A l’occasion de la 68èmeannée de la journée internationale des droits humains, le GADHOP salue les avancées remarquées ces dernières années à travers certains pays du monde à améliorer la situation des droits humains. En RDC, quelques avancées peuvent être saluées : - La promulgation de la loi sur la parité renforçant ainsi la participation de la femme au meme ne titre que l’homme à la prise des décisions, - Le code de la famille modifié qui reconnait certains droits de la femme, jadis foulés aux pieds par les lois antérieures, - La mise en place de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, etc... :

Le Groupe d’Associations de Défense des droits de l’homme et de Paix, GADHOP a rendu public un communiqué de presse sur le droit del'homme en Rdc. Dans ce document dont nous avons reçu une copie, le GADHOP peint un tableau sur la problématique des droits de l’homme. Elle salue d’emblée les avancées remarquées ces dernières années à travers certains pays du monde dans l’amélioration de la situation des droits humains.
En RDC, le GADHOP salue entre autres la promulgation de la loi sur la parité renforçant ainsi la participation de la femme au même ne titre que l’homme à la prise des décisions, la modification du code de la famille. Ce code reconnait déjà certains droits de la femme, jadis foulés aux pieds par les lois antérieures. A cela, le GADHOP ajoute la mise en place de la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Ce groupe d’associations déplore au même moment qu’à l’approche de la fin du 2èmeet dernier mandat de Joseph Kabila, on observe certaines pratiques telles que l’interdiction des marches pacifiques et manifestations politiques et la fermeture de certains médias promouvant la voix discordante.
Des violations flagrantes
Le GADHOP regrette par ailleurs que ces 2 dernières années, le Nord Kivu et particulièrement les Territoires de Beni, Lubero, Rutsuru, Villes de Butembo et Beni aient connu des actes attentatoires aux dispositions de la Déclaration des droits humains de suite d’un contexte des conflits armés. Il cite les massacres et différents actes d’homicides, le pillage des biens en contexte des conflits armés, le pillage des biens dans des structures sanitaires en Territoire de Beni au Centre de Santé Vurondo, Kahamba et dans plusieurs structures sanitaires de la zone de Santé d’Oicha.
Le GADHOP déplore aussi le fait que le droit de circuler librement et de s’installer dans la zone de son choix soit privé à nombreuses personnes. Des citoyens sont forcés aux déplacements comme c’est le cas actuellement au Nord Kivu pour les habitants de Luhanga au Sud Lubero, Kahamba, Vurondo, Kivira, Rwahwa, Vulelembire, Vuhesi et ailleurs. A Cela s’ajoute le viol et des arrestations arbitraires sans oublier les menaces contre les défenseurs des droits de l’homme, peut-on lire dans cette déclaration.
- Interdiction des marches pacifiques et manifestations politiques,
- Fermeture de certains médias promouvant la voix discordante,
Ces 2 dernières années, le Nord Kivu et particulièrement les Territoires de Beni, Lubero, Rutsuru, Villes de Butembo et Beni ont connus des actes attentatoires aux dispositions de la Déclaration des droits humains de suite d’un contexte des conflits armés :
- Le droit à la vie foulé aux pieds par des auteurs des massacres et différents actes d’homicides,
- Les droits à la propriété est privée à nombreuses personnes dont les biens ont été pillés en contexte des conflits armés dans la grande violation aussi du droit international humanitaire.
- Le droit à un niveau de vie suffisant pour l’assurance de la santé est violé de manière flagrante ! Butembo : L’exposé du Colonel Richard MBAMBI sur le rôle de la police pour une bonne gouvernance
C’est sur ce thème que s’est clôturé vendredi 9 décembre 2016 à Kasongomi l’atelier organisé par le Bureau Diocésain pour le Développement BDD Butembo-Beni. Pour ce troisième et dernier jour, le colonel Richard MBAMBI KINGANA KITA BAKULU, commissaire supérieur principal de la PNC Butembo a développé un thème portant sur les rôles de la police nationale congolaise dans la gouvernance publique.
Dans son exposé, le commandant urbain de la PNC en ville de Butembo a signifié que le rôle principal de la police est de contribuer à la tranquillité publique. Parmi les défis auxquels la police fait face, le colonel MBAMBI KINGANA a déclaré que nombreux parmi les habitants sont ceux qui méconnaissent le rôle de la police et qui ne fournissent aucun effort pour le saisir. Il a ajouté nombreuses personnes confondent aussi le policier au politicien. Pour trouver solution à ces divers problèmes, l’intervenant du jour a demandé qu’un dialogue permanent soit instauré entre les acteurs étatiques et les différentes couches de la population à ce sujet.
Le satisfecit
Les participants à cet atelier qui a duré trois jours se sont montrés convaincus d’avoir discuté des choses qui vont contribuer à améliorer le vécu de la population par un dialogue permanent entre autorités publiques et acteurs de la société civile. A la fin de cet atelier, Gustave KAMBALE NGAHINGA, coordonateur du projet dans lequel cet atelier a été organisé, s’est félicité du déroulement des activités.
Cette formation s’est tenue à l’intention des différents représentants des organisations de la société civile avec les autorités locales.C’était dans le cadre du projet de renforcement des capacités des organisations de la société civile et des mécanismes de concertation avec les autorités locales sur la réduction de la pauvreté et le développement durable.

Commentaires