Un groupe des Maï Maï ont subi de plus la puissance du feu des millitaires Fardc, à Vitsumbi, une cité situé dans la partie Ouest du Lac Édouard, dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo ! Etant donné que les groupes armés sont en train de se multiplier et d’insécuriser cette zone, nous voulons à ce que les FARDC soient plus permanentes dans cette zone pour que les habitants puissent être bien protégés et retourner dans leurs villages». Emile Muhombo un membre dela société civile dela place précise qu’en plus de la menace sécuritaire, les habitants de cette partie de Masisi éprouve d’énormes difficultés humanitaires, notamment le manque de nourriture, des soins médicaux et n’accèdent pas à leurs champs depuis plusieurs mois. Depuis plusieurs mois, les conflits intercommunautaires sont à l’origine de la détérioration de la situation de protection des civils, créant des besoins humanitaires dans les territoires de Lubero, Masisi, Rutshuru et Walikale. Cette situation ne favorise pas des évaluations des besoins humanitaires dans ces zones où les partenaires éprouvent d’énormes difficultés d’accès. UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs: To learn more about OCHA's activities, please visit http://unocha.org/. Selon des sources locales, le conflit entre le chef de ce groupe FDC, Luanda et un de ses adjoints, Tumusifu, qui venait de former une faction dissidente de FDC, avait été l’élément déclencheur de cette violence :

Nord-Kivu : la société civile de Vitsumbi qui nous a informé que, les millitaires Fardc lourdement armés ont mis en déroute un groupe des Maï Maï, après un combat, àl'arme lourde et légère, qui a commencé, vers 4heures locale du mardi, le 06 décembre 2016 ! Pour le moment, c'est l'armée qui contrôle la situation sur les différentes lignes des fronts ! Les forces armées de la RDC(FARDC) ont repris ce mardi 6 décembre dans la matinée le contrôle de la localité de Vitshumbi.
Cette cité avait été attaquée quelques heures plus tôt par des Maï-Maï en provenance de Chondo et Chanika. Ces miliciens ont fait leurs entrée à partir du parc national de Virunga et du lac Edouard.
Les Forces armées de la RDC basés dans ce coin, en petit nombre ont été obligées, de faire un repli stratégique, après quelques minutes d’affrontements, selon une source millitaire. C’est en ce moment que, les miliciens ont profité, pour investir Vitshumbi.
Ces affrontements auraient fait trois morts, dont deux civils et un Maï-Maï, indiquent des sources locales.
Après une heure de combats, les forces loyalistes sont venu en grand nombre, avec des armes automatique de part et d'autres, et ont délogés, les miliciens sous équipés, parraport aux millitaires Fardc, ont repris le contrôle de la localité et de leurs positions.
Selon la société civile locale, les habitants n’ont pas pu fuir. Ils sont restés terrés chez eux pendant toute la durée des affrontements.
Les activités ont été paralysées et les FARDC qui ont renforcés de plus leurs présence, poursuivent les opérations de ratissage, renseignent les mêmes sources.
Les responsables militaires en provenance de Goma se sont rendus à Vitshumbi pour se rendre compte de la situation. Face cette situation, les membres dela société civile, locale qui salue cette action de l’armée, recommande au gouvernement de mettre en place des mécanismes pour empêcher ces miliciens de revenir dans la zone. Dans le même sujet, del'autre conté dela province du Nord-Kivu, la fois passé, les militaires ont, récupéré plusieurs localités des groupements Luberiki, Watsa et Ihana. Ce succès a permis le retour des milliers de populations civiles dans leurs milieux d’origine sur l’axe Walikale-Masisi qui est totalement dégarni des combattants de Cheka.
C’est depuis le 30 juin dernier que les opérations militaires se déroulent à Walikale contre les miliciens NDC.
Lorsqu’ils occupaient la zone de Vitsumbi, et Tshanika, les miliciens Maï-Maï s’étaient illustrés par des actes de braconnage dans le Parc National des Virunga, de pêche illicite sur le Lac Edouard ainsi que de rançonnement des pêcheurs locaux, ont rapporté des sources locales.
Dernièrement, la progression de ces Maï-Maï, indiquent les autorités de Bakano, occasionnent souvent, le déplacement, de plusieurs habitants. Ces derniers se dirigent vers le chef-lieu du territoire.
Les milices d’autodéfense locales Maï-Maï sont constituées d’anciens supplétifs de l’armée congolaise, qui agissent dans certaines zones des deux Kivu tantôt en coalition, tantôt en opposition avec les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), traqués comme eux par les troupes de Kinshasa depuis début 2009.
Les Maï-Maï ont des croyances qui reposent essentiellement sur la magie (ils s’aspergent par exemple d’une mixture avant les combats pour se «protéger» des balles).
L’est de la RDC reste l’une des régions les plus instables du pays où plusieurs groupes armés sévissent depuis près de deux décennies, dont les FDLR, des milices locales, comme le Front patriotique pour la Libération du Congo (FPLC) ou divers groupes de combattants locaux Maï-Maï.
Aperçu de la situation
La Province du Nord-Kivu a connu au cours des deux dernières semaines, une escalade de violences intercommunautaires ainsi que des tensions entre groupes armés suivies d’exactions dans les territoires de Lubero et de Rutshuru.
L’arrivée des combattants Mayi-Mayi le 20 novembre dans la localité de Kikuku, localité située à environ 80 km au nord-ouest de Rutshuru centre, risque d’augmenter les tensions dans une zone où la situation de protection s’est déjà détériorée en raison des rivalités entre les communautés Nande et Hutu et leurs groupes armés. De même, la présence de la coalition FDLR-Nyatura est signalée dans cette zone. Une accalmie relative règne dans la zone après les affrontements du 9 juillet 2016 entre ces deux groupes rivaux, lesquels avaient provoqué des mouvements de population vers Nyanzale et d’autres localités. Face à ce contexte précaire, la population redoute de nouvelles confrontations armées avec risque de mouvements massifs de population si des mesures de protection ne sont pas prises. Elle plaide pour le renforcement de l’armée congolaise (FARDC) dans la zone.
Au sud Lubero, au moins huit personnes ont été tuées le 12 novembre à Kyuto lors des affrontements entre les communautés Hutu et Nande, impliquant les groupes armés (Mayi-Mayi UPDI et la coalition FDLR-Nyatura).

Commentaires