Àl'Est dela République Démocratique du Congo, population de Butembo et environ traverse une période très difficile, ce dernier temp : Les mois de septembre, octobre et novembre 2016 auront été un véritable calvaire pour les habitants de Butembo et ses environs. En effet, les organisations de la société civile ont enregistré plus de 99 cas de violence sexuelle dont plus de19 en septembre, plus de 43 en octobre et plus de 37 en novembre 2016. Les victimes sont essentiellementdes filles mineures dont l'âge varie entre 12 et 17 ans et quelques fois des femmes majeures. Les faits sont commis la nuit par des hommes en armes à feu ou blanches (machettes) qui, pendant la commission de ces forfaits, se voilent les visages pour ne pas être identifié. Ces assaillants se livrent à l'extorsion de biens de grande valeur comme l'argent, des téléphones, quelques fois des écrans, des ordinateurs, des radios, des habits,... Certains acteurs de la société civile qui essayent de dénoncer ces faits sont victimes de multiples menaces sécuritaires de tous genres. Par ailleurs, les habitants des périphéries de la ville de Butembo, zones où s'effectuent les opérations de ratissage des maï-maï, continuent à décrier le vol des biens par certains éléments FARDC dans les zones d'opérations. Des animaux de la basse cour et le petit bétail (chèvres, moutons, porcs...) ne sont pas épargnés : ils sont emportés par ces militaires incontrôlés qui vont jusqu'à casser les portes des maisons abandonnées par la population fuyant des affrontements entre FARDC et maï-maï. Pendant ce temps, le nombre des déplacés non assistés ne cesse de croître en ville alors que les menaces sécuritaires continuent à peser sur Butembo et ses environs. A cet effet, nous demandons 1) Au parquet et à l'auditorat militaires: d'ouvrir les enquêtes sur ces faits afin d'identifier les auteurs de ces actes qui doivent répondre de leurs actes pour éviter que la population ne rompe le mariage entre civils et militaires; 2) A l'État congolais : de prendre la situation sécuritaire de l'Est au sérieux et d'indemniser les victimes de ces exactions en les remettant dans leurs droits; 3) Aux ONG humanitaires et aux personnes de bonne volontés: de venir en aides des victimes qui vivent dans des conditions très précaires ; 4) A la population : de barrer la route à tout ennemi de la paix en se désolidarisant de tous ceux qui sèment de l'insécurité.

Selon l'ONU, la situation sécuritaire se détériore depuis des mois au Nord-Kivu: dans les territoires de Beni, Lubero, Masisi, Rutshuru et Walikale, les enlèvements de travailleurs humanitaires et de civils et les attaques contre des convois ont augmenté, forçant souvent les organisations humanitaires à retarder l'acheminement de l'aide ou à suspendre ces opérations.
Des milliers de civils paient un lourd tribut à la violence. Depuis octobre 2014, Beni et ses environs ont été frappés par une série de meurtres et de violations des droits de l'homme. Dans le sud de Lubero, la semaine dernière, des affrontements armés ont éclaté dans le village de Miriki, faisant 18 morts. Plus de 70.000 personnes ont été déplacées dans le sud de Lubero depuis la mi-novembre 2015.
» Quand des organisations humanitaires chevronnées comme MSF décident de quitter une zone pour des raisons de sécurité, cela signifie que la situation est très préoccupante «, a déclaré M. Paulsen.
Face à ce climat instable et dangereux, OCHA appelle toutes les autorités congolaises et tous les acteurs concernés à améliorer la situation sécuritaire ! La dynamique des conflits ethniques au Nord-Kivu : Depuis quatre décennies, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) subit des conflits ethniques récurrents. Contrairement à ceux des provinces du Sud-Kivu et de l’Ituri, ces conflits au Nord-Kivu, remontant au début des années 1960, présentent une double dimension, à la fois inter et intra-ethnique.Ils ont pris de l’ampleur avec le déclenchement de la "guerre kanyarwanda. Seul le pôle ethnique Lubero-Beni a pu se maintenir sans changement au cours de ces événements ; les deux autres (Goma-Masisi-Walikale et Rutshuru) ont été complètement déstabilisés principalement à cause de l’impact négatif de ces événements sur le groupe banyarwanda. La majorité des Tutsi de ce groupe vivent encore au Rwanda, tandis que les Hutu ont payé cher leur alliance avec les forces négatives au cours de la première guerre.
*.
Les conflits ethniques ont changé de nature : pour le moment, la problématique politique de ce conflit se situe au niveau régional, avec l’implication militaire du Rwanda et de l’Ouganda au Congo. Dans les territoires de Masisi et de Walikale, le premier facteur des tensions ethniques, à savoir les litiges fonciers, est actuellement oublié pour deux raisons : les Banyarwanda sont en exil et la guerre continue dans cette zone, entre les troupes du RCD-Goma et les milices ethniques mayi-mayi appuyées par les forces hostiles rwandaises (Interahamwe et ex-FAR). Des pistes de solution, selon trois scénarios
26
Comme on vient de le voir, les conflits ethniques dans cette partie de la RDC ont des dimensions multiples et demeurent d’une grande complexité, étant donné le nombre d’acteurs impliqués dans une situation politique précaire toujours traversée présentement par le pays. C’est dire qu’il n’existe pas, dans le contexte actuel, de solution miracle à proposer ; tout règlement de ces conflits doit être envisagé selon trois scénarios quant à l’avenir politique du Congo.
Première hypothèse, un règlement dans une RDC réunifiée
27
Une première hypothèse suppose que le processus de paix en cours en RDC réussisse, c’est-à-dire que l’on aboutisse effectivement à la réunification du pays sous l’autorité des institutions de transition congolaises, dont le processus de mise en place s’est achevé le 22 août 2003 avec l’installation du Parlement de transition à Kinshasa, aux termes de l’Accord global et inclusif signé le 17 décembre 2002 à Pretoria sous la double médiation de l’Organisation des Nations unies (ONU) et de l’Afrique du Sud.
28
Dans ce contexte, la commission de réconciliation nationale prévue dans les accords de Lusaka devra être mise en place et surtout être opérationnelle dans l’est du Congo. Deux types d’actions sont à mener. Premièrement, un acte politique au niveau national s’impose afin d’empêcher (par criminalisation) le développement de la campagne haineuse envers les minorités ethniques (Banyamulenge, Banyarwanda et Hema) dans l’est du pays. Mais cela, suppose, au préalable, deux conditions : une reconnaissance de la discrimination (par remise en cause illégale de la nationalité congolaise) exercée sur les deux premiers groupes des minorités ethniques précités ; l'engagement de la part des dirigeants du pays.
Dans le térritoire de Mambasa, en Ituri, la traque de tous les défenseur des droits humains de L'ONG DH CRDH BABILA BABOMBI continues par les militaire FARDC, motif Il denoce la situation sécuritaire qui se dégrade de jour au jour par les kidnapping, pillage, extaurssion des biens, de la population, vol a main armer par les hommes vetus a tenue militaire, avec armes a feu, à groupement BANGOLE makumo, plus prés à L'EST dans le village app MAKELE, nous venons de l'apprandre que le chef de sous antennes CRDH MAKELE est aux arrêts, le 05 déc 2016, par les militaires et viennes d'être transféré à Bela, et l'autre est, dans la cachette.

Commentaires