémonie de clôture du Dialogue national inclusif en # RDC pic.twitter.com/tiduk3z8Bk — Edem Kodjo (@EdemKodjoRDC)18 octobre 2016 Dans cet accord, les parties prenantes au forum ont convenu « de préparer et d’organiser les élections présidentielle,législatives et provinciales dans un délai de 6 mois dès la convocation des scrutins le 30 octobre 2017 ». La plénière du dialogue a confirmé que le prochain Premier ministre sera issu de l'opposition. L'actuel chef de l'Etat Joseph Kabila va continuer à exercer ses fonctions après le 19 décembre 2016, jusqu'à l'installation effective d'un nouveau président élu de la République. L’accord politique comporte 12 chapitres repartis en 25 articles. Ces articles traitent notamment du fichier électoral, du calendrier électoral, de la sécurisation du processus électoral, des personnes et des biens, du budget des élections des institutions ainsi que des mesures de confiance et de la composition du comité de suivi de l’accord issu du dialogue. 300 participants à ce forum national ont chacun signé cet accord à tour de rôle, avant de quitter la cité de l’Union Africaine, en dehors de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et autres délégués de la société civile qui avaient claqué la porte du dialogue.

Fumée blanche à la Cité de l’UA : rideaux sur le Dialogue et l’accord politique inclusif signé !
Kinshasa, 18/10/2016 / Politique
Après plus d’un mois de débat houleux à la Cité de l’UA, un protocole d’accord vient ainsi d’être trouvé pour décanter la crise politico-électorale en République démocratique du Congo, mettant ainsi fin au dialogue politique.
Commencé depuis jeudi 1er septembre 2016, sous la facilitation du Togolais Edem Kodjo, à la Cité de l’Union africaine, le Dialogue politique national et inclusif s’est clôturé ce mardi 18 octobre 2016, au chapiteau érigé à Mont Ngaliema. La fin de ces grandioses assises est sanctionnée par la signature de l’accord politique signé par les représentants des différentes composantes. A savoir : Vital Kamerhe pour l’opposition politique, Néhémie Mwilanya Wilondja pour la Majorité présidentielle, Marie Madeleine Kalala pour la société civile et Azarias Ruberwa pour la composante « personnalités ».
C’était au cours d’une cérémonie solennelle à laquelle ont pris par plusieurs représentants des organisations internationales et autres officiels congolais.
Dans la foulée, l’on a noté la présence des représentants de la Cirgl, de la Sadc, de l’Union africaine, de la Ceeac, des Nations Unies et tant d’autres, sans oublier les représentants des corps diplomatiques accrédités en République démocratique du Congo.
En effet, après plus d’un mois de débat houleux à la Cité de l’UA, un protocole d’accord vient ainsi d’être trouvé pour décanter la crise politico-électorale en République démocratique du Congo.
Rappelons que dans cet accord signé ce mardi, les parties prenantes au forum ont convenu « de préparer et d’organiser les élections présidentielle, législatives et provinciales dans un délai de 6 mois dès la convocation des scrutins le 30 octobre 2017 ».
Le dialogue a confirmé que le prochain Premier ministre sera issu de l'opposition. L'actuel chef de l'Etat Joseph Kabila va continuer à exercer ses fonctions après le 19 décembre 2016, jusqu'à l'installation effective d'un nouveau président élu de la République.
Aussi, l’accord politique comporte 12 chapitres repartis en 25 articles. Ces articles traitent notamment du fichier électoral, du calendrier électoral, de la sécurisation du processus électoral, des personnes et des biens, du budget des élections des institutions ainsi que des mesures de confiance et de la composition du comité de suivi de l’accord issu du dialogue.
Ce comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord politique sera composé de 7 représentants de la majorité, 7 représentants de l’opposition et 4 de la société civile.
Il sied de préciser par ailleurs que l’élection du successeur de Joseph Kabila ne sera pas organisée cette année comme prévu. La commission électorale qui avait annoncé qu’elle ne pouvait pas organiser d’élections cette année a obtenu de la Cour constitutionnelle le droit de publier un nouveau calendrier électoral.
Revenons au dialogue pour dire que, comme l’on peut s’en rendre compte, les rideaux tombent sur cette rencontre politique à laquelle plus d’un n’accordaient la moindre chance. Edem Kodjo peut s’estimer heureux pour sa mission de facilitation réussie, celle de mettre un terme à la crise politique qui prévalait en Rdc.
Ainsi donc, chapeau bas à Joseph Kabila qui a convoqué ces assises de très grande importance pour la nation congolaise! Félicitations à la communauté internationale qui, devant une situation de fait, n’avait plus d’arguments pour passer outre ce rendez-vous de tous les enjeux et de tous les dangers. Bravo aux Congolais « dialoguants », « dialoguistes » et ou « dialogueurs » qui ont su se regarder en face, parfois dans des crudités, pourvu qu’on arrive à un accord. C’est un secret de Polichinelle, un mauvais arrangement soit-il, est préférable à un bon procès ! Parlant de celui-ci, il était plus que temps que l’on éclaircisse les zones d’ombre mettant un accent précis sur la prochaine date des élections ainsi que la gestion consensuelle de la transition. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition avec de plus amples détails.
Voici les points importants de l'accord de la cité de l’UA :
1.18/10/2016 : Fin du dialogue et signature de l'accord
2.07/11/2016 : Publication du calendrier électoral
3.09/11/2016 : Investiture du 1er Ministre au Parlement et présentation du programme du gouvernement de transition
4.31/07/2017 : Fin des opérations d'enrôlement et fichier électoral prêt et disponible
5.30/10/2017 : Convocation du corps électoral
6.30/11/2017 : Dépôt des candidatures pour les élections Présidentielle, Législatives Nationales et Législatives Provinciales
7.29/04/2018 : Elections Présidentielle, Législatives Nationales et Législatives Provinciales
8.10/05/2018 : Passage civilisé du pouvoir entre le président actuel Joseph Kabila et son remplaçant.

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