La Majorité Présidentielle (MP) a déposé auprès du bureau de la CENCO, en marge des discussions sur l’arrange particulier, un document représentatif des poids des partis politiques à l’Assemblée Nationale pour justifier ses exigences d’occuper 65% des postes à pourvoir au sein du prochain gouvernement. Classé confidentiel et daté du 13 janvier 2017, ce document titré « Poids représentatifs des partis politiques » reprend avec des détails chiffrés le nombre des députés au Parlement engagés dans les discussions directes, entre d’un côté les partis signataires de l’accord de l’UA et de l’autre, les non-signataires :

La MP et toute la composante des signataires de l’accord du 18 octobre 2016 se prévaut d’un total de 103 députés, inclus les 41 élus de l’UDPS et 16 de l’UNC, faisant partie de l’opposition politique au dialogue de la cité de l’UA. Selon le document, le PPRD, 69 députés , et le PPPD, du reste émanation électorale du premier, avec 30 élus, viennent en tête avec un total de 99 députés sur les 103 que compte la composante.
La Rassemblement et la Front pour le Respect de la constitution (FRC) qui forment la composante des non-Signataires de l’accord du 18 octobre ne comptent au total que 69 députés, révèle le même document. Ce qui pour la MP ne peut leur octroyer le droit à un partage équitable des postes ministériels.
Notons que la même MP projette de bloquer l’investiture d’un premier ministre qui ne serait pas député à l’Assemblée ou invalidé par elle pour des raisons diverses »
par peur légitime des représailles et de non reconnaissance des droits constitutionnellement acquis des députés nationaux », a laissé entendre à ACTUALITE.CD un membre de la composante des signataires de l’accord du 18 octobre ; Nouveau gouvernement : un document confidentiel de la MP à la CENCO pour exiger la prise en compte des poids politiques
La Majorité Présidentielle (MP) a déposé auprès du bureau de la CENCO, en marge des discussions sur l’arrange particulier, un document représentatif des poids des partis politiques à... Désigné modérateur de la dynamique pour l’unité d’action de l’opposition ce mardi 17 janvier 2017 pour un mandat de 30 jours, en remplaceme nt de Gilbert Kiakwuama Kyakiziki, André Claudel Lubaya donne ses priorités.
«Je prends les commandes de la dynamique à une date historique de notre pays, le 17 janvier et je vais me décharger le 16 février encore une date historique de la démocratie dans notre pays. Je place cette modération sur le signe de la continuation de la lutte du peuple et de la dynamique. La dynamique doit continuer à vivre, et poursuivre le combat pour l’instauration de la véritable démocratie. La dynamique doit continuer à exercer une pression sur la machine du pouvoir afin qu’il conduise le peuple à la victoire suprême, l’organisation des élections », déclare le nouveau modérateur de cette plate-forme alliés au Rassemblement.
Cependant, Claudel Lubaya promet sa totale implication dans le règlement des différends qui rongent ce regroupeme nt politique.
« Le plus dur pour nous, c’est d’assurer à la dynamique sa cohésion. Maintenir la cohésion interne, reconnaitre le travail effectué depuis janvier 2015 et faire avancer les choses », a ajouté Claudel André Lubaya également président de L’UDA/O
Depuis sa création en janvier 2015, la dynamique pour l’unité d’action de l’opposition a connu plusieurs instabilités en son sein découlant notamment de guerre de leadership. Situation qui a notamment provoqué le départ de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean Pierre Bemba. La dynamique pour l’unité d’action de l’opposition a aussi été à la tête des manifestatio ns de janvier 2015, poussant ainsi au rejet par le parlement, du projet de loi sur le recensement de la population. La Majorité présidentielle reste catégorique sur le mode de désignation du prochain Premier ministre qui doit sortir des rangs du Rassemblement. « Il n’est pas question que le chef de l’État se fasse imposer un premier ministre. D’où l’obligation au Rassemblement de proposer sept noms au Président de la République », insiste la délégation de la Majorité Présidentielle aux discussions sur l’arrangement particulier.
« La constitution reconnaît au Président de la République le pouvoir discrétionnaire de nommer un Premier ministre. Lui proposer un seul nom paraît comme une imposition qui viole son pouvoir discrétionnaire lui reconnu par la Constitution et donc c’est violer délibérément la Constitution et son serment de respecter la constitution », affirme un délégué de la MP qui a requis l’anonymat. Ce dernier révèle cependant que la MP se préparerait à bloquer l’investiture du prochain gouvernement au cas où le Premier ministre ne serait pas un député.
« Sans mot d’ordre de l’autorité morale de la Majorité parlementaire, l’Assemblée nationale n’acceptera pas d’investir un premier ministre non député national ou un Premier ministre invalidé par elle par peur légitime, des représailles et de non reconnaissance des droits constitutionnellement acquis des députés nationaux », a indiqué la même source.
De son côté, le Rassemblement n’entend pas se soumettre à cette exigence et se prépare, au regard de l’accord, à présenter au chef de l’État un seul candidat Premier ministre. La Majorité présidentielle n’investirait pas un Premier ministre non-député
La Majorité présidentielle reste catégorique sur le mode de désignation du prochain Premier ministre qui doit sortir des rangs du Rassemblement. « Il n’est pas question que le...

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