Le gouverneur de province du Nord-Kivu, Julien Paluku a, dans une conférence de presse clôturant l’année 2016, lancé une interpellation commune à toutes les couches sociopolitiques au vue de la situation peu reluisante qui a caractérisé cette province au cours de l’année 2016 partant de la détérioration du tissu socioéconomique. Le tableau peu luisant du Nord-Kivu en 2016 interpelle tout les Congolais, selon Julien Paluku. Il s’agit d’une autopsie générale centrée sur la situation sécuritaire, politique et économique ayant prévalue dans sa juridiction durant l’année finissante qu’a faite le Chef de l’Exécutif au Nord-Kivu qui, à cette occasion, a fustigé la résurgence des groupes armés, pour la plupart, œuvre d’une certaine classe d’opportunistes :

Il a ainsi avisé que « tout ce tableau sombre et noir nous interpelle » et doit susciter dans le chef de tout un chacun le sens du patriotisme au vu du virage que venait de prendre la RDC avant d’en appeler à une introspection au cours de l’année 2017 en vue de savoir les causes profondes de cette situation qui a freiné l’élan de reconstruction du Nord-Kivu.
Abordant la question de l’heure marquée par les discutions entre les signataires de l’Accord de la Cité de l’Union africaine et les membres du Rassemblement, le Gouverneur Julien Paluku a encouragé la Conférence des Évêques du Congo (CENCO) surtout qu’en son temps, au début de cette année finissante, il était le Premier à prôner la voix du dialogue. « Il s’agit de la seule voix de ne pas conduire les Congolais droit au mur ».
Le respect de la Constitution dans toutes ses dispositions, le cap vers les élections dispensées de tout germe de conflit et l’alternance au pouvoir voulue par toutes les parties, telles sont les orientations notables envisagées par le Gouverneur Julien Paluku qui a mis en garde contre les prophètes de la destruction avant de recommander aux professionnels des médias l’orientation positive de l’opinion à travers une information constructive.
Des questions relatives au renforcement de l’autorité de l’État, la marche du Gouvernement provincial, la vie socioéconomique du Nord-Kivu, les Sport, les rapports entre les deux institutions politiques en Province (Gouvernement et Assemblée) ; tels sont parmi tant d’autres les sujets autour desquels ont gravité les préoccupations des journalistes appelés à jouer un rôle constructif l’année 2017. « Contrairement aux années précédentes, nous avons connu une année 2016 pas du tout rose », a rappelé Julien Paluku faisant allusion aux tueries ignobles enregistrées dans le territoire de Beni (Eringeti, Mayi-Moya), à Bwalanda-Nyanzale dans le Bwito-Rutshuru, à Luhanga au Sud de Lubero sans omettre la reconstitution des groupes armés en plus de l’attaque ce jour même de la cité de Kirumba; des faits pour lesquels il a appelé ses administrés à se désolidariser d’avec définitivement d’avec les politiciens ayant pris gout de rebondir sur les bilans macabres.
Territoire de Beni : Dix-sept otages des ADF libérés par les FARDC dans le groupement Bambuba-Kisiki
Dix-sept otages des ADF ont été libérés, jeudi 29 décembre 2016, par les forces armées de la République démocratique du Congo.
C’est au cours d’un assaut sur une position que les des rebelles ADF avaient déjà érigé dans les brousses de Makutano.
La société civile de Bambuba-Kisiki a fait cette annonce jeudi dans la soirée précisant que ces personnes sont celles qui avaient été enlevé samedi dernier lors des incursions des ADF dans les localités de Luna-Samboko en Ituri et Manzamapini au Nord-Kivu.
Cette libération est le résultat d’une frappe que les FARDC ont infligé aux rebelles qui se cachaient encore dans les brousses, certifie Bravo Muhindo Vukulu président de la société civile Bambuba-Kisiki qui affirme avoir rencontré ces ex-otages.
Goma : Des commerçants aux arrêts pour avoir réfusé de prendre des billets de 50 francs
Ce sont les services de sécurité dont l’Agence Nationale des Renseignements, ANR Goma, qui ont arrêté ces commerçants qui refusaient certains billets de la monnaie congolaise dont 50 francs congolais.
Certains commerçants ont été arrêtés par les services puis obligés de payer des amendes pour avoir refusé les coupures de 50, 100, 500 francs voire de 1 dollar et 5 dollars américains. Du coup, tous ces billets sont de nouveau acceptés sur le marché de biens à Goma. Mais, quelques cas de résistance sont affichés au sujet du billet de un dollar. Certaines sources indiquent que des commerçants arrêtés ont dû payer des amendes avoisinant 100 mille francs congolais.
Butembo concernée
L’autorité urbaine de Butembo a mis en garde quiconque se permettrait de propager la rumeur selon laquelle certains billets des francs congolais voire du dollar américain sont déjà refusés. C’était au cours de la réunion du conseil urbain de sécurité du jeudi 29 décembre. Dans le compte rendu de cette rencontre, le maire fait savoir que toutes les coupures des francs Congolais ont cour légale sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. L’honorable KAMBERE MATIMBYA rejette la fausse information sur le refus des certains billets. Il la qualifie d’une pure folie. Il accuse la source de cette rumeur d’une tentative de déstabilisation de la population qui a tant besoin de vivre dans la quiétude.
« Seule la Banque Centrale a le pouvoir de démonétiser les billets », mise en garde de Maître Feller Lutahichirwa
Les coupures de 50 Francs, 100 francs et 500 francs commémoratifs ou billets verts tout comme celles de 1 dollar et 5 dollars américains ont encore cour légale. Partant, personne ne peut s’arroger de les rejeter. Cette mise en garde ressort de la réunion présidée mardi 27 Décembre au gouvernorat du Nord-Kivu par le vice-gouverneur Fel Rut.

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