Une nouvel attaque d'un groupe activistes des Maï Maï armés à Beni-Lubero selon un membre dela société civile en Ville de Butembo le dimanche 27 novembre 2016 : De nos collègues de la coordination territoriale de la société civile de Lubero, nous apprenons qu'un groupe des personnes non autrement identifiées et présumées être des maï-maï, a attaqué le matin de ce dimanche 28/11/2016 la localité de Luhanga, en groupement Itala, chefferie des Batangi, territoire de Lubero. Jusqu'à présent aucun bilan n'est encore disponible, ajoute notre source. Dans le même chapitre nous apprenons, par une source auxiliaire qu'un nouveau camp des présumés maï-maï vient d'être érigé à Vusavya à quelques 2km à l'Ouest de Musienene. La population qui se rendait au champ ce samedi 27/11/2016 était surprise de voir dans ce coin situé sur l'axe Musienene - Muhangi, près du cimetière principal de Musienene, des tentes occupées par des gens en nouvelle tenue militaire et lourdement armés. "N'ayez pas peur car, disaient-ils, nous sommes ici momentanément en attendant de prendre assaut sur la ville de Butembo". Cette situation crée de plus en plus de la torpeur dans le chef des habitants de Butembo qui se posent beaucoup de questions sur l'avenir de cette ville devenue aujourd'hui la cibles des groupes armés qui encerclent la ville ce dernier temps.

Dans la Ville de Butembo, une panique totale a été observée le samedi 26 novembre à Mavono après l’arrivée brutale de l’armée loyaliste dans cette partie.
Du coup, toutes les activités scolaires, champêtres et commerciales ont été paralysées à Mavono vendredi 25 novembre. Mavono est une cellule située au quartier Wayene, en commune Bulengera. La panique a été causée par la présence, dans ce coin de la ville, des militaires et d’un groupe des inconnus.
Les habitants ont différemment interprété les faits. Ils en ont témoigné au micro de Radio Moto. Un enseignant raconte par exemple que les élèves sont rentrés à la maison et que même certains parents sont passés retirer chacun son enfant.
Un autre habitant relate qu’on venait de les informer que l’ennemi est présent dans cette contrée.« Et pourtant, il n’y avait rien. On a juste vu des militaires FARDC débarquer brutalement ici. On pensait qu’ils sont venus s’affronter à un groupe d’hommes suspects aperçus ici. », témoigne encore un autre habitant.
Cette panique a été observée à Mavono après que la veille, l’information faisait état de l’abandon par les mai-mai des localités de Muhila et Rwahwa. Mais, la vraie destination de ces miliciens n’était pas bien connue. Des habitants de Butembo vivent ces jours dans une situation d’incertitude suite à la présence de plusieurs groupes des miliciens aux alentours de la ville. Un certains groupe des millitaires FARDC, indisplinnés, halte de plus au mépris de la dignité humaine, dans la journée du samedi 26 novembre 2016, selon la société civile de cette Ville situé dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo :
Il est vrai que nous soutenons les éléments Fardc dans son processus d'éradication des groupes armés et des milices sous toutes leurs formes mais nous condamnons très sévèrement le comportement de certains éléments envoyés sur terrain qui se livrent à la dégradation de la dignité humaine.
A titre illustratif :
1) Selon les informations diffusées à la RADIO MOTO BUTEMBO-BENI (RMBB) la soirée de ce samedi 26/11/2016, des éléments Fardc ont perquisitionné la Maison Shaloom des Charismatiques de Saba, quartier Kimbulu, commune BULENGERA à 12h de vendredi 25/11/2016. Ils ont intimidé ceux qu'ils ont rencontré en pleine prière, plaçant les canons de leurs fusils sur leurs têtes pour demander l'argent alors qu'ils sont allés chercher les maï-maï...;
2. Selon la même source, ces agent de l' sont entrés chez une certaines Mavira, vendeuse de la boisson, et sont partis avec la fille Mbambu jusqu'au camp militaire de Rughenda;
3. La même source renseigne toujours que deux jeunes garçons dont un mineur ont été arrêtés près du Tripaix Butembo au motif qu'ils étaient sales et portaient des jambières ...
4. Or depuis le 3 novembre 2016, lors des opérations de délogement des maï-maï du mont Carmel, la population ne cesse de dénoncer (même jusqu'aujourd'hui) le vol et le pillage des biens des habitants riverains du Mont Carmel
5. La même population (surtout des quartiers Rughenda et Kyaghala ) ne cesse de nous alerter sur le traitement inhumain dont elle est souvent victime, celui d'être déshabille en public au motif que ces agent de l' sont à la recherche des traces de scarifications (tatouages) alors ces signes ne constituent pas une raison suffisante d'appartenance au mouvement maï-maï.
A cet effet, nous appelons les autorités et la justice militaires de mener mener les enquêtes sur cette situation et de condamner les coupables pour éviter que la population ne détourne son soutien aux éléments Fardc. La police instaure des patrouilles simultanées dans les quatre communes « pour intervenir en temps record »
La Police Nationale Congolaise veut donc innover en termes de protéger les civils. Elle décide d’effectuer les patrouilles de manière simultanée dans toutes les communes de Butembo. L’intervention de la police pouvait tarder du moment où un habitant d’un coin pouvait appeler les patrouilleurs de la PNC alors qu’ils sont à l’autre extrême. Au même moment, les quatre communes auront chacune un numéro vert.
Cette fois, la police pense avoir choisi la bonne en procédant à la patrouille simultanée. Le colonel Richard MBAMBI l’a affirmé ce vendredi au cours d’une interview avec la presse locale.
« Nous avions une seule unité pour patrouiller dans toute la ville. J’ai finalement conclu que c’était difficile et moins efficace pour maitriser la situation en cas d’intervention. Parce que lors que la population appelle la police à Bwinyole alors que celle-ci est à Kangothe, la police arrive en retard. C’est ainsi que d’une façon simultanée, les patrouillent se dérouleront désormais dans toutes les quatre communes », annonce le commissaire supérieur principal.
Le colonel Richard Mbambi ajoute que pendant que la police patrouillera à Vulamba, une autre unité sera à Kimemi, à Bulengera et à Mususa.
Entretemps, chaque commune sera bientôt dotée d’un numéro vert pour raison de renforcer la sécurité.

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