Voici ce qu'a esquissé l'administrateur du territoire de Lubero, monsieur Bokele Djoy, après l'attaque du camp des réfugiés Hutu de LUHANGA : "Il n'y a pas un conflit internithique entre Nande et Hutu. Il s'agit des bandits qui tuent et accusent les Yira (nande). On se sera trompé lourdement de cible, parce qu'aucune réunion n'a été tenue par les Nande où ils ont décidé de tués des gens, donc KAVOTA, NICAISE KIBELBEL,... doivent éviter d'accuser les nandes, je ne suis pas Nande mais je dirige sur le sol de nande sans aucune difficulté, et les nandes n'ont pas de milices :

Le gouverneur du Nord-Kivu a déclaré ce mardi 29 novembre 2016 le sud du territoire de Lubero milieu «sans armes», à l’issue d’une visite conjointe effectuée avec la Monusco à Luhanga. Dans son adresse devant les habitants de Luhanga, Julien Paluku a annoncé l’«arrivée sur le lieu du drame, d’une unité de police militaire pour renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens».
«La grande décision que nous annonçons est qu’à dater de ce jour,nous déclarons le sud de Lubero sans armes c-à-d, nous ne voudrons plus voir d’armes à Lubero. Seule l’armée et la police sont autorisées de détenir des armes. L’armée et la police sont autorisées à tirer sur quiconque détiendrait illégalement une arme. Que les Ong de défense des droits de l’homme nous laissent tranquilles. On ne peut pas accepter que 30 ou 40 personnes meurent cause des petits bandits. Imaginez, le général nous dit que ces bandits détiennent des armes puissantes telles que PKM (…). Nous vous annonçons qu’un renfort militaire est en route depuis Goma. Ces militaires vont arriver ici dans les prochaines heures. Tous les groupes armés, Mai-Mai, FDLR… seront traqués sans distinction»
L’autorité provinciale annonce également le déploiement à Lubero des représentants des communautés dans la zone pour lancer les dialogues sociaux en vue de la réconciliation des communautés déchirées par les événements tragiques.
«Je vous annonce l’arrivée ici de la délégation du barza intercommunautaire,Toutes les ethnies du Nord-Kivu sont représentées ici pour dire que nous tous luttons contre le tribalisme.
Julien Paluku a également confirmé le bilan provisoire de 30 personnes tuées lors de l’attaque des Mai-Mai Mazembe le week-end dernier à Luhanga. Nord-Kivu : Le gouvernement provincial arrête des mesures urgentes au sujet des massacres de Luhanga
Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a urgemment tenu une réunion de sécurité ce lundi 28 novembre autour de la situation qui prévaut à Luhanga dans la partie Sud du territoire de Lubero. C’était sous la présidence du gouverneur de province qui est directement revenu en province ce même lundi.
Le compte rendu de cette rencontre indique que cette rencontre visait à mettre sur pieds certaines mesures visant à endiguer ce genre de situations qui endeuillent la province. Le gouvernement province déplore cette surprise désagréable qu’il attribue au groupe Mai-mai Guidon opérant sous le label des Mai-mai Mazembe. Le bilan donné au cours de cette rencontre sécuritaire fait état d’une dizaine d’assaillants tués, 29 morts et une dizaine de disparus. Après analyse, le conseil provincial de sécurité dit avoir compris que cette situation est due à la présence des groupes armés à la recherche d’allégeance des communautés, mais aussi au nombre insuffisant des agents de l’ordre.
Le gouvernement provincial vient de décider entre autres de dépêcher sur place à Luhanga une commission mixte en vue d’inhumer en toute dignité les personnes tuées dans cette incursion. Il décide aussi de déployer à Luhanga des éléments de la police militaire en vue d’y restaurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Une équipe de l’auditorat militaire se rendra aussi dans cette localité en vue d’enquêter sur ces actes et en déterminer les auteurs. Le gouvernement provincial appelle toutes les communautés vivant dans cette contrée à ne pas tomber dans le piège de l’ennemi qui cherche à tout prix à créer une haine tribale entre les communautés. Territoire de Beni : Les activités ont repris à Butuhe, sauf dans des écoles
Si les activités commerciales se sont déroulées normalement dans les marchés de Muhila et de Butuhe ce lundi 28 novembre, les cours n’ont pas repris dans les écoles de Butuhe et environs lundi 28 novembre. Seules les autorités scolaires et les enseignants ont été visibles dans des cours scolaires.
Selon un enseignant de l’école primaire ALOY Butuhe contacté par Radio Moto Butembo-Beni, les élèves ne se sont pas présentés à l’école car se trouvant encore dans des lieux de refuge depuis les affrontements entre les éléments loyalistes et les combattants maï-maï la semaine dernière à KIKERE. Comme une accalmie s’observe actuellement sur l’axe Butuhe-Rwahwa, les autorités scolaires de cette partie du territoire de Beni demandaient aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école à partir de ce mardi 29 novembre.
Des cas d’insécurité encore enregistrés
Pendant ce temps, des hommes armés ont investi certaines maisons à KASINGA, village situé sur l’axe VULINDI-BUTUHE. Ici, ils ont blessé à la tête une femme et emporté des animaux de la basse cours ainsi que d’autres biens. Ce fait s’est passé la nuit de dimanche à ce lundi 28 novembre. Par ailleurs dans le village de KIWATA toujours dans le groupement Malio en territoire de Beni, une femme a été calcinée et sa cuisine incendiée par les habitants ce lundi 28 novembre.
La population l’accuse d’être à la base de la mort d’une autre femme mercredi de la semaine dernière.

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