Donald Trumpest-il déjà lassé par son premier mandat ? Le nouveau président américain a apparemment hâte d’entrer en campagne pour en briguer un nouveau. A en croire le Washington Post, celui qui a conquis un peu moins de la moitié des électeurs américains avec le slogan « Make America Great Again » (« rendre sa grandeur à l’Amérique ») a déjà trouvé sa « catch phrase » pour la campagne de 2020: « Keep America Great » (« Conserver sa grandeur à l’Amérique »). VIDEO. Trump a déjà déposé son slogan de campagne pour 2020, piqué à un film d'horreur ETATS-UNISLa formule « Keep America Great » figure sur les affiches du film « American Nightmare 3 : Elections », sorti l’été dernier… :

Trump reveals 2020 re-election slogan: 'Keep America Great!'
https://t.co/1TsLBxihpt— Fox News (@FoxNews) January 18, 2017
Et si cette devise accrocheuse, qui souligne l’idée de continuité dans la politique du futur candidat et son talent pour les phrases choc, semble venue tout droit du monde du cinéma, c’est qu’elle l’est. Le slogan est, mot pour mot, celui du film d’horreurAmerican Nightmare 3 : Elections, sorti l’été dernier.
Keep America Great #DonaldTrump2020 campaign slogan is plagiarized from #ThePurge
Par for course. pic.twitter.com/d5lOiIRUzg— RedWhite&Shoe (@USAMINDJOB) January 18, 2017
La boucle est ainsi bouclée, puisque le film, inspiré de la course aux voix entre Hillary Clinton et Donald Trump, avait lui-même modelé son accroche en référence au slogan 2016 du milliardaire. Vous suivez ?
Annonce théâtrale
L’annonce elle-même de cette future ligne de campagne, au milieu d’une interview auWashington Postdeux jours avant son investiture, était d’ailleurs scénarisée comme un film hollywoodien, comme le raconte le journal.
« Vous êtes prêts ? », a ainsi déclaré le président pendant la rencontre, après avoir annoncé qu’il avait choisi son slogan pour 2020. « Conserver sa grandeur à l’Amérique, point d’exclamation ». Puis : « Appelez mon avocat ! ». Et à l’homme convoqué de la sorte : « Pourriez-vous déposer, s’il vous plaît - je pense que ça me plaît - "Keep America Great", avec un point d’exclamation. Avec et sans point d’exclamation. » « Très bien », a acquiescé l’avocat, alors que Donald Trump retournait à son interview.
Au cours du même entretien, il a également expliqué que l’idée de son premier slogan de campagne « Rendre sa grandeur à l’Amérique » lui était venu le 7 novembre 2012, au lendemain de la réélection de Barack Obama face au républicain Mitt Romney. Quelque part, le futur adversaire de l’éventuel candidat de 2020 a peut-être déjà aussi fait déposer sa formule. Les 60 milliards de dollars d’excédent commercial du Japon avec les Etats-Unis permettent à l’Archipel d’afficher un excédent global de 36 milliards.
Le gouvernement japonais ne devrait célébrer que très discrètement ce mercredi l'annonce du retour de ses excédents commerciaux en 2016, qui met fin à un cycle de cinq années de déficit commercial traumatisant pour la troisième puissance économique mondiale. Cette petite victoire macroéconomique pour l'exécutif intervient, en effet, dans une séquence très compliquée pour le Japon, dont le dynamisme commercial est montré du doigt chaque jour par Donald Trump.
Accusant Tokyo d'inonder l'Amérique de ses produits et de freiner l'arrivée sur ses marchés des marchandises américaines, le nouveau président ne devrait pas manquer de dénoncer le gigantisme du surplus commercial dégagé en 2016 par le Japon dans ses échanges avec les Etats-Unis. L'an dernier, ce surplus a ainsi atteint 60 milliards de dollars et permis à la balance commerciale nippone de dégager, dans son ensemble, un excédent annuel de 36 milliards.
Ce seul chiffre positif ne donne toutefois pas une image exacte de l'état de santé du commerce extérieur japonais. Si le pays a renoué avec les excédents, c'est avant tout parce que ses importations ont chuté plus rapidement que ses exportations. L'an dernier, ses exportations, en valeur, ont ainsi reculé de 7,4%, sur un an, à 70.040 milliards de yens (617 milliards de dollars), quand ses importations ont plongé de 16% à 66.000 milliards de yens (581 milliards de dollars). Cette baisse spectaculaire des importations est, elle, liée à un ajustement de la facture énergétique du pays. En 2011, la balance commerciale nippone avait basculé dans le rouge après la destruction de la centrale de Fukushima Daiichi par le tsunami de mars et l'arrêt, dans les mois qui avaient suivi, du parc nucléaire de l'Archipel. Pour produire du courant, les électriciens japonais avaient alors dû importer à prix élevé du charbon, du gaz naturel et du pétrole pour faire tourner leurs centrales conventionnelles. La facture énergétique du pays avait alors bondi et fait fondre l'excédent commercial traditionnel du pays.
Mais depuis 2014, le prix des matières premières a reculé et les importations d'énergies fossiles coûtent moins cher au Japon. Sur 2016, ses dépenses en pétrole ont diminué de 32%, en glissement annuel. En gaz naturel liquéfié, la chute a atteint 40%.
S'il peut se réjouir de ce rééquilibrage et même d'un rebond de ses exportations, en volumes, sur les mois de novembre et décembre, le gouvernement japonais redoute toujours les prochaines initiatives de Washington, qui pourrait déstabiliser son commerce extérieur. Le secteur automobileest particulièrement vigilant. S'ils ont massivement investi aux Etats-Unis au cours des dernières décennies, les constructeurs et équipementiers continuent d'exporter des composants et des véhicules « Made in Japan ». L'an dernier, 1,75 million de voitures japonaises, le Japon renoue avec les excédents commerciaux mais Trump guette.

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