Actualité en Ville de Butembo du jeudi 25 novembre 2016, selon une source du groupe Veranda Mutsanga : Un groupe des miliciens mai mai, présent dans la partie Nord de Mutsanga dans les avants midi ! Depuis la matinée de ce jeudi, un groupe des miliciens mai mai a été visible dans la partie Nord de Mutsanga, en commune BULENGERA, communément appelé « MAVONO », ils étaient cantonnés non loin de l’Institut MESO, avec armes et lances ! Ayant été alerté, quelques militaires FARDC sont venus se cantonnés prêts d’une source d’eau connu sous le nom de « canon ka mavono » ! D’une distance de quelques mettre de là où étaient positionné les mai mai. Vers 10h00, une pluie s’est abattue sur la ville, quand un renfort des militaires venait de dépasser le siège de la VM en direction de MAVONO ; mais soulignons que, plusieurs écoles de cette partie a eu à fermer ses portes immédiatement, dès que le message s’est rependu que les mai mai sont visibles au niveau de l’Institut MESO. Cela se produit quelques jours après des affrontements sanglants des mai mai contre les FARDC dans certaines localités de BUTUHE et environs. Kyondo une nouvel attaque d'un groupe des Maï Maï a été signalé, dans la nuit du jeudi 24 novembre 2016 ! Selon une source locale, ils venaient de Luotu, pour s'attaquer au poste de la Police dela place. Quelques blessés ont été enrégistrés. Alors que, à KIKERE, BUTUHE la nuit de ce meme jeudi, un agent de Graben Security commis pour la garde de l'antenne vodacom butuhe a été tué par balles, dans cette partie du térritoire de Beni, en République Démocratique du Congo. https:// mobile.facebook. com/groups/ 394923950661230? view=permalink& id=717865368367 085&refid=18&_f t_=qid.63569689 62638987354%3Am f_story_key.717 865368367085%3A top_level_post_ id.717865368367 085%3Atl_objid. 717865368367085 &__tn__=%2As

Les habitants du Territoire de Beni et Lubero, sont la cible des tueurs qui affluentdu Rwanda et de l’Ouganda voisins. Ils opèrent de façon organisée et avec un degré de cruauté qui trahit une indiscutablemotivation génocidaire. Les décomptes de la société civile sont que plus de 1.500 personnes ont été tuées tandis que 200.000 autochtones, sur une population de 1.200.000 habitants, ont été chassés de leurs terres, depuis, réoccupées par les génocidaires arrivant du Rwanda sous un autre prétexte.
Les appels de la société civile, la mobilisation de la diaspora congolaise dans toute sa diversité, les réactions de plusieurs élus des circonscriptions de Beni-Lubero et des membres de l’opposition à Kinshasa, se sont jusqu’à présent heurtés au silence, à l’indifférence et au laissez faire du gouvernement congolais. Les manifestations au Congo contre ces massacres sont interdites. Plusieurs personnalités à Goma et à Kinshasa ont été violemment passées à tabac par la police et emprisonnées pour avoir osé manifester leur solidarité avec les victimes des massacres, une attitude qui trahit la complicité dont bénéficient les génocidaires à plusieurs niveaux de l’appareil de l’Etat congolais.
Le projet d’Amélioration de la situation socio économique, psychologique et médicale des victimes des violences sexuelles au Nord Kivu est fin programme cette année 2016. D’une étude d’évaluation de ce projet, il ressort que les résultats ont été atteints à plus de 100%, à la grande satisfaction des organisations de mise en œuvre et du partenaire.
La séance d’évaluation a eu lieu à l’hôtel Ivatsiro ce 25 novembre 2016 en présence des divers bénéficiaires : des victimes des violences sexuelles réinsérées par des activités génératrices des revenus, des pairs éducateurs ayant bénéficié des différents renforcements de capacités etc. Ce projet était mis en ouevre par Femmes Engagées pour la Promotion de la Santé Intégrale, FEPSI, Femmes Juristes pour les Droits de la Femme et de l’Enfant, Groupe d’Association de Défense des Droits Humains et de la Paix appuyé par Welt Hunger Hilfe. A la fin de l'atelier, les participants ont émis le voeux de voir certains aspects restés en soufrance etre renforcée notamment l'accompagnement des Comités Locaux des Droits Humains qui ont été mis en place dans les communautés pour dénoncer les différentes violations des droits humains, accompagner les victimes et sensibiliser sur les droits humains. Les vendeurs des vivres ne se ravitaillent plus au marché de Muhila, Butembo pourrait en pâtir…
Muhila est une localité voisine à celle de Rwahwa où les militaires FARDC et les mai-mai se regardaient en chiens et chats. Mercredi, les combats ont été intenses entre ces deux forces, causant ainsi le déplacement des populations. Les marchands ne s’y sont plus rendus jeudi 24 novembre. Seulement quelques motocyclistes, acheteurs des produits vivriers se sont présentés au marché de Muhila. Ces deux marchés sont ceux qui ravitaillent directement les marchés de Butembo en vivres. Si le calme n’y revient pas, on court les risques d’une disette à Butembo.
MUHINDO KASOMO, acheteur des produits vivriers, constate que l’absence d’autres acheteurs en provenance de Butembo a causé du tord aux paysans vendeurs des vivres. Ces derniers ont été obligés de jeter les produits vivriers pourrissables comme des légumes.
« Nous sommes allés au marché à Muhila, les soldats nous ont confirmé que la situation est calme. Les vendeurs ont été au marché mais les acheteurs n’ont pas été là. À mon retour, j’ai rencontré deux militaires à KIKERE, ils m’ont demandé de l’argent pour la barrière. Je les ai répondu que je n’ai plus rien. Au marché de MUHILA, des vivres ont été déposé et ceux qui sont pourrissables ont été jeté ». Explique MUHINDO KASOMO.
Dans le térritoire de Beni, quelques lieux de MUHILA, du côté RWAHWA, les militaires restent vigilants et attentifs à toute suspicion. Certains pratiquants de l’axe MASOYI-BUTUHE disent n’avoir aucun problème avec les militaires à RWAHWA. Toutefois, ces éléments loyalistes procèdent au ‘checking’ à la barrière.
Notons que les positions des FARDC ont été renforcées dans cette partie du territoire de Beni depuis mercredi 23 novembre 2016 pour parer à toute éventualité. Il a ainsi, par exemple, entrepris de réarmer des milices et autres groupes armés de l’Est du Congo comme les Nyatura, l’APCLS, les Mai-mai Simba de Mambasa, et en créer d’autres (les Mai-mai Kyaghanda-Yira, le recyclage des ex-M23 renforcés par les recrues du colonel déserteur Richard Bisambaza). Toujours dans le cadre du chaos sciemment entretenu par un groupe des acteurs politique organise l’afflux des criminels rwandais par milliers sur le sol congolais plus de 60.000 criminels rwandais implantés de force par les autorités dans les brousses d’Eringeti (Beni), de Tchabi et de Boga (Ituri), et dont la plupart portent illicitement des armes pour terroriser les populations autochtones et les contraindre à abandonner leurs terres.

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