Dans un communiqué signé ce 5 janvier 2017 par Aubin Minaku, la Majorité présidentielle annonce le lancement officiel de sa « centrale électorale », un organe chargé de préparer la MP pour affronter les élections prévues par l’accord en décembre 2017. La Majorité présidentielle annonce le lancement officiel de sa « Centrale électorale » Dans un communiqué signé ce 5 janvier 2017 par Aubin Minaku, la Majorité présidentielle annonce le lancement officiel de sa « centrale électorale », un organe chargé de préparer la... :

Ce regroupement signataire de l’accord du 31 décembre invite ses alliés et tous les membres de son bureau politique à prendre part à cette cérémonie qui aura lieu ce lundi 9 janvier 2017 à 14 heure au chapiteau de l’hôtel Pullman. Le Président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), Mgr Marcel Utembi, (G) et l'Abbé Donatiuen N'shole, secrétaire général de la CENCO
KINSHASA, (Xinhua) -- La République démocratique du Congo est toujours à l'attente de la finalisation de l'accord signé le samedi 31 décembre 2016 entre la Majorité présidentielle (MP) et le Rassemblement, la plateforme de l'opposition.
Un accord appelé "Compromis politique global inclusif" qui a été conclu grâce à la médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
Selon le président de la CENCO, Mgr Marcel Utembi, une réunion d'harmonisation appelée "Pourparlers sur l'arrangement politique particulier" se tient ce mercredi 4 janvier au siège de la CENCO, à Kinshasa, entre représentants de la MP et de l'opposition ainsi que la société civile.
Ensemble, affirme-t-il, ils vont pouvoir discuter sur le chronogramme de la mise en application de l'accord du 31 décembre 2016, sur la composition du futur gouvernement qui aura comme Premier ministre un candidat du Rassemblement, sur composition du Conseil national de de suivi de la transition.
Ils échangeront aussi sur le calendrier électoral et sur la problématique de libération des prisonniers politiques et détenus d'opinions. La conférence épiscopale, sur demande du président Kabila, va retourner voir les non-signataires de l’accord pour chercher plus d’inclusivité. Les évêques ont finalement vu le chef de l’Etat mercredi qui leur a renouvelé sa confiance, assurant qu’il souhaitait une mise en œuvre rapidement de l’accord. Au mieux les négociations reprendront ce vendredi, mais les évêques sont rassurés.
La majorité avait posé de nouvelles conditions à l’application de l’accord et notamment à la poursuite des travaux. Le président Kabila donne son feu vert. C’est chose faite. A la sortie de sa rencontre avec le chef de l’Etat, la conférence épiscopale se dit soutenue. Le président Kabila a parlé de tout cela devant des leaders de la majorité et confirme même le secrétaire général de la Cenco. Le chef de l’Etat aurait des questions uniquement techniques sur les suites à donner à l’accord. Le président congolais Joseph Kabila a reconduit mercredi la médiation de l'épiscopat congolais en vue de l'application de l'accord de cogestion de la République démocratique du Congo jusqu'à l'élection de son successeur, a-t-on appris des sources concordantes.
"Les choses sont claires après l'échange entre les évêques et le président de la République qui leur a demandé de tout faire pour mettre en application l'accord", a déclaré à l'AFP une source ecclésiastique.
"Les évêques ont été reçus en audience par le président Kabila. Mais le contenu des entretiens n'est pas destiné à la presse", a déclaré à l'AFP un proche collaborateur du chef de l'État.
Mercredi en début de soirée, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ont présenté "en primeur" à M. Kabila l'accord de sortie de crise née du maintien du chef de l'État au-delà du terme de son mandat le 20 décembre.
Mardi, la majorité au pouvoir en RDC avait conditionné sa participation aux négociations sur les modalités d'application de l'accord du 31 décembre à la reconduction du mandat des évêques par M. Kabila. L'accord entérine une décision de la Cour constitutionnelle autorisant M. Kabila à demeurer à la tête du pays, en contrepartie de la création d'un conseil de surveillance de l'accord et la désignation d'un Premier ministre de l'opposition.
M. Kabila, âgé de 45 ans et au pouvoir depuis 2001, ne peut briguer un nouveau mandat. Le 20 décembre, date de la fin de son mandat, au moins 40 personnes, selon l'ONU, ont été tuées dans des affrontements avec les forces de l’ordre.
La RDC n’a pas connu de transition politique pacifique depuis son indépendance de la Belgique en 1960. Les membres de la Cenco congolaise, le 21 décembre 2016, à Kinshasa.
En République démocratique du Congo, trois jours après la signature d’un accord historique entre l’opposition et le pouvoir obtenu à l’arraché, les premières interrogations sur sa mise en œuvre se posent.
En République démocratique du Congo, l’accord conclu le 31 décembre au soir, après des semaines d’âpres négociations entre l’opposition et la majorité, prévoit une cogestion du pays entre les deux parties jusqu'à l'élection d'un successeur au président Kabila en 2017. Cependant, il n’a pas permis de régler toutes les divergences qui opposent les deux camps.
Plusieurs points nécessitent la poursuite des discussions, toujours sous l'égide vigilante de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui a repris la main, début décembre, sur la médiation après l’échec d’un premier volet de négociations en octobre del'année 2016 dernier, en République Dém du Congo.

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