Beaucoup de mobilisation, au sein des quelques acteurs politique del'opposition, avant, le 19 décembre 2016, pour l’éveil de conscience en République Démocratique du Congo doit désormais être pris en compte. La diversité de la manière dont cette mobilisation jaillit et la spontanéité par laquelle cette campagne embrasse le pays sont des signes manifestes que les esprits sont prêts à affronter toutes sortes d’adversité sur le chemin du changement attendu au 19 décembre prochain. ci-après un schéma que propose la LUCHA à cet effet : La LUCHA lance un appel à la résistance à partir du 19 décembre 2016, énumère la série d’actions citoyennes à entreprendre à cet effet en application de l’article 64 alinéa 1er de la constitution, et publie une liste de 35 principaux prédateurs de la démocratie et des droits de l’Homme en RDC, dont les biens et avoirs doivent être saisis. Au nom de l’Article 64 de la Constitution de la R.D. Congo, chaque congolais devrait faire preuve du patriotisme, et personne ne devrait se soustraire à cet élan général qui doit porter le pays vers une ère nouvelle, celle qui est appelée à s’ouvrir dès le 20 décembre prochain. Il est nécessaire de prouver dès maintenant que la misère, les massacres, l’oppression de tous genres, la corruption, les détournements, le pillage des ressources naturelles et du trésor public, le sacrifice des intérêts des nationaux au profit de l’étranger etc. et ceux qui s’efforcent de les imposer n’auront jamais le dernier mot sur le destin du peuple congolais :

Dans le térritoire de Beni, ont est vers, HUUU après l'annonce du rassemblement territoire de beni de l'_organisationd'une marche le 20_decembre pour demander le depart du president kabila a lui influgeant, un carton noir ! Pour sa part administrateur du Bernard amisi kalonda declare qu'il n'acceptera aucune manifestation, sur son entité car lui il ne pas sous mandat, il appel le rassemblement ala retenue. Dans le même sujet, Joséph Kabila appelle le Rassemblement à lancer un message d’apaisement le 19 décembre 2016 ! C'est à l’issue de l’audience qu’il a accordée ce lundi 5 décembre à la délégation de la CENCO conduite par son président l’archevêque de Kisangani Marcel Utembi, le président en a profité pour demander aux parties et organisations qui prônent la violence de lancer un appel à l’apaisement. Il l’a dit via un communiqué signé par son directeur de cabinet Néhémie Mwilanya.
Au Sud du térritoire de Lubero toujours au Nord-Kivu, 19 mai-mai ont été appréhendés ce lundi dans la région de LUHANGA. Ils seraient auteur du massacre dimanche dernier des déplacés de guerre dont le bilan faisait état de 29 morts et 11 portés disparus. Le président de la communauté hutu de la RDC, l’ex sénateur et ministre honoraire JEAN SEKABUHORO, demande que justice soit faite, que ces mai-mai appréhendés soient punis et même le hutu attrapé avec une arme dans le camp des rescapés soit interrogé avec le même groupe des mai-mai. Pour JEAN SEKABUHORO un malfrat n’a pas de communauté ni de tribut.
Retour progressif de la population dans la région de Luhanga au Sud-Lubero. Maître Fataki Waluhindi, président du Barza (Conseil) intercommunautaire du Nord-Kivu, a affirmé ce lundi 5 décembre que la population ayant fui les récentes agitations au Sud du territoire de Lubero, a commencé à retourner progressivementdans leurs villages respectifs. C’était au sortir d’une séance d’échanges avec le gouverneur de province, Julien Paluku Kahongya à son cabinet de travail. La présence des FADC et de la police ont rassuré cette population à pouvoir rentrer dans leurs villages, a enfin noté Maitre Fataki Waluhindi.
A noter que dans la nuit du 26 au 27 novembre écoulé, des miliciens identifiés comme ceux de la coalition Mazembe-Guidon avaient fait éruption dans un camp des déplacés de Luhanga d’où ils se sont livrés à des tueries aveugles de pauvres civils sans moyen de défense. Trente (30) personnes dont un milicien avaient été tuées à l’issue de cette attaque ignoble. Le barza intercommunautaire a fourni des recommandationsau gouverneur de province entre autre l’assistance en vivres et produits pharmaceutiquesaux retournés l’identification de toute la population et la désignation d’un responsable administratif représentant du gouverneur à la tête de cette entité.
Butembo et ses environs la population et traverse une période très difficile selon un membre dela société !
Les mois de septembre, octobre et novembre 2016 auront été un véritable calvaire pour les habitants de Butembo et ses environs. En effet, les organisations de la société civile ont enregistré plus de 99 cas de violence sexuelle dont plus de19 en septembre, plus de 43 en octobre et plus de 37 en novembre 2016.
Les victimes sont essentiellementdes filles mineures dont l'âge varie entre 12 et 17 ans et quelques fois des femmes majeures. Les faits sont commis la nuit par des hommes en armes à feu ou blanches (machettes) qui, pendant la commission de ces forfaits, se voilent les visages pour ne pas être identifié. Ces assaillants se livrent à l'extorsion de biens de grande valeur comme l'argent, des téléphones, quelques fois des écrans, des ordinateurs, des radios, des habits,...
Certains acteurs de la société civile qui essayent de dénoncer ces faits sont victimes de multiples menaces sécuritaires de tous genres.
Par ailleurs, les habitants des périphéries de la ville de Butembo, zones où s'effectuent les opérations de ratissage des maï-maï, continuent à décrier le vol des biens par certains éléments FARDC dans les zones d'opérations. Des animaux de la basse cour et le petit bétail (chèvres, moutons, porcs...) ne sont pas épargnés : ils sont emportés par ces militaires incontrôlés qui vont jusqu'à casser les portes des maisons abandonnées par la population fuyant des affrontements entre FARDC et maï-maï.
Pendant ce temps, le nombre des déplacés non assistés ne cesse de croître en ville alors que les menaces sécuritaires continuent à peser sur Butembo et ses environs.
A cet effet, nous demandons
1) Au parquet et à l'auditorat militaires: d'ouvrir les enquêtes sur ces faits afin d'identifier les auteurs de ces actes qui doivent répondre de leurs actes pour éviter que la population ne rompe le mariage entre civils et militaires;
2) A l'État congolais : de prendre la situation sécuritaire de l'Est au sérieux et d'indemniser les victimes de ces exactions en les remettant dans leurs droits;
3) Aux ONG humanitaires et aux personnes de bonne volontés: de venir en aides des victimes.

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