Beaucoup de gens confondent et/ou melangent les clans et les groupements retrouvés dans le Yiraland. Il est de notre devoir de vous rappeler que la tribu Yira comprend 12 clans repartis dans le territoire de Lubero et Beni. Ici nous pouvons citer: -les Bakira, chef lieu à Kisunga -les Bahira, chef lieu Mulali -les Baswagha, chef lieu Kakowa à Musienene -les Batangi à Mbingi -les Bamate à Hutwe mais le bureau se trouve à Mambasa -les Bahambo à Mbolu -les Basongora à Ighavira (vers Kasindi) -les Banyisanza à Mutwanga -les Bavinga et les autres. De ces 12 clans, certains sont subdivisés en groupements :

Par exemple, chez les Baswagha on a plusieurs groupements comme:
-Groupement Buyora: chef lieu Misebere au Nord-Est de Butembo
-Groupement Luongo: chef lieu Kimbulu (auparavant il était à Lubero)
-Groupement Bukenye: chef lieu Lukanga
-Groupement Bweteta : Ngulu
-Groupement Mwenye: Masoya
-Groupement Bulengya: Mambira
Groupement Manzya: Chef lieu à Byambwe.
Chez les Bashu on peut avoir les groupements suivants:
-Isale-bulambo
-Isale-kasongwere
-Isale-vuhovi
-Masiki-vahyana
-Masiki-kalonge
-Le Groupement Malyo
Chez les Bamates on a:
-Groupement Thama: chef lieu Luofu
-Hutwe: hutwe
-Vuhimba: Lubango (Manga)
-Luwenge: Limbungu (Alimbongo)
Chez les Batangi on a:
-Groupement Musindi à Kaseghe
-Groupement Itala à Kayna
-Groupement Mbulye à kaviru
-Groupement Mulinde à Bunyatenge.
Comme nous venons de vous énumerer les clans et groupements de chez nous, il revient à chacun de savoir identifier son clan, son groupement, sa localité (Omulongo) et sa coline (Amahero).
Ceci vous permettra de vous connaitre vous même et votre identité.
Il n'est pas normal qu'un Yira maîtrise toutes les provinces de la France, tous les états des USA..... sans connaître ses origines.
je dois vous avouer que vous ne retrouverez jamais des KASEREKA chez les Juifs, les Indiens, les chinois....
Eux sont Authentiques chez eux, mais pourquoi toi tu cherche à meconnaître tes origines?
Oh! Yira, rentre à la raison.
Tu n'est pas plus intelligent que ton Dieu, tes ancêtres, tes frères et sœurs.
Dans un autre chapitre politique en Rdcongo, l'homme politique congolais Étienne Tshisekedi, évacué mardi de République démocratique du Congo pour des raisons médicales, fut longtemps un pilier du régime du dictateur Mobutu avant de se muer en éternel opposant aux dirigeants en place à Kinshasa.
Âgé de 84 ans, M. Tshisekedi a quitté la capitale congolaise pour Bruxelles alors que son parti négocie avec les alliés du président Joseph Kabila un partage du pouvoir jusqu'à la prochaine présidentielle censée avoir lieu fin 2017 en vertu d'un accord politique signé le 31 décembre.
M. Tshisekedi, qui n'est pratiquement pas apparu en public depuis un mois et demi, est un habitué des séjours médicaux à Bruxelles.
En 2007, peu après l'élection de M. Kabila, il quitte le pays à bord d'un avion médicalisé pour ne rentrer que fin 2010 en vue de participer à la présidentielle à venir, après avoir boycotté celle de 2006.
Battu en novembre 2011 à l'issue d'un scrutin entaché d'irrégularités massives, "Tshitshi", comme l'appellent nombre de ses sympathisants, refuse de reconnaître la légitimité de M. Kabila et se proclame "président élu" avant de s'enfermer dans une politique de boycottage des institutions qui va profondément affaiblir son parti, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), dont il est le président inamovible.
En août 2014, il est évacué une nouvelle fois de Kinshasa vers la capitale belge. Il ne reviendra que fin juillet 2016 pour être accueilli triomphalement par des centaines de milliers de personnes.
De taille moyenne, les épaules larges et la tête ronde toujours coiffée d'une casquette, M. Tshisekedi cache sous des airs bonhommes un caractère entêté, autoritaire et imprévisible.
- Sphynx imprévisible -
Dès les première heures de l'indépendance du pays en 1960, le "Sphynx" (un autre de ses surnoms) a accompagné l'ascension de Joseph-Désiré Mobutu, qui allait plus tard régner d'une main de fer pendant 32 ans sur le pays, rebaptisé entre-temps Zaïre.
Né le 14 décembre 1932 à Kananga, au Kasaï, dans le centre de ce qui était alors le Congo belge, Étienne Tshisekedi wa Mulumba est encore étudiant, en septembre 1960, lors du premier coup d’État de Mobutu, qui "neutralise" le président Joseph Kasa-Vubu et son Premier ministre Patrice Lumumba, en guerre ouverte l'un contre l'autre.
Il devient alors commissaire-adjoint à la Justice dans le gouvernement transitoire qui fera arrêter en janvier 1961 Lumumba, héros de l'indépendance dont l'assassinat, quelques jours plus tard, sera sous-traité aux rebelles sécessionnistes du Katanga.
La même année, M. Tshisekedi devient le premier docteur en droit du Congo indépendant.
Après le coup d’État de Mobutu en novembre 1965, il enchaîne les portefeuilles (Intérieur, Justice, Plan). En 1966, il justifie comme une "action préventive" la pendaison publique de quatre hauts fonctionnaires accusés de complot contre le chef de l’État à qui l'on aura préalablement crevé les yeux.
A partir de 1968, il cumule ses fonctions ministérielles avec celle de premier secrétaire du Mouvement populaire de la révolution (MPR), le parti unique. Il est élu député en 1970.
Mobutu et lui étaient alors "les meilleurs amis du monde, ils courraient les filles ensemble", se souvient un proche sous le couvert de l'anonymat.
- Combat non violent -
La rupture survient en 1980. M. Tshisekedi cosigne une lettre ouverte au "Citoyen Président-Fondateur" dans laquelle treize députés dénoncent les dérives dictatoriales d'un régime kleptocratique.

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