Des engins roulant, des camions, voitures, ont commencé à passer sur le pont Semuliki dépuis dimanche 22 janvier 2017 : alors que, dernièrement, les prix de plusieurs produits manufacturés, et de certaines denrées alimentaires, ont pris depuis le 3 janvier de l’ascenseur dans la ville de Beni (Nord-Kivu). Par exemple, le prix de la mesure de 1 kg de sucre est passé de 1200 francs congolais à 1600 en trois jours. Celui du sac de ciment se négocie actuellement à 18 USD alors qu’il se vendait il y a trois jours à 13.5 USD :

À la base cette flambée de prix des produits sur le marché, l’affaissement le 2 janvier du pont Semuliki, suite au passage d’un véhicule remorque à tonnage plus élevé que celui recommandé.
Le pont Semuliki sert de jonction entre la ville de Beni et la cité de Kasindi, à la frontière avec l’Ouganda. Il s’agit d’une cité agricole qui alimente Beni en produits de première nécessité.
Face à cette situation, la société civile de Beni de son conté a appellé, les commerçants à la retenue en matière de la fixation de prix, durant cette période, afin de «ne pas écraser la population vivant déjà dans une situation d’instabilité économique».
Pour sa part, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Beni a assuré que le prix du carburant ne sera pas majoré.
Les autorités provinciales de leurs côté ont envisagés de mettre en opération une barge sur la rivière Semuliki, afin de rétablir provisoirement le trafic entre Beni et Kasindi.
Le pont Semuliki est d’une grande importance économique. Il relie la frontière ougandaise aux villes congolaises de Beni et Butembo. Il s’est effondré le 2 janvier, occasionnant une suspension du trafic. Une dizaine de voitures et gros transporteurs ont essayé ce pont réhabilité avec satisfaction. Delphin Muhindo, chauffeur d’un camion ‘’ACTROS’’ qui pèse 16 tonnes est passé sur ce pont hier dimanche a 11 heures pour amener la marchandise du café de 39 tonnes a Kasindi. Le pont sur la Semuliki sera rouvert ce lundi à Beni. Le ministre des infrastructuresest arrivé hier à Goma pour cette cérémonie. Thomas Luhaka invite les usagers de cette route à la discipline et de respecter le tonnage. En rappel, ce pont de 63 m du style colonial s’était effondré le 2 janvier 2017 des suites du surpoids d’un gros camion. Thomas Luhaka a félicité, en passant, les ingénieurs de l’office des routes et du Foner avec l’assistance du gouverneur Julien Paluku qui viennent de réparer ce pont en 20 jours. Il a ajouté que sa délégation va aller à Beni et Kasindi sur la frontière Ougandaise ou les marchandises traversent soit pour entrer ou sortir de la RDC … En séjour à Beni (Nord-Kivu), le ministre des Infrastructureset travaux publics, Thomas Luhaka, a rouvert lundi 23 janvier le trafic sur le pont Semuliki. Ce pont qui s’est effondré au début du mois a été réhabilité par l’Office des routes.
Des sources locales rapportent que près de 200 camions attendaient la réouverture du pont pour poursuivre leur chemin.
Sans révélé le coût total des travaux, M. Luhaka a indiqué que la réhabilitation de ce pont était l’une de priorités du gouvernement central, vu l’importance économique de cet axe routier qui relie la RDC à l’Océan indien. A l’occasion, il a exhorté les transporteurs à ne pas dépasser les 32 tonnes de chargement par camion.

Nouveau déploiement des présumés ADF à OICHA :
Le mouvement de déploiement des tueurs de Beni masqués sous l’identification des « présumés ADF » s’intensifie à travers le secteur de Mbau, territoire de Beni, au Nord-Kivu, en s’intéressant davantage aux contrées de la commune rurale d’Oicha. Il s’agit d’un mouvement des troupes d’assaillants qui s’oriente de l’est vers l’ouest.
Ce samedi, dans une queue de ce déploiement un témoin est tombé sur une équipe d’une vingtaine desdits combattants bien armés non loin du centre d’Oicha. Un enfant qui était kidnappé par ces inciviques l’ont aussitôt relâché. Le rescapé signale que l’armement de cette unique équipe dont il a été victime compte 2 lance-roquetteset des armes individuelles du type AK47. Comme d’habitude, le rang de ces rebelles comportent des personnes de toutes catégories, même des femmes enceintes.
Cependant, la direction de l’opération Sokola 1 à Oichi qui a été aussitôt alertée n’a jusque-là donné aucune preuve d’une quelconque disposition dissuasive.

Kakolelele est dangereux. En 1980, il était jouer de SOKOZAKI. En 1984, il était rebelle de KAZINI. En 1986, il était rebelle de MUSEVENI. En 1992, il gardait ENOCH NYAMWISI. En 1996, il était AFDL. En 1999, il était APC KML. En 2004, il était CNDP avec NKUNDA. En 2011, il faisait la campagne de Kabila comme PPRD. En 2012, il était dans la direction du M23. En 2014 et 2015, il a souvent été arrête pour diverses rébellion a la DEMIAP ou ANR, mais jamais juge. Maintenant, il dit avoir des égorgeurs et on ne les voit pas. Curieusement, il est toujours tranquille a Kinshasa et il parle a partir de Kampala. Tout cela me parait bizarre, bizarre et suspect. Voilà pourquoi je trouve tous ces groupes armes qui sont chez nous comme des fabrications de nos ennemis qui organisent le génocides nande tout en prétendant défendre des communautés. Nous appelons notre population a la méfiance. Chose curieuse, la justice militaire congolaise nous présente toujours des recrues et jamais des leaders de ces groupes qui circulent librement chez le soit disant allies ougandais. Tout cela me parait très curieux.

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