Un cas de vol à main armée a été signalé dans la nuit du dimanche au lundi 24 octobre 2016, à Kithevya, chez un habitant de cette localité situé àl'Ouest d'Oicha, chef lieu du térritoire de Beni, au Nord-Kivu, àl'Est dela République Démocratique du Congo, selon la Radio Moto Oicha dans son édition du journale de 12heures locale, pendant la journée d'aujourd' hui lundi :

Le jour de cette attaque contre les habitants de Kithevya, tout a commencé à 20 heures après plusieurs alertes de la population avant l'incident. Bilan: 2 personnes tuées, 8 maisons et 3 motos brulées, 5 personnes gravements blessées par balles et machettes, plusieurs biens de la population emportés par les assaillants. Il siède de signaler que ce bilan reste encore provisoir.
Pour l'heure, ces groupes des bandits armés courent encore dans la nature ! La fois passé, les rébélles des Adf-Nalu ont investi cet village, en tuant deux civils, sur place, des biens des habitants emportés, et quelques maisons d'habitation on été incendiées par les inciviques, qui déviennent les maîtres des malheurs contre la population dela région de Beni où, plus de 700 personnes sont tués sauvagement les deux dernière années, dépuis le début d'octobre 2014, à nos jours.
Une nouvelle incursion des présumés rebelles ougandais des ADF a été perpétrée dans les villages de Kithevya et Makulu, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Les membres dela société civile de Beni Ville et Térritoire, qui ont rapportés que, ces faits, du mardi 23 août, del'année en cours ont indiqués que deux personnes ont été tuées et sept autres ont été blessées.
La même source a ajouté qu’une dizaine de maisons ont été incendiées dans la nuit de lundi à mardi.
Ces tueries interviennent une semaine après celles de Mayi Moya et le massacre de Rwangoma qui avait fait au moins 50 morts dans la ville de Beni.
Les assaillants ont opéré dans les villages de Kithevya et Makulu, entre 19 heures et 20h30, rapporte la société civile de Beni.
D’après la même source, les assaillants qui seraient venus de l’Est, ont aussi volé des animaux de basse-cour avant de se retirer.
Les animateurs de la société civile estiment qu’au regard de leur mode opératoire, il se pourrait que ces assaillants soient les mêmes qui ont opéré, la semaine dernière, à Mayi Moya.
Ils demandent aux Forces armées de la RDC de focaliser leur attention sur la partie Est de la zone, notamment sur la Nationale 4 où des incursions sporadiques des rebelles sont souvent signalées.
La société civile invite également le gouvernement congolais à élaborer un plan de contingence global pour tout le territoire et la ville de Beni.
Actuellement, les FARDC sont concentrées sur les axes Mwalika-Triangle de la mort-Beni ville et dans les profondeurs de Nadui.
Derrière cette question se profilent beaucoup d’autres qui restent sans réponses claires actuellement, malgré les intarissables explications du gouvernement sur ces événements macabres et les analyses contradictoires des experts à l’échelle nationale comme à l’échelle internationale :
- Qui estvraimentderrière les innombrables et mystérieux carnages de Beni ?
- Quels objectifs les criminels qui massacrent les innocents et égorgent les paisibles citoyens recherchent-ils vraiment?
- Pourquoi nos forces de sécurité n’arrivent-elles pasvraimentà briser les ressorts des groupes de tueurs dont les méthodes sont pourtant visibles depuis deux ans déjà ?
- Comment se fait-il que la coopération entre les FARDC et les troupes de la MONUSCO n’arrivent pas, grâce à l’armement et aux stratégies modernes de combat, à vaincre sur le terrain ou à dissuader des barbares armés de machettes et de gourdins.
Des réponses troublantes
Face à ces questions, on entend depuis de longs mois des réponses qui vont dans tous les sens et obscurcissent plus le problème qu’elles ne l’éclairent.
La réponse la plus régulièrement entendue désigne les rebelles ougandais de l’ADF- NALU comme les auteurs des tueries à Beni. Au début, cette réponse semblait convaincre les esprits et on attendait des forces armées congolaises une riposte adéquate pour mettre ces rebelles hors d’état de nuire, une fois pour toutes. La neutralisation des criminels étrangers sur notre terre paraissait à portée de main après la puissance de feu des FARDC soutenues par la brigade internationale et les troupes de la MONUSCO dans la confrontation avec le M23, il n’y a pas si longtemps. Rien ne laissait présager que les ADF-NALU avaient de longs jours devant eux pour commettre sur notre sol des carnages horribles dans des opérations spectaculaires complètement insensées. Les interventions publiques du Chef de l’Etat congolais et du porte-parole du gouvernement étaient porteuses d’espoir et leur fermeté sécurisait les esprits. Curieusement, chaque fois que le Président de la République passe dans la région de Beni-Butembo, les massacres recommencent, comme si des forces de l’ombre voulaient le narguer, l’humilier et mettre à nu son impuissance à lier l’acte à la parole face aux ADF-NALU.
Face à cette situation, il eut dans l’opinion publique de plus en plus de gens pour remettre en cause la thèse d’une attaque étrangère sur notre territoire. On se mit à accuser les « Nande qui se massacrent entre eux » dans une spirale vertigineuse de course au leadership local.

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