Facebook lance en France son premier programme d'accompagnement de start-up ; Cinq start-up dans des domaines aussi variés que l'e-santé, l'identité numérique ou le covoiturage seront accompagner par ce programme de Facebook. La numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, a annoncé mardi l'installation à Paris au sein du plus grand incubateur de start-upau monde de son tout premier "Startup Garage from Facebook", un espace pour accompagner le développement de start-up indépendantes :

Développer des start-up indépendantes.Installé sur le site de Station F (13e arrondissement), l'incubateur financé par Xavier Niel, le programme de Facebook doit contribuer au " développement de start-upindépendantes qui contribueront à l'économie de la data en France et en Europe", a expliqué Sheryl Sandberg lors d'une conférence de presse mardi. Ce programme, dont il s'agit de la première mondiale, concernera lors de l'ouverture de Station F au mois d'avril, cinq start-up dans des domaines aussi variés que l'e-santé, l'identité numérique, le covoiturage ou encore la gestion des informations personnelles.
Un accompagnement approprié.À terme, il pourra accueillir entre 10 et 15 jeunes entreprises, pour une durée de six mois chacune. Au total, 80 postes de travail seront occupés par l'incubateur sur les 3.000 que compte l'espace dédié aux start-up. En plus de l'accueil, ces jeunes pousses seront suivies par du personnel de Facebook et pourront assister à des ateliers sur "des domaines aussi variés que le design, l'expérience utilisateur, le marketing, le développement technologique ou encore les tests utilisateurs", précise le réseau social dans un communiqué.
Bientôt 3.000 postes de travail.Incubateur installé dans les halles Freyssinet, un ancien bâtiment ferroviaire dans le 13e arrondissement de Paris, Station F espère accueillir à terme un millier de start-up, via notamment des programmes proposés par les partenaires de l'incubateur, parmi lesquels Facebook, Vente-Privée, TechShop, HEC Paris ou encore divers fonds d'investissement. Le site, financé à hauteur de 250 millions d'euros par Xavier Niel, comprendra une zone consacrée aux start-up avec 3.000 postes de travail, des espaces événementiels dont un auditorium, ainsi qu'un restaurant de 1.000 places ouvert au public 24 heures sur 24. La construction d'une centaine d'appartements, destinés à accueillir des collaborateurs des start-up sélectionnées, est également en cours à Ivry-sur-Seine (94). Ils pourront héberger jusqu'à 600 personnes à partir de 2018. Cette huître high tech envoie un sms lorsqu'un mouvement est détecté...
Chaque année, les vols d'huîtres se multiplient à l'approche de Noël. Pour contrer le phénomène, une start up vendéenne a mis au point un dispositif étonnant : un faux coquillage bourré de technologies qui avertit le producteur en cas de vol. Cette huître anti-vol sera introduite dans les parcs de Charente-Maritime dans quelques semaines.
1.500 ostréiculteurs concernés.C'est une première mondiale : une huître truffée d'informatique dont le déplacement déclenche immédiatement une alerte sms. Emmanuel Parlier, son inventeur, estime qu'avec "sept antennes pour 14.000 euros", près de 350 millions de chiffre d'affaires de production conchylicole peuvent être surveillés, alors que chaque année près de 1.500 ostréiculteurssont concernés par le fléau des vols d'avant Noël.
"Ça va être dissuasif".Une huîtrevolée peut ainsi être suivie sur près de 430 km de littoral charentais. "Ça va être dissuasif", se réjouit un ostréiculteur, qui explique que certains de ses collègues se font voler 3 à 4.000 euros d'huîtres. "On est saturés par les vols, il faut qu'on se défende". Au Vietnam, où elle traque les pilleurs d'huîtres perlières, la start-up connaît déjà un beau succès.
Un cabinet spécialisé britannique place Paris au dixième rang de son classement des villes les plus attractives du monde pour les start-up.
Loin derrière Berlin, San Francisco ou Amsterdam, mais devant Londres et New York. Au classement des villes les plus attractives pour les créateurs de start-up, Paris occupe une dixième place plutôt satisfaisante. Ce top 20, établi sur des critères à la fois professionnels et personnels par le cabinet Expert Market, place donc la capitale française à un niveau intermédiaire mais encourageant.
Berlin en tête.Selon cette étude, relayée par Le Figaro, Paris dispose de quelques atouts maîtres : rapidité des créations d'entreprises, faible temps de transport, ainsi que plusieurs projets alléchants, comme le lancement en mars dernier du plus gros incubateur d'Europe, baptisé le Cargo. En janvier 2017 sera également créé la Station F, un lieu qui accueillera 3.000 bureaux de start-up. Mais l'argument massue qui convainc les jeunes entrepreneurs de s'installer à Paris reste l'abondance de congés payés, 25 jours minimums par an. Un portrait flatteur donc, seulement obscurci par le coût de la vie très élevé, puisque Paris pointe à la 16e place du classement dans ce domaine.
Austin surprenante deuxième.Loin devant Paris, c'est Berlin qui tient la corde dans le coeur des start-up : coût de la vie très faible, immobilier abordable et réseau de transport avantageux font de la capitale allemande la coqueluche des jeunes créateurs d'entreprises. Dans un tout autre registre, Austin, la ville texane prend la deuxième place devant San Francisco, Tel Aviv, Los Angeles, Amsterdam et Montréal. En revanche, exit Londres et New York, aux États-Unies.

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