Situation sécuritaire dans la région de Beni-Lubero, est très préocupante, dans les deux dernière années dépuis octobre 2014, jusqu' en nos jours ! Pour cause dela présence des plusieurs groupes armées, dans cette partie dela province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo : face à cette situation, le sous-secrétaire général des Nations unies en chargé des droits de l’homme, André Gilmour a tout de même reconnu « la précarité » de la situation des droits de l’homme dans l’est de la RDC. Il a promis de porter la voix des activistes au plus haut niveau des autorités congolaises et du conseil de sécurité des Nations unies. «On sera toujours ensemble avec vous et on va continuer à vous soutenir. La semaine prochaine, je vais donner un briefing à Genève au Conseil des droits de l’homme, quelques jours après, je vais parler au Conseil de sécurité», a-t-il promis :

Au Sud-Ouest du térritoire de Beni, vers l'Est dela République Démocratique du Congo, les habitants du village de MBILINGA RWAHA, KIKERE et BUTUHE ont vidés, leurs villages depuis 3 jours, selon le noyau, de la société civile dela place. Pendant ce temp, le chef du groupement MALIO est également en refuge, après cette occupation de mai-mai de son groupement. Le Mwami KASEREKA MUSANGANIA BWANANDEKE 3, a confirmé au téléphone de MOUSTAPHA KEMAL que, les FARDC ont mené une résistance, dans l’objectif de récupérer, toutes ces entités occupées par un groupe des mai-mai.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repris mercredi 23 novembre le contrôle des localités de Butuhe et Rwaha dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Dans le même chapitre, la police de Beni accuse des miliciens d'avoir abattu quatre policiers en l’espace de trois semaines, au Nord-Kivu. Selon le commissaire supérieur principal de la police au Nord-Kivu, Van Kasongo, deux policiers ont été tués à Butembo et deux autres à Rutshuru.
Cet officier de la police provinciale du Nord-Kivu a annoncé des enquêtes pour retrouver les auteurs de ces meurtres.
Il a déploré des attaques qui ont ciblé ces derniers jours des policiers au Nord-Kivu.
La nuit dernière, rapporte la même source, des miliciens Maï-Maï ont attaqué l’Etat-major du commissariat de la police à Kyondo, à environ 90 km de Beni. Ils ont kidnappé un policier qui a réussi à s’échapper.
Selon l’administrateur du territoire de Beni, ces Maï-Maï ont attaqué ce commissariat dans le but de se ravitailler en armes et munitions. Les policiers et les assaillants se sont tirés dessus pendant environ dix minutes avant que ces miliciens ne décrochent.
La semaine passée, le commandant du district de la police nationale à Oicha, a suspendu temporairement des positions de la police qui ont un petit effectif dans la chefferie de Bashu ainsi que dans d’autres entités du territoire de Beni.
Il a invité tous les policiers à se regrouper au niveau de leurs sous-commissariats et commissariats dans les grandes agglomérations pour éviter de se faire attaquer par des miliciens en quête d'armes et de munitions.
EN BUTEMBO, la réapparition des MAI MAI semblent être sponsorisé car ils ont leurs propres moyens pas pour le vol.
Butembo Godefroid Kambere Matimbya, maire-adjoint, se
demande si la réapparition des maï-maï "n'est
pas due à la conjoncture politique du moment".
Au marché de Rughenda, on les a entendu
déclarer vouloir déloger le président Joseph
Kabila le 20 décembre, date de la fin de son
mandat.
M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la
Constitution lui interdit de se représenter mais
son gouvernement n'a pas organisé d'élection à
temps et il entend rester en poste en vertu d'un
arrêt de la Cour constitutionnelle jugé de nul
effet par ses détracteurs.
Selon certains témoignages, les maï-maï
achetaient au marché "avec l'argent".
"Ils ont les moyens", s'inquiète selon Edgar Mateso, un de
la Coordination de la société civile de Butembo,
"on ne sait pas qui les organise" mais
"apparemment ils sont en train de se coaliser"
désormais hors de la ville.
Face à cette situation, 1892 ménages, soit à peu près 9460 personnes, c'est le nombre des déplacés qui étaient enregistrés en ville de Butembo, avant les derniers affrontements de Kikere/Butuhe, groupement Malio, Chefferie des Bashu, territoire de Beni. Depuis l'arrivée de nouveaux déplacés venus de RWAHWA, KAHAMBA, VURONDO, MUHILHA, KIKERE, BUTUHE... dans le même groupement, ce jeudi 24/11/2016, il est maintenant difficile de déterminer le chiffre actuel. Des malades qui dorment sans dîner sombrent dans l'agonie, des élèves incapables de payer leur scolarité,...
Toutes ces personnes restent sans assistance humanitaire.
Or, Butembo est maintenant entouré de plusieurs poches de troupes maï-maï à LUOTU comme à KYONDO ils ont ravi des armes aux policiers avant de se diriger dans le parc des Virunga.
À GOMA chef lieu dela province du Nord-Kivu, les travaux de construction du collecteur pour évacuer les eaux des pluies venant de l’aéroport de Goma lancés il y a maintenant une semaine par le gouverneur de province pourront finalement commencer dans une semaine. Cette précision est du directeur provincial de l’OVD (Office de Voirie et Drainage), NZONGO EKOMBO, tout en soulignant qu’ils sont encore dans le délai. Il a aussi révélé que les travaux vont se concentrer du côté du lac avant d’aller vers l’aéroport de Goma.
5. Confusion autour du terrain que devaient occuper les anciens combattants au Nord-Ouest de Goma dans le groupement KABALE KATAMBI. D’abord ce terrain se situe dans la chefferie de BUKUMU pendant que l’arrêté d’octroi dudit terrain parle de la ville de Goma. en plus, les anciens combattants parlent de 30 hectares pendant que la loi congolaise dispose qu’un gouverneur ne peut pas donner un terrain de plus de 10 hectares. Le ministre NZANZU KASIVITA de l’Urbanisme et habitat appelle les anciens combattants à la retenue avant l’aboutissementdes enquêtes.

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