Après le dernier nouveau carnages dans la région de Beni : le bilan revu à la hausse (25 morts) :

Ce bilan est revu à la hausse, contrairement aux neuf morts annoncés samedi 24 décembre, indique l’administrateur du territoire de Beni Amisi Kalonda. Mais il précise que ce bilan reste provisoire.
L’administrate ur du territoire de Beni invite les populations vivant dans les villages non couverts par l’armée à les quitter. Ces populations « sont priées de se rendre dans des villages protégés par des positions des FARDC », indique-t-il.
Réagissant à cette nouvelle tuerie, le président de la société civile de Beni-ville, Gilbert Kambale se dit consterné :
«C’est vraiment la consternation. Nous passons cette fête de noël dans le deuil. Nous sommes dans une situation difficile et on se demande comment les élections vont se passer au moment où les gens sont en train d’être tués et d’autres en train de fuir leurs villages».
Le capitaine Mack Azukayi, porte-parole des opérations Sokola I, confirme l’information de ce massacre. Il renseigne qu’au cours des poursuites des assaillants, l’armée a tué 4 présumés rebelles et récupéré deux armes et une machette. cinq personnes dont vingt et un civils et quatre rebelles ADF ont été tuées samedi 24 décembre dans plusieurs villages situés dans les environs d’Eringeti dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), notamment à Mapini, Maitatu et Baobab au cours d’une attaque perpétrée par des présumés rebelles ougandais ADF. Territoire de Beni: Les FARDC affirment avoir tué quatre rebelles de l’ADF près de Mayimoya
C'était au cours d'une opération que les forces loyalistes ont mené, samedi 24 décembre 2016, contre les rebelles de l'ADF à Ndombi à l'Ouest de Mayimoya, une localité située à 13Km d'Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. C'était au lendemain d'un nouveau massacre de neuf civils à Manzamapini, Mapiki, Baoba, trois villages situés à l'Ouest de Mayimoya.
Selon le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sokola I, l'armée a tué quatre présumés rebelles Ougandais de l’ADF au cours de cette opération. Les forces loyalistes ont aussi récupéré deux armes et une machette.
Ces présumés ADF ont été neutralisés au cours d'une opération de poursuite menée par les FARDC après ce nouveau massacre, a poursuivi le capitaine Mak Hazukay.
Pour sa part, la société civile du groupement Bambuba-Kisiki qui confirme la nouvelle temoigne que certaines victimes ont été tuées à la machette et les autres par balles.
C’est vers 10 heures du matin que des présumés ADF ont fait incursion dans un champ de palmiers, rapportent les mêmes sources. Les assaillants auraient trouvé des paysans en pleine récolte de noix de palme.
Le capitaine Mak Hazukay indique que jusque ce dimanche, les FARDC poursuivent la traque de ces assaillants. Depuis le 16 janvier 2014 le FRDC ont lancé des opérations SOKOLA, le territoire connaît les affres de la guerre où on enregistre des pertes en vies humaines depuis septembre jusqu’à nos jours. L’ennemie ADF a changé son mode opératoire il a opté pour le terrorisme contre la paisible population.
Cette situation provoque un déplacement massif de la population, plusieurs village détruit, la pauvreté s’accentue ; la population ne sait plus se prendre en charge (Santé, Eduction), le tissus social est déstabilisé face à cette situation la population est appelé à vivre au jour le jour.
Sur le plan de l’éducation (école détruites, occupation des écoles par les déplacés notamment à OICHA et à MBAU
L’agriculture n’est plus pratiquée au risque d’être égorgé.
Les difficultés des services de Sécurité :
*.La police n’est pas équipée avec un effectif insuffisant, pas de moyen de locomotion, pas d’arme
*.L’ANR qui n’a pas de moyen de communication et de transport vu l’étendue du territoire
*.L’autorité territoriale déconcentrée.
La population est abandonné à son triste sort et aimerai que la situation soit décanté hélas elle contribue à apporter sa collaboration à l’armée (bien qu’elle est dans le désespoir. Il y a des efforts de traquer l’ennemie bien qu’il ait un appui des quelques compatriotes. Territoire de Beni : la police promet maintenir ses dispositifs dans les coins chauds de la cité d’Oicha
Le commandant de la police nationale congolaise en territoire de Beni promet maintenir jusqu’à la fin de la période festive les dispositifs sécuritaires de la police placés depuis le 18 décembre dernier dans les coins chauds de la cité d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
Le commissaire supérieure principale Jean Pierre Wumbi a fait cette annonce mardi à la presse au lendemain de la manifestation que les jeunes ont organisé dans cette cité dans la nuit du 19 décembre 2016 pour réclamer le départ du président de Joseph Kabila dont le mandat théorique a pris fin à 00 heure de ce 19 décembre.
Il passe que cela pourrait aller même jusqu’à la clôture des opérations de révision du fichier électoral au regard de la situation politique actuelle imprévisible.
Le colonel Jean Pierre Wumbi en appelle au civisme pour éviter le bain de sang dela population victimes de plus.

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