Lors d'un combat, toute activités scolaires ont été paralysées de plus, à Butuhe suite à la présence de l’armée à la traque des miliciens mai-mai Les cours n’ont pas eu lieu dans les écoles de l’axe Butuhe-VURONDO depuis mardi 22 novembre 2016. A la base, la présence des miliciens se réclamant membres de l’UPLC. Le directeur de l’EP BUTUHE raconte que des parents sont arrivés nombreux à l’école pour réclamer leurs enfants. Papy KIKOMA alerte ensuite que le village de Butuhe est déjà vide de ses habitants. D’où l’incertitude sur la reprise des cours dans les écoles de l’axe Butuhe-VURONDOmême ce jeudi. Ces propos sont confirmés par un habitant de Butuhe en fuite à Butembo. Selon notre source, 6 camions transportant des éléments FARDC sont arrivés à Butuhe l’avant-midi de ce mercredi. Des coups de balle ont retenti à KIKERE, à trois kilomètres de Butuhe vers 11 heures de ce mercredi 23 Novembre. Du coup, des habitants qui ont cru à un accrochage entre les deux forces ont vidé la localité de Butuhe. Une débandade totale a été observée dans ce village du groupement Malio, rapporte cet habitant de la place désormais déplacé à Butembo. Des miliciens de l’Union Patriotique pour la Libération du Congo, UPLC de KILALO voulaient se rendre à Butuhe. Mais ils ont été contraints de ne pas continuer leur route à cause de l’intervention des FARDC. Des habitants de BUTUHE désertent ainsi leur village en dépit de l’arrivée sur place de plus de 100 éléments FARDC. Notre source indique que cette présence massive des militaires loyalistes congolais ne rassure pas toujours d’autant plus que certains éléments se sont livrés au pillage des biens de la paisible population la soirée de mardi 22 novembre 2016 :

Selon une source de radiookapi.net aussi, les Forces armées de la RDC (FARDC), ont repris mercredi 23 novembre le contrôle des localités de Butuhe et Rwaha dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Ces deux villages étaient contrôlés, par un groupe des miliciens Maï-Maï de l’Union de patriotes pour la libération du Congo (UPLC).
Le commandant des opérations Sokola 1 Sud, colonel Fall Sikabwe, parle d’un militaire tué, d’un autre blessé ainsi que de quatre assaillants capturés à l’issue des combats qui ont opposé miliciens et soldats.
Après environ trois heures d'affrontements, ces miliciens se sont enfuis, laissant les villages Butuhe et Rwaha aux FARDC.
Colonel Fall Sikabwe a également expliqué que les FARDC ont lancé cette offensive dans l’objectif de restaurer l’autorité de l’Etat dans cette contrée. Certaines sources locales accusent certains militaires de s’être livrés aux pillages et à des exactions sur des civils pendant leur offensive.
L’armée aurait obligé certaines personnes à se déshabiller pour voir si elles ne portaient pas de marques de reconnaissance des Maï-Maï.
Une allégation que rejette le colonel Fall Sikabwe. Il attribue ces propos aux complices des groupes armés qui cherchent à ternir l’image de l’armée. Pour sa part, L’ONG Centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l'homme (CEPADHO) appelle l’Etat congolais à dissuader l’enrôlement des jeunes dans les milices au Nord-Kivu.
«Il faudrait que les autorités politico-administratives et la société civile arrivent à sensibiliser la population pour que les jeunes ne s’enrôlent pas dans les mouvements politico-mystico-religieux», a déclaré jeudi 24 novembre le président de cette organisation, Nicaise Kibel Bel Oka.
Il a également demandé à la justice militaire de punir les membres des groupes armés pour décourager ceux qui voudraient se lancer dans cette « entreprise criminelle ».
«Il faudrait que la justice soit réellement responsable. Je ne parle pas de l’indépendance [de la justice] mais de la responsabilité de la justice pour mettre la main sur ceux qui recrutent les jeunes et qui procèdent à cette scarification des jeunes», a poursuivi Nicaise Kibel Bel Oka. Le président du CEPADHO a préconisé, par ailleurs, la sensibilisationde la population pour qu’elle comprenne que le recrutement dans les milices constitue «une aventure qui ne mène nulle part».
Il a dit redouter que ces milices se transforment en rébellion qui pourrait déstabiliser le Nord-Kivu. Signalons ici bas que, un nouveau combat a été signalé de plus, entre les millitaires Fardc, et les Maï Maï, dépuis le matin du jeudi 24 novembre 2016, à Butuhe, une localité, situé dans la chefferie de Bashu, au Sud Ouest du térritoire de Beni, en République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu : Selon la Radio Top Congo FM emeutant de Kinshasa, qui nous a informé, dans son édition du journale de 14heures locale, que, les armes lourde et légère été entraint, de chantés hymne dela mort tout près dela Ville de Butembo! Que ce qui était àla base de cet accrochage entre les deux partie ? Selon la même source, les Maï Maï disent que, le président Joséph Kabila, doit partir le 19 décembre 2016 ! Faute de q'oi, ils vont emparer, des plusieurs localités, village, villes, voire même les chefs-lieu des térritoires de la provinces du Nord-Kivu ! Pour nous, difficile de croire pour le moment, mais, pour sa part, la société civile dela place, signale, un déplacement massif des habitants, vivant dans cette partie, qui ont peur d'être victimes des armes à feu, qui sont entendu de plus dans ce coin du pay ! Mais pas de bilan disponible pour le moment, entre les deux contés ! Dans le passé, un goupe des Maï Maï militaro-religieux corps du christ qui ont été délogés dernièrement, du mont CARMEL par les soldats del'armée nationale
en commune BULENGERA, quartier kyaghala en ville de
BUTEMBO en début du mois de novembre en cours, ont instalés leurs base
sur le mont MULEKE se trouvant en groupement ISALE BULAMBO, en chefferie de BASHU, dans une correspondance qu’ils ont adressés au groupe de Veranda Mutsanga, en indiquant, qu’ils sont en route vers BENI ou des innocents civils
sont, massacrés à la machette.
À eux d'ajoutés, qu' ils n’ont aucun problèmes avec les
gents. Nous ne savons pas pourquoi la force gouvernementales’attaque
contre nous. Le mieux serait de nous unir afin de barrer la route à
l’enemi Adf-Nalu disent les Maï Maï. Ils
appellent la population au calme. » !
La société civile du groupement Bashu, à Beni (Nord-Kivu), a fait état lundi 21 novembre 2016, de sa vive préoccupation au sujet de la présence de nouveaux regroupements de milices dans la région.
Ces miliciens sont signalés depuis quelques jours sur la colline de Muleke dans le village Kisungu, à plus ou moins 14 km au Nord de Butembo.
Le premier groupe de ces miliciens se serait installé à Kisungu depuis plus d’une semaine. Il s’agit du groupe composé des Maï-Maï Muduhu, selon la société civile locale.

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