Ce vendredi 20 janvier, la deuxième journée du groupe C de la phase de poules de la CAN 2017 se déroule à Oyem. CAN 2017: Les enjeux dans le groupe C ; Au programme deux affiches, la République démocratique du Congo face à la Côte d’Ivoire, et le Maroc affronte le Togo. Voici les enjeux :

La deuxième journée dans les groupes A et B a déjà été décisive pour certains. Dans le groupe A, le Cameroun est en position favorable, tandis que dans le groupe B, le Sénégal est la première sélection à se qualifier pour la suite de l’épreuve. Au sein du groupe C, une seule équipe peut déjà se qualifier, la RDC.
Une place en quarts
Les Léopards de Florent Ibenge sont à un pas de réussir à passer la première phase de la CAN 2017. Après la victoire face aux Marocains, 1-0, si les Congolais s’imposent à nouveau face aux Ivoiriens, ils seront assurés de jouer les quarts de finale. Toutefois, en face, les Eléphants ne comptent pas se laisser faire. Lors du premier match, la Côte d’Ivoire n’a pas réussi à se défaire des Eperviers emmenés par Claude Leroy, cédant le nul 0-0. Il faudra très vite se reprendre pour les champions d’Afrique en titre, même s’ils peuvent toujours être optimistes, car lors de la CAN 2015, ils avaient fait deux nuls en poules avant de gagner la dernière rencontre, se qualifiant pour les quarts, et finissant par gagner la CAN.
Sur le plan des statistiques de ces trois dernières années, les Eléphants ont battu deux fois les Léopards, dont la dernière en demi-finale de la CAN 2015 (3-1), tandis que les Congolais n'ont qu'une seule victoire lors des confrontations directes entre les deux nations différentes.
Duel d’entraîneurs français
Hervé Renard et Claude Leroy vont s’affronter à Oyem dans un match à double tranchant. Hervé Renard, l’entraîneur du Maroc, devra porter son équipe qui a été battue par la RDC sur le score de 1-0. Le faux pas est interdit pour les Lions de l’Atlas, sinon ils seront éliminés. Les Marocains s’appuyeront sur Nabil Dirar ou encore Mehdi Carcela pour faire la différence, tandis que Mehdi Benatia devra contrer les offensives togolaises. Quant aux Eperviers de Claude Leroy, mentor d’Hervé Renard, ils ont réalisé un très bon match face aux Ivoiriens, et ils ont pu compter sur un Adebayor en forme, qui a été décisif sur le pressing offensif et utile sur les attaques des Eperviers, même s’il n’a pas réussi à marquer. Tout reste donc ouvert pour les quatre sélections, mais cette deuxième journée pourrait bien être cruciale.
Sur le plan des statistiques, il n'y a eu que deux matches officiels entre le Maroc et le Togo, qui se sont soldés par deux nuls, lors des éliminatoires pour la Coupe du monde 2010, qui s'est déroulée en Afrique du Sud. Sur le sol marocain, le score avait été de 0-0, tandis que sur le territoire togolais, les équipes s'étaient quittées sur un 1-1. Toutefois, le 15 novembre 2016, en amical, les Lions de l'Atlas avaient battu les Eperviers, 2-1. joie et soulagement du côté du Sénégal. Enfin. Après trois Coupes d’Afrique des nations sans réussite, le peuple sénégalais doit être soulagé. Les Lions sont en quart de finale, chose inédite depuis 2006 et la CAN en Egypte.
Premier objectif atteint
La bande à Aliou Cissé, le sélectionneur, qui avait fait un carton plein lors des éliminatoires avec six victoires en autant de rencontres, surfe toujours sur la vague de la réussite. «Ce premier objectif est atteint. Il faut le dédier à notre peuple, à la fédération et à tous mes prédécesseurs qui ont fait un gros travail pour que l’on puisse en arriver là», commente l’ancien Lion. Il dit s’être imprégné de leur travail pour avancer.
Une nouvelle CAN commence pour Sadio Manéet ses coéquipiers qui auront à cœur de continuer à progresser face à l’Algérie lors de son troisième match. «Je crois qu’aujourd’hui, le footballeur sénégalais n’a ni problème technique, ni problème tactique. Il fallait seulement changer l’état d’esprit. C’est ce que je me suis attaché à faire», explique Aliou Cissé qui ne veut pas pour autant s’enflammer.
«La vrai compétition sportive va débuter, en quarts de finale dela CAN 2017. Il va falloir faire preuve d’humilité et de solidarité, c’est ce qui fera notre force», dit avec sérénité le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor.
Savourer et oublier les échecs
«Nous sommes vraiment soulagés», avoue Henri Saivet, après son premier but en sélection face au Zimbabwe sur coup franc. Le joueur de Saint-Etienne parle d’une ambiance exceptionnelle dans l’équipe. «Nous avons eu beaucoup d’échecs, aujourd’hui il faut savourer avant de se remettre au travail. Aliou Cissé nous a poussés à faire ce qu’il fallait. Il sait que nous sommes un groupe de qualité. Il ne met aucune pression, mais il veut que l’on soit exigeant avec nous-même», continue Henri Saivet, dont la place n’était pas acquise, et qui parle d’un faux-pas lors de la dernière CAN en Guinée équatoriale en 2015. Cette fois, les Sénégalais ont atteint les quarts de finale dès la deuxième rencontre après une victoire et une domination écrasante face au Zimbabwe jeudi 19 janvier à Franceville (2-0). Chez les Lions de la Téranga, on ne veut pas fanfaronner et on reste focalisé sur la suite de la compétition. Mais on savoure tout de même ce passage au deuxième tour.

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