Au moins 5 otages enlevés dernièrement par des rébélles du groupe ADF-NALU, ont été libérés par les millitaires Fardc lors d'un combat, entre les soldats loyalistes, et ce même rébélles, dans la journée du mercredi 28 décembre 2016, dans la partie Nord-Ouest du térritoire de Beni, vers l'Est dela République Démocratique du Congo d'où, l'armée congolaise (FARDC) a annoncé, à travers l’opération Sokola 1, la libération d’au moins cinq otages des mains des rebelles ougandais ADF dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), selon Mac Azukay, le porte parole d'opération Sukula 1 :

«Trois otages dont deux femmes libérés mercredi 28 décembre par les Fardc des griffes des Adf qui avaient tué nos compatriotes près de Samboko et Ngahunde (Province de l’Ituri) sont arrivés ce matin à Eringeti. D’autres otages ont préféré regagner leur milieu naturel», indique le porte-parole de l’armée.
Le capitaine Mak Hazukay annonce la publication imminente du bilan des otages libérés des mains des ADF à Beni au cours de l’année 2016
«Je vais mettre à la disposition du public les statistiques des personnes libérées par l’armée. Nous avons également pris des dispositions en cette période de fin d’année. Samboko et d’autres localités attaquées l’autre fois étaient pourtant sécurisées mais l’ennemi a débordé vers la province voisine de l’Ituri»
L’opération Sokola 1 dit également établi une étroite collaboration avec les unités de l’armée opérant en Ituri en vue d’étouffer la progression des ADF dans la forêt. L’armée congolaise (FARDC) annonce, à travers l’opération Sokola 1, la libération d’au moins cinq otages des mains des rebelles ougandais ADF dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Selon le capitaine Mak Hazukay, porte-parole militaire dans la région, les personnes libérées ont été kidnappées par les assaillants en début de cette semaine dans la localité de Samboko, à une quarantaine de kilomètres au Nord-Est de Beni-ville. Dernièrement, les FARDC on affirmés avoir tué quatre rebelles de l’ADF près de Mayimoya
C'était au cours d'une opération que les forces loyalistes ont mené, samedi 24 décembre 2016, contre les rebelles de l'ADF à Ndombi à l'Ouest de Mayimoya, une localité située à 13Km d'Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. C'était au lendemain d'un nouveau massacre de neuf civils à Manzamapini, Mapiki, Baoba, trois villages situés à l'Ouest de Mayimoya.
Butembo : Le taximan fusillé devant la base de la MONUSCO toujours sans traces
L’on ignore jusqu’à présent son identité. Il s’agit de ce taximan dont qui a tenté de forcer les barrières présentes devant la base de la MONUSCO depuis que les casques bleus se sont affrontés, aux côtés des forces de l’ordre, à un groupe de mai-mai. Ces échanges des tirs très nourris avaient coûté la vie à un casque bleu et blessé d’autres. Le geste de ce conducteur de moto taxi que l’on qualifie d’imprudent a occasionné le crépitement des balles le matin de ce lundi 26 décembre.
Radio Moto Butembo-Beni est allée s’imprégner de son identité à la Police, à la MONUSCO et dans des structures sanitaires de renom de la ville de Butembo mardi 27 décembre mais rien n’a filtré de cette enquête qui s’est révélée sans succès.
Selon des sources policières commises à la MONUSCO, le taximan avait essuyé des balles dans ses bras après avoir franchi par force la première barrière de la MONUSCO en voulant se rendre au centre ville. Arrivé au niveau de la Compagnie Mobile d’Intervention, CMI, il a encore échappé au contrôle des éléments de l’ordre. Finalement, ce jeune homme a été aperçu par des casques bleus de la MONUSCO qui ont directement tiré des balles réelles. Le taximan a laissé derrière lui sa moto et a pris la direction du centre-ville.
Les sources médicales rencontrées dans trois structures sanitaires ont nié la présence d’un patient qui serait blessé sur ses bras. A la MONUSCO par contre on indique que la mesure portant interdiction de passage devant des installations de la mission onusienne ne sera levée qu’après les festivités de Noel 2016 et de Nouvel an 2017.« C’est pour des raisons sécuritaires… »,a-t-on appris.
A Butuhe, FARDC et mai-mai se regardent en chiens et chats ! La population en souffre…
Des habitants de Butuhe ont passé une journée très agitée ce mardi 27 décembre. A la base, le passage des maï-maï près des positions FARDC à KIKERE, suivi des crépitements des balles.
Selon notre source, ces miliciens sont venus de Punza, à l’ouest de Butuhe. Leur objectif serait de ravir des armes aux éléments FARDC basés à Butuhe-centre et à Kikere. Les éléments de l’armée loyaliste ont crépité des balles et pourchassé l’ennemi jusque dans son lieu de provenance.
Pris de panique, des habitants se sont enfui dans la brousse et dans d’autres lieux supposés calmes. L’incertitude a commencé vers 8 heures 30 minutes de mardi. Jusque 14 heures, la localité de Butuhe était vidée de ses habitants. Les FARDC qui pourchassaient l’ennemi ont arrêté un infirmier à Punza. Il s’agit d’un certain Kamwira Mage qui n’est pas encore retrouvé. Notre source renseigne que des habitants regagnent petit à petit leurs villages depuis l’après-midi de ce même mardi. Mais d’autres qui redoutent un éventuel accrochage entre les miliciens et les FARDC préfèrent rester dans leurs lieux de cachette respectifs.
Certains restent en brousse, d’autres à Kitovo et d’autres encore à Butembo où ils se sont refugiés. Il faut noter que la surmilitarisation de la localité de Butuhe cause aussi bien de la peur que d’espoir dans le chef des habitants de ce chef-lieu du groupement Malio, dans le Bashu.

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