Aujourd' hui l'actuel président dela RDCONGO, Joséph Kabila totalise 16 ans, dépuis qu'il a pris le pouvoir, le 26 janvier 2001, en République Démocratique du Congo, après l'assassinat de son père Laurent Désiré Kabila, à Kinshasa : Les années passent et se suivent. Parfois vite. Ou même très vite. 26 janvier 2001-26 janvier 2017, il y a seize ans tout rond, le Général-Major Joseph Kabila prêtait serment en qualité de Président de la République démocratique du Congo. La cérémonie avait eu lieu un certain vendredi 26 janvier, devant les neuf juges de la Cour suprême de justice (CSJ). Seize ans après, des inconditionnels de la scène politique rd congolaise scannent ainsi le chemin parcouru. Question ouverte : que retenir des seize ans de Joseph Kabila à la magistrature suprême de la RD Congo ? Sous-estimé à l’entamé de son pouvoir, le Rais par sa longévité au sommet de l’Etat, a déjoué tous les pronostics :

À l’occasion de ce 16ème anniversaire du pouvoir du Président Joseph Kabila, en RDCONGO, du point de vue du contexte politique général du pays, Joseph Kabila arrivait au pouvoir dans un environnement particulièrement délicat, selon un groupe des membres du gouvernement provincial du Nord-Kivu. Dans son discours-programme prononcé le vendredi 26 janvier 2001, il décline les principaux axes de ses actions.
Dépuis ce jour la, les années passent et se suivent, très vite. 26 janvier 2001-26 janvier 2017, il y a seize ans tout rond, le Général-Major Joseph Kabila prêtait serment, en qualité de Président de la République démocratique du Congo. La cérémonie avait eu lieu un certain, vendredi 26 janvier, devant, les neuf juges de la Cour suprême de justice (CSJ). Seize ans après, des inconditionnels de la scène politique rd congolaise scannent ainsi le chemin parcouru. Question ouverte : que retenir des seize ans de Joseph Kabila à la magistrature suprême de la RD Congo ?
A priori, si le président congolais était cette viande contenue dans une casserole, et présentée à ses compatriotes en mode self-service, chaque Congolais prendrait le morceau de son choix. Comme pour dire, à chacun son bilan. Démocratie oblige. Sans doute que certains construiraient leur argumentaire en se basant essentiellement sur le présent. D’autres feraient indiscutablement la même chose, mais tout en interrogeant l’histoire. Une troisième approche combinant les deux premières ne serait pas non plus exclue. En définitive, que dire s’il était demandé aux Congolais déjà majeurs à l’entame du second millénaire, d’écrire sommairement l’historique de Joséph Kabila Kabange : La RDC, victime d’une guerre d’agression, est fragmentée en plusieurs " républiquettes " sans noms. Les bruits de bottes sont entendus de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud du pays. L’autorité de l’Etat est désormais déliquescente, sinon inexistante. La cohésion nationale volée en éclat.
Face à ce tableau synoptique sombre, personne ne donnait au nouveau Président congolais, la moindre chance de réussir. C’était non sans raison, compte tenu de nombreux défis à relever. En l’occurrence, la réunification du pays, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, le retour et la consolidation de la paix.
Cependant, malgré cet environnement difficile, le Général-Major Joseph Kabila refuse de céder au chant des cygnes. Optimiste, il accepte de porter sa croix. Dans son discours-programme prononcé le vendredi 26 janvier 2001, il décline les principaux axes de son action. " Nous allons œuvrer pour une politique qui privilégie le dialogue et la réconciliation ", promet-il. Et d’ajouter : " En ce moment où tous les regards sont tournés vers la République Démocratique du Congo, en ce moment où les fils et les filles de la Nation s’interrogent sur l’avenir du pays, je tiens à souligner que nous n’avons plus droit à l’erreur.
Ensemble, sans exclusion, nous devons nous armer de courage, de détermination et de l’esprit de sacrifice, pour affronter et surmonter les défis de l’heure, défis à la fois nombreux et complexes. Parmi ces défis, je citerai en premier lieu, celui de l’instauration de la paix et la consolidation de la communion nationale, face à une Nation déchirée par plus deux ans de guerre d’agression inacceptable. " Forum des As rafraichit la mémoire collective des Congolais, en remakant certains documents historiques. Principalement le Procès-verbal de la séance plénière de l’ACL-Pt du 24 janvier 2001, la Résolution n°003 de ladite institution relative à l’investiture du Président de la République ainsi que le discours-programme du Chef de l’Etat, prononcé le 26 janvier 2001.
Discours Programme du Président Joseph Kabila
Congolaises et Congolais, Chers compatriotes,
Des circonstances tragiques ont conduit à la disparition inopinée du Président de la République, Chef de l'Etat et Chef du Gouvernement, M'zee Laurent-Désiré Kabila, circonstances qui laissent inachevée l'œuvre combien exaltante de reconstruction et de consolidation de la Nation congolaise: L'ignoble assassinat du Chef de l'Etat a fait que les hautes charges de la magistrature suprême me soient confiées, à un moment pour la nation congolaise. Un jeune président à la tête d’un pays déchire par la guerre
Ce fut un certain mercredi 24 janvier 2001, au cours de sa séance plénière tenue le même jour, que l’Assemblée constituante et législative - Parlement de transition, (ACL-PT), investissait le Général-Major Joseph Kabila, Président de la République et Chef de l’Etat. Le tout nouveau Magistrat suprême de la RD Congo n’avait à peine que 29 ans d’âge. Jeune Président ? Président jeune ? Les deux à la fois ? C’est selon. Seulement voilà. L’histoire renseigne qu’à son accession aux hautes charges d’Etat, le Général-Major fut présenté comme le Président le plus jeune d’Afrique. Sans doute qu’il l’avait aussi été à l’échelle mondiale en 2001. C’est donc sur les épaules "frêles " de ce jeune Président que reposaient de nombreux défis.

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