Ida Sawyer, chercheuse senior à Human Rights Watch, expulsée en Août 2016 par le gouvernement Congolais, est de nouveau autorisée à séjourner en République Démocratique du Congo. C’est elle-même qui l’a annoncé dans une communication envoyée à ACTUALITE.CD ; Ida Sawyer de nouveau autorisée à séjourner en RDC Ida Sawyer, chercheuse senior à Human Rights Watch, expulsée en Août 2016 par le gouvernement Congolais, est de nouveau autorisée à séjourner en République Démocratique du Congo :

Human Rigths Watch continue à travailler avec les organisations en RD Congo pour promouvoir et protéger les droits humains de toutes et tous », a t-elle dit.
La chercheuse à HRW s’est toujours montrée très critique sur la situation de droit de l’homme en RDC. Il indique, « le partage du pouvoir semble avoir pris le dessus sur la décrispation politique ». Peu de temps après sa signature, de hauts responsables de la Majorité présidentielle ont déclaré qu’ils avaient signé l’accord « sous réserve », particulièrement s’agissant de la nécessité d’être plus inclusif. La CENCO a prévenu mercredi , qu’ elle ne pourra plus poursuivre ses bons offices au-delà du samedi 21 décembre 2017.
C’est Marcel Utembi, Président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo qui l’a annoncé aux participants au cours de la plénière de ce matin.
Cependant, la sous-commission de répartition de postes ministériels a été chargée de poursuivre les discussions et présenter à la plénière les conclusions le vendredi 20 décembre à 16 heures. Le camp Kamerhe revendique 15 ministères et propose 11 au Rassemblement et 15 à la MP
Les signataires de l’Accord du 18 octobre, aile Kamerhe, estime que le Rassemblement ne devrait prétendre au même nombre de postes de ministres et vice-ministres. Majorité présidentielle d’autant que le camp Tshisekedi a déjà obtenu la Primature et présidence du Conseil national du suivi de l’Accord.
« Le Rassemblement ayant déjà bénéficié de deux grands postes à savoir le premier ministre et la présidence du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) et du processus électoral, ne devra, en toute logique, prétendre au même nombre de postes de ministres et vice-ministres que les deux autres composantes à savoir: la Majorité Présidentielle et l’Opposition signataire de l’accord du 18 octobre, »dit le document de proposition dont ACTUALITE.CD a eu copie en exclusivité. Pendant ce temp, certains ont également affirmé que l’accord serait inconstitutionnel, car il interdit explicitement l’organisation d’un référendum pour modifier la Constitution. Ces déclarations ont soulevé des inquiétudes quant à l’engagement réel de Kabila à céder le pouvoir, qui est l’enjeu central au cœur de la crise politique actuelle. Bien qu’il aurait assuré les évêques catholiques de son engagementà mettre en œuvre ledit accord, Kabila n’a pas encore fait de déclaration publique en ce sens ou signé l’accord lui-même.
Le nouveau Premier ministre, Samy Badibanga, et plusieurs autres membres du nouveau gouvernement nommé le 18 décembre dernier, n’ont également pas signé cet dernier accord entre les acteurs politique, en République Démocratique du Congo, d'où, un nouveau Premier ministre issu de la coalition d’opposition Rassemblement, comme le prévoit l’accord, n’a toujours pas été nommé, et il semble que peu de progrèsaient été accompli jusqu’à présent pour fixer le calendrier de mise en œuvre de l’accord et les modalités de fonctionnement du Conseil de suivi. Des doutes pèsent sur la mise en œuvre de l'accord de la Saint-Sylvestre ! L'accord peut s'avérer un grand pas vers la première transition démocratique de la RD Congo depuis son indépendance, mais le chemin est encore long pour y parvenir.
L’équipe RD Congo de Human Rights Watch fera usage de ce blog pour fournir des mises à jour en temps réel, des rapports de terrain, ainsi que d’autres analyses et commentaires pour aider à informer le public sur la crise actuelle et pour exhorter les décideurs politiques à rester engagés pour empêcher une escalade de la violence et des violations des droits humains en RD Congo – avec de possibles répercussions dans toute la région. Près de deux semaines après la conclusion d'un accord politique majeuren République démocratique du Congo, les questions excèdent les réponses quant à comment l’accord sera mis en œuvre, s’il existe une véritable volonté politique de la part du président Joseph Kabila et d'autres dirigeants politiques, et si l’on verra un réel renversement du climat de répression. Dans ses différentes interventions au Conseil de sécurité de l’ONU, elle avait plaidé pour de sanctions individuelles contre les dirigeants congolais alors que le pays s’approchait de la date du 19 décembre.
Ancienne journaliste indépendante, ses recherches portent également sur les dynamiques transfrontalières de l’exploitation des ressources naturelles. D’après la chercheuse senior à HRW, cette situation pourrait refléter la volonté du gouvernement en faveur du respect des libertés fondamentales des individus.
« Je suis très heureuse d’être de retour en RD Congo, après une longue période d’absence due à l’annulation et puis au renouvellement de mon visa. Alors qu’il m’a été de nouveau permis de séjourner en RD. Congo, j’espère que ceci reflète un effort plus large du gouvernement pour respecter les libertés d’expressions, d’association et de réunions pacifiques et que les autres activistes des droits humains seront libres de faire leur travail sans entraves.

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