Finalement, la plénière réunissant les différentes prenantes aux discussions autour de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) aura lieu ce dimanche 22 janvier 2017. « Malheureusement, la... Plénière ce dimanche à 14H, la CENCO n’exclut pas la poursuite des travaux la semaine prochaine :

Un compromis est en voie d’être trouvé à la sous commission qui travaille sur la composition du comité national de suivi de l’accord et du processus électoral.
D’après les informations en notre possession, les parties prenantes ont convenu que les trois postes de vice-président reviennent à l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre, la Majorité présidentielle et le Front pour le Respect de la Constitution.
Les évêques ont refusé le poste de rapporteur confié à la Cenco par les parties en discussion, la questure reviendra à la Société civile. Toujours selon nos sources, la préséance de trois postes de vice-présidence divise encore l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre, la MP et le Front pour le Respect de la Constitution. Pour l’heure, les discussions sont en cours. Vital Kamerhe, président du parti politique Union pour la nation congolaise(UNC) appelle les acteurs politiques qui participent aux travaux sur les arrangements particuliers de l’accord du 31 décembre, à faire preuve de bonne foi.
« Nous ne pouvons pas comprendre que nous puissions prendre beaucoup de temps pour discuter de nos positionnements personnels alors que l’accord lui-même nous a pris trop peu de temps et c’était la partie la plus importante. Pour terminer le dialogue, il faut d’abord la bonne foi », affirme Vital Kamerhe.
Il fait état de blocage au niveau des travaux en commission mais reconnait que le consensus n’est pas facile à trouver. Il invite les acteurs politiques à se surpasser et à éviter de « fatiguer les évêques ».
« Le travail à faire n’est pas facile. C’est ainsi que le Rassemblement et la MP sont en train d’arrondir les angles sur la question de responsabilisation des animateurs des institutions ou des postes ministériels. Nous sommes en train de fatiguer les Evêques », s’alarme le président de l’UNC.
Il recommande aux politiciens de tout mettre en œuvre pour éviter qu’une solution soit imposée de l’extérieur.
« Je crois que nous sommes arrivés à la page où les politiciens doivent réaliser le rêve de Lumumba et la prophétie de Simon Kimbangu : écrivons notre histoire nous-mêmes. Il ne faut pas que le conseil de sécurité nous surprenne avec un envoyé spécial pour dire : puisqu’ils n’arrivent pas à s’entendre, nous allons désigner un envoyé spécial pour les forcer à s’entendre. Ça sera la honte pour la RDC et son élite », note Vital Kamerhe. « Malheureusement, la plénière est encore renvoyée à dimanche à 14 heures. Les parties prenantes discutent encore du Comité national de suivi de l’accord du 31 décembre. Peut-être que la semaine prochaine, elles vont discuter du gouvernement. Nous observons. Nous attendons, »avait dit à ACTUALITE.CD le secrétaire intérimaire de la CENCO, l’Abbé Donatien Nshole.
La veille, Lambert Mende, Emmanuel Shadari et d’autres délégués de la MP étaient à Faden House, l’hôtel de l’opposant Martin Fayulu, dans l’après-midi. Des sources d’ACTUALITE.CD, on apprend qu’il était question de la poursuite des contacts directs dans les négociations sur les arrangements particuliers qui doivent faciliter la mise en application de l’Accord du 31 décembre 2017. La la préséance sur les 3 postes à la vice-présidence du comité de suivi divise les parties
Un compromis est en voie d’être trouvé à la sous commission qui travaille sur la composition du comité national de suivi de l’accord et du processus électoral. Les travaux en plénière pour un arrangement particulier entre les signataires de l’accord du 31 décembre, prévus pour ce samedi, sont reportés pour dimanche 22 janvier après-midi.
Selon la cellule de la communication de la CENCO, les parties prenantes n’arrivent toujours pas, dans des commissions, à trouver un consensus majeur sur la désignation du premier ministre et répartition équilibrée des postes ministériels au sein du futur gouvernement de transition.
La société civile accuse la Majorité présidentielle(MP) et le Rassemblement d’être responsables du blocage des travaux. Gérard Bisambo de la société civile, expert à la coordination technique auprès des évêques, demande aux deux parties de trouver un compromis.
« S’il y a des gens qui nous retardent maintenant c’est la Majorité présidentielle et le Rassemblement. C’est à eux de pouvoir décanter la situation, de pouvoir se rapprocher dans leurs positions respectives. Parce que l’opposition signataire de l’accord de la cité de l’UA, l’opposition républicaine, les deux composantes de la société civile ont dit : nous sommes flexibles et nous restons ouvert à ce que les autres vont nous apporter comme compromis », affirme Gérard Bisambo.
Pour lui, un verbe bloque le travail en commission.
« Il faut qu’ils se mettent d’accord pour qu’on présente ou on désigne le Premier ministre. Il y a une discussion entre présenter un candidat -c’est ce que soutient le Rassemblement- et proposer un candidat -ce que soutient la Majorité-.

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