Après un week-end de confusion et de controverse, le président républicain s'est défendu de toute discrimination anti-musulmans, alors que dans le pays des milliers de manifestants se sont rassemblés à Washington, New York, Boston et dans d'autres villes. Tollé pour Trump après la fermeture sélective des frontières : Manifestations, condamnations politiques, pressions internationales: Donald Trump se retrouve sur la défensive pour sa deuxième semaine à la Maison Blanche, après sa décision contestée de fermer les frontières pendant plusieurs mois à tous les réfugiés ainsi qu'aux ressortissants de sept pays musulmans :

Ce président milliardaire républicain n'a fait qu'appliquer ses promesses de campagne, souligne son entourage, comme lors de la signature toute la semaine passée de décrets sur la santé, l'immigration clandestine, la lutte anti-jihadiste ou le pétrole.
Mais la décision de fermeture sélective des frontières, qui n'est pas aussi large que sa promesse de décembre 2015 d'interdire à tous musulmans de venir aux Etats-Unis, a bien provoqué le plus grand tollé depuis son investiture et devrait continuer à occuper médias et tribunaux pendant les prochains jours.
- Confusion -
Le milliardaire républicain n'a fait qu'appliquer ses promesses de campagne, souligne son entourage, comme lors de la signature toute la semaine passée de décrets sur la santé, l'immigration clandestine, la lutte anti-jihadiste ou le pétrole.
"Pour que les choses soient claires, il ne s'agit pas d'une interdiction visant les musulmans, comme les médias le rapportent faussement", a affirmé le milliardaire dans un communiqué. "Cela n'a rien à voir avec la religion, il s'agit de terrorisme et de la sécurité de notre pays". Des élus démocrates se sont joints au rassemblement. "C'est le début de la dégradation de nos libertés civiques et de nos droits constitutionnels, et nous savons où mène cette route", a lancé le maire de New York, Bill de Blasio.
Des milliers de manifestants se sont aussi fait entendre sous les fenêtres du président Trump dans le parc de la Maison Blanche à Washington. "S'il a fait ça pendant ses sept premiers jours, qui sait ce qui nous attend dans les quatre prochaines années", dit une Serbe présente ici depuis 10 ans, Sonja Davidovic, 37 ans.
Le milliardaire républicain n'a fait qu'appliquer ses promesses de campagne, souligne son entourage, comme lors de la signature toute la semaine passée de décrets sur la santé, l'immigration clandestine, la lutte anti-jihadiste ou le pétrole.
Des élus démocrates se sont joints au rassemblement. "C'est le début de la dégradation de nos libertés civiques et de nos droits constitutionnels, et nous savons où mène cette route", a lancé le maire de New York, Bill de Blasio.
Des milliers de manifestants se sont aussi fait entendre sous les fenêtres du président Trump dans le parc de la Maison Blanche à Washington. "S'il a fait ça pendant ses sept premiers jours, qui sait ce qui nous attend dans les quatre prochaines années", dit une Serbe présente ici depuis 10 ans, Sonja Davidovic, 37 ans. Donald Trump et les étrangers : réactions mondiales
Signé vendredi soir, le décret interdit l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous les ressortissants de sept pays à majorité musulmane. Mais la décision de fermeture sélective des frontières, qui n'est pas aussi large que sa promesse de décembre 2015 d'interdire à tous musulmans de venir aux Etats-Unis, a bien provoqué le plus grand tollé depuis son investiture et devrait continuer à occuper médias et tribunaux pendant les prochains jours.
- Confusion -
Signé vendredi soir, le décret interdit l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous les ressortissants de sept pays à majorité musulmane et considérés comme des viviers terroristes par Washington, pendant 90 jours: Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen.
Mais la décision de fermeture sélective des frontières, qui n'est pas aussi large que sa promesse de décembre 2015 d'interdire à tous musulmans de venir aux Etats-Unis, a bien provoqué le plus grand tollé depuis son investiture et devrait continuer à occuper médias et tribunaux pendant les prochains jours.
- Confusion - Dans les aéroports du pays, les mêmes scènes de détresse ou de joie se reproduisaient parmi les familles dans l'attente de retrouver leurs proches bloqués par les agents d' immigration.
"Les réfugiéssont les bienvenus !" ont scandé quelque 10.000 personnes dans un parc à la pointe de Manhattan à New York, la Statue de la Liberté visible au large, symbole depuis 1886 de l'accueil des immigrés venus respirer l'air de la liberté. Des élus démocrates se sont joints au rassemblement. "C'est le début de la dégradation de nos libertés civiques et de nos droits constitutionnels, et nous savons où mène cette route", a lancé le maire de New York, Bill de Blasio.
Manifestations, condamnations politiques, pressions internationales: Donald Trump se retrouve sur la défensive pour sa deuxième semaine à la Maison Blanche, après sa décision contestée de fermer les frontières pendant plusieurs mois à tous les réfugiés ainsi qu'aux ressortissants de sept pays musulmans.
Après un week-end de confusion et de controverse, le président républicain s'est défendu de toute discrimination anti-musulmans, alors que dans le pays des milliers de manifestants se sont rassemblés à Washington, New York, Boston et dans d'autres villes, des États-Unies, dernièrement.

Commentaires