La Majorité présidentielle (MP) propose que la taille du prochain gouvernement passe de 53 à 57 postes ministériels. L’information a été donnée à ACTUALITE.CD par l’un des participants aux discussions sur l’arrangement particulier qui est en cours au centre interdiocésain. « Alors que les choses étaient avancées hier, le camp présidentiel vient d’exiger qu’on élargisse la taille du prochain gouvernement à 57 portefeuilles. Le président Kabila tient à conserver les ministères de souveraineté parmi lesquels les affaires étrangères, la défense nationale, l’intérieur et la justice »a ajouté la même source :

Les pourparlers se poursuivent encore entre les parties prenantes qui sont entrés en plénière avant 00h » sans compromis sur le mode de désignation du nouveau premier ministre et le partage des postes ministériels”.
La majorité présidentielle qui dans la journée a proposé la révision à la hausse des postes ministériels a vu sa proposition être rejetée par l’opposition et la société civile.
La taille du prochain gouvernement reste ainsi fixée à 53 ministres dont dix vices comme convenu la soirée du jeudi 26 janvier 2017. Bussa, Makila et Ruberwa signent l’accord du 31 décembre
Les ministres José Makila, Azarias Ruberwa et Jean Lucien Bussa ont signé dans la soirée de vendredi 27 janvier 2017 l’accord politique du 31 décembre issu des négociations... CENCO : La MP veut agrandir la taille du prochain gouvernement de 53 à 57 portefeuilles
La Majorité présidentielle (MP) propose que la taille du prochain gouvernement passe de 53 à 57 postes ministériels. L’information a été donnée à ACTUALITE.CD par l’un des participants... Les ministres José Makila, Azarias Ruberwa et Jean Lucien Bussa ont signé dans la soirée de vendredi 27 janvier 2017 l’accord politique du 31 décembre issu des négociations directes sous les bons offices des évêques catholiques de la CENCO.
Ces trois poids lourdsvont précisé à la presse que leur décision n’engage pas l’actuel premier ministre nommé en vertu de l’accord politique du 18 octobre 2016 issu du dialogue de la cité de l’Union Africaine.
Samy Badibanga actuel premier ministre n’a toujours pas signé cet accord qui le deboulonne de ses fonctions.
Ces nouvelles signatures font de l’accord du centre interdiocésain un compromis inclusif en raison de ses 31 signatures sur 32 participants. Concernant le mode de désignation du futur premier ministre, la MP persiste : » Il ne doit pas être imposé au chef de l’Etat ».
La mouvance présidentielle exige ainsi au Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement de proposer au minimum trois noms au chef de l’Etat. Dialogue inclusif: les ministères de souveraineté divisent Majorité et Rassemblement ; Nouvelle avancée dans l’arrangement particulier en RDC. Les parties se sont accordées sur une clef de répartition des postes au sein du gouvernement d’union nationale. Le nombre de ministres et vice-ministres a été augmenté de 46 à 53, malgré la crise, pour permettre, selon la conférence épiscopale, d’apporter une plus grande représentativité et inclusivité. Un nouveau compromis obtenu au forceps. Et cette fois, les évêques semblent persuadés de pouvoir arracher la signature de l’arrangement particulier pour ce samedi.
Les évêques ont attendu la dernière minute pour intervenir, pour laisser les acteurs politiques « épuiser leur générosité », disait l’un d’eux. Certaines composantes, l’opposition signataire du précédent accord, la société civile, se plaignaient de la gloutonnerie de la majorité et du Rassemblement de l’opposition, sous le regard amusé du MLC, de ses alliés du Front pour le respect de la Constitution, qui seront les seuls à ne pas prendre part à ce nouveau gouvernement.
Bilan des courses : la majorité rafle 21 postes, le rassemblement 16, l’opposition signataire 11, l’opposition républicaine 3 et la société civile 2. Pas encore d’accord sur le partage des portefeuilles, pas non plus sur le mode de nomination du Premier ministre et les délais pour l’installation du nouveau gouvernement. Ces deux questions devront être débattues par les seuls majorité et rassemblement de l’opposition. Annoncée pour ce vendredi au Centre interdiocésain (Kinshasa), la grande plénière sur le mode de désignation du Premier ministre et le partage des ministères du prochain gouvernement, n’a pas encore commencé.
Selon les sources sur place, les évêques de la CENCO rencontrent séparément les délégués de la Majorité présidentielle et du Rassemblement pour un dernier réglage sur les matières à débat.
Les informations recueillies par Radio Okapi auprès de l’épiscopat congolais renseignent que la Majorité présidentielle estimerait que la taille du gouvernement, revue jeudi 26 janvier à 53 postes, ne doit pas prendre en compte les ministères de souveraineté.
Ce qui suscite encore des discussions entre les parties prenantes aux travaux du Centre interdiocésain.
Les participants aux discussions sur la mise en œuvre de l’accord politique du 31 décembre s’étaient mis d’accord jeudi 26 janvier sur la composition du gouvernement de la transition. Il comptera 53 membres, au lieu de 46 comme convenus il y a quelques jours.
En ce qui concerne le mode de désignation du prochain Premier ministre, le vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Fridolin Ambongo, avait affirmé que la Majorité présidentielle et le Rassemblement devraient se concerter et faire parvenir aux évêques catholiques le résultat de leurs discussions à ce sujet.

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