Un fauteuil pour deux dans la chefferie de BUKUMU. Un nouveau chef y sera bientôt intronisé du nom de BUTSITSI KAHEMBE ISAAC à la suite de l’autre mwami LEBON BAKUNGU BAZIMA BIGARUKA KAHEMBE 4, lui, intronisé dimanche. Contrairement à la famille de ce dernier, l’autre famille rivale, BUTSITSI KAHEMBE dénonce l’intronisationdu Mwami LEBON BAKUNGU sur la colline LEMERA. Pour le porte-parole de la famille KAHEMBE, ABA KASIAMBA KAHEMBE, le vrai mwami KAHEMBE KABUGUNDA PAUL vivait et est mort sur la colline BUHIMBA. C’est son fils BIGARUKA qui avait fait déplacer son corps jusqu’à LEMERA et donc la colline royale de BAKUMU pour introniser un mwami n’est pas LEMERA mais plutôt BUHIMBA :

JOSEPH KABILA plus combatif que jamais. Dans son discours à la nation, le chef de l’Etat a dénoncé une frange de l’opposition qui veut prendre la nation en otage. Applaudi par les siens, le chef de l’Etat a prononcé son discours sur l’état de la nation où il a mis en garde le RASSEMBLEMENT qui pose des conditions aux consultations qu’il a demandées à la CENCO (Conférence Episcopale nationale du Congo). En effet, le RASSEMBLEMENT a accepté les bons offices de la CENCO à condition que la transition se passe sans le président KABILA. Pour le chef de l’Etat, cette alternative est tout simplement inacceptable. JOSEPH KABILA dit qu’il est le garant du bon fonctionnement des institutions et la république ne peut pas être pris en otage par une frange de sa classe politique. Il a promis nommer un premier ministre prochainement qui va conduire le pays aux élections. Et quant à lui, son avenir politique est réglé d’une manière satisfaisante dans la constitution qu’il ne violera pas.
3. Certains opposants ont dit se réunir d’abord pour analyser le discours de JOSEPH KABILA. Mais d’autres, comme ROGER LUMBALA qui a suivi le discours du chef de l’Etat depuis MOSCOU, nuance. Le président du parti politique Rassemblement des Congolais Démocrates et Nationalistes « RCDN » considère, en écoutant JOSEPH KABILA, qu’il a laissé une marge d’ouverture pour le dialogue et que son discours était plus politique, mais certaines ouvertures restent valables. Il ajoute qu’il n’y a que la constitution qui puisse conduire le pays dans la paix vers les élections.
4. La CENI Nord-Kivu a réceptionné ce mardi 14 tonnes et 338 kilos de matériels électoraux. Ce sont des kits de bureau et des outils de plastification des cartes d’électeurs. Le secrétaire exécutif adjoint de la CENI NORD-KIVU, MATTHIEU RUCHOGOZA, a précisé que c’est le premier lot de matériels achetés par le gouvernement congolais qui prépare l’enrôlement des électeurs ici au Nord-Kivu.
5. Les travaux du collecteur des eaux de la zone aéroportuaire de Goma jusqu’au lac en passant par le quartier MURARA, le rond-point CHUKUDU, le rond-point de JUSTICE, ont été lancés ce mardi et vont durer 8 mois. Le coût total de ces travaux est de 2 millions 900 mille dollars financé par la banque mondiale. Ce collecteur sera construit par l’entreprise SAFRICAS. Le coordonnateur national du PASAG « Projet d’Amélioration de la Sécurité à l’Aéroport de Goma, LAZARE DAKAHUDINO, a rassuré que ce projet arrivera à son terme et sera de bonne qualité car il y a un budget conséquent avec des services de contrôle. Confusion autour de l’arrêté du ministre national de l’enseignement supérieur et universitaire. En effet, depuis le 4 novembre THEOPHILE MBEMBA FUNDU a signé un arrêté interdisant de fonctionner 88 instituts supérieurs du Nord-Kivu les qualifiant de non viables ou fonctionnant sans autorisation. Le président de la conférence des chefs établissements supérieurs et universitaire du Nord-Kivu, le professeur JEAN-PAUL SEGIHOBE, a dit que cet arrêté était sorti avec des erreurs. Certaines institutions étaient visées pendant qu’elles remplissaient toutes les conditions, dit-il. L’arrêté du ministre est entrain d’être corrigé et sera publié après toilettage. JEAN-PAUL SEGIHOBE ajoute qu’il y a également d’autres institutions qui n’ont pas été touchées alors qu’elles ne remplissaient pas toutes les conditions.
3. En éducation, la sous-division RUTSHURU1 souffre de quelques tares comme le non respect des mesures prises par l’autorité de l’enseignement primaire et secondaire. Egalement, la gestion capricieuse des enseignants et du personnel dans les écoles privées ; mais aussi citons entre autres la non qualification des éducateurs à un certain niveau. Ces problèmes ont été révélés à la ministre de l’éducation ADELE BAZIZANE qui a entamé son itinérance en province par RUTSHURU ce mercredi.
4. La Société de Microcrédit Congolais SMICO vient de bénéficier d’un financement de 500 mille dollars de la part du fonds pour l’inclusion financière « FPM SA ». La signature de ce contrat de financement a été conclue ce mercredi à Goma. Pour le directeur général de SMICO, c’est grâce à sa bonne gouvernance de sa société que cette société financière agréée par la banque centrale du Congo depuis février 2015 a choisi de l’épauler dans sa tâche de rendre autonome même les ménages à faible revenu.
5. La restitution de l’accord issu du dialogue politique de Kinshasa continue à Goma. Cette fois-ci, c’est le parti politique UDCN (Union des Démocrates pour la Concorde nationale) de la ministre MAGGUY RWAKABUBA qui a voulu sensibiliser ses membres sur les acquis de cet accord. Maitre ALI KABENGERA, secrétaire exécutif fédéral de l’UDCN, qui dit avoir participé à plusieurs autres restitutions à Kinshasa, a su convaincre les membres de son parti que cet accord de la cité de l’OUA constitue la seule feuille de route pour aller aux élections en RDC.
6. La femme du premier infirmier de Goma à avoir ouvert un dispensaire privé.

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