Guerres tribales entre les HUTU et les NANDE, à répétition, dans la partie Est dela République Démocratique du Congo qui en sortira vainqueur? A mon humble avis, tous ces deux peuples en sont de grands perdants au détriment de concepteurs qui en sortent grands gagnants et indemnes. L'histoire de MASISI des années 90 aurait dû inspirer les intelligents. Malheureusement, cet ennemi invisible du peuple utilise les politiciens de mauvais gout issus de ces communautés pour opposer les uns contre les autres. Ce qui me semble vrai, si ces peuples savaient à qui profitent ces guerres injustifiées qui nous opposent, certes qu'ils ne les permettraient pas. Tous étant perdants et conscient qu'aucun peuple ne peut éliminer ni chasser un autre du territoire national, je pense que nous pouvons contourner les pièges nous tendus par notre ennemi commun et chercher la cohésion, la seule arme qui nous permettra d'annéantir ce pecheur en eau-trouble :

Dialoguer pour se réconcilier
Les leaders des communautés hutue et hunde plaident pour la tenue d’un dialogue entre les communautés vivant ensemble dans cette contrée. Des habitants de Bwalanda ont commencé à quitter ce village pour se diriger dans des endroits supposés sécurisés. Rutshuru : Une dizaine de morts et des maisons incendiées à Bwalanda dans une incursion des Nyatura
Difficile jusque maintenant de dresser le bilan exact de cette situation qui a prévalu jeudi 22 décembre 2016 vers 2 heures du matin à Bwalanda. Selon des sources dans la contrée, l’attaque est attribuée à des présumés NYATURA. Elle a entraîné l’incendie de plusieurs maisons sans en préciser le nombre. Un habitant de la place indique que 13 personnes ont été tuées soit par balle soit à l’arme blanche. D’autres sources parlent plutôt de 19 morts et 13 maisons incendiées.
Le fonctionnaire délégué du gouverneur de province à Bwalanda et le secrétaire administratif de Bwito sont restés injoignables pour livrer leurs versions des faits. La mi-journée, des jeunes des communautés hunde et nande ont commencé aussi à incendier des maisons des membres de la communauté hutue qui avaient déjà quitté Bwalanda. Certains leaders hunde auraient découragé la vengeance.
En BENI : Face aux tueries perpétrées par les rebelles ADF au Nord-Kivu, d’autres miliciens tentent de prendre en charge la sécurité des populations. Parmi eux, de nombreux jeunes hommes qui croient fermement à leur invincibilité grâce à la magie.
Tout commence à Beni selon un témoin que j’ai rencontré à Goma, où des jeunes miliciensconnus sous le nom du «Corps de christ» se tatouent régulièrement pour faire la guerre aux ADF à la place de l’armée congolaise. Ils pensent qu’avec ce sortilège, ils ne peuvent pas être blessés, ni tués que ça soit par les balles ou par les armes blanches.
Pour eux, c’est devenu une mode. Les jeunes se tatouent toutes sortes de marques sur la peau et portent sur eux des gris-gris. Ça craint ! J’ai rencontré l’un d’eux en provenance de Beni. Le jeune milicien est surnommé Rafiki. Il a 26 ans. Je l’ai interviewé à Goma juste avant son interpellation par la police.
Pourquoi es-tu tatoué de la sorte ?
Rafiki: Notre province est victime de toutes sortes d’atrocités. Et nous jeunes, face à cela nous devons prendre notre destin en main. Nos mamans, sœurs et frères sont égorgés sans défense par des hommes inconnus. C’est la raison pour laquelle nous avons opté pour les tatouages magiques, afin de nous mettre à l’abri et nous protéger pendant la lutte. On le fait pour nos familles, combattre cette barbarie des ADF. Ces mascottes nous assurent une protection mystique et efficace. Les balles et les machettes des ADF sur notre peau sont sans effets ! Rafiki : « Les balles et les machettes des ADF sur notre peau sont sans effet ! » Les Fardc matent une attaque des miliciens contre la prison de Beni-Kangbayi.
Par ailleurs, les Forces armées de la RDC ont maté une attaque attribuée à des miliciens mai mai contre la prison centrale de Beni-Kangbayi, située à une dizaine de kilomètres au sud-est du centre ville, faisant un tué et deux capturés parmi les assaillants, a annoncé le Maire de Beni, Jean Edmond Masumbuko Bwanakawa Nyonyi.
Selon cette autorité, c’est au tour de 2 heures du matin qu’un groupe de miliciens a tenté de s’en prendre à la prison de Kangbayi en vu d’en liberer probablement.
Beni : 9 personnes tuées dans une nouvelle attaque attribuée aux ADF ! La société civile locale qui livre cette information condamne cette nouvelle attaque perpétrée à la veille de Noël.
Contacté par Radio Okapi, l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, confirme les faits. Il affirme que l’armée est à la poursuite des assaillants.
Dispositif sécuritaire
Le maire de Beni, Nyonyi Bwanakawa, affirme, pour sa part, que l’armée et la police ont mis en place un dispositif sécuritaire dans la ville.
« Je voudrais assurer la population que depuis samedi il y a un dispositif sécuritaire qui a été mis sur pied au niveau de la ville de Beni. Ce dispositif sécuritaire part de la semaine passée et va aller jusqu’autour du 9 janvier 2017 », a-t-il fait savoir.
Sans donner des détails sur ce dispositif, le maire de Beni a indiqué qu’il était destiné à sécuriser la population pendant les festivités de fin d’année.
La région de Beni est régulièrement la cible d’attaques armées. Neuf personnes ont été tuées samedi 24 décembre dans la localité de Mapiki à Beni (Nord-Kivu) au cours d’une attaque perpétrée par des présumés rebelles ougandais ADF.
Selon des témoins, cinq des neuf victimes ont été tuées à la machette et quatre par balles.
C’est  vers 10 heures du matin que des présumés ADF ont fait incursion dans un champ de palmiers, rapportent les mêmes sources.
Les assaillants auraient trouvé des paysans en pleine récolte de noix de palme. Ils auraient séparé le groupe en deux.
Le premier groupe de cultivateurs a été tué à coup de machette. Les autres paysans ont été tués par balles.

Commentaires