Le centre d’étude pour la promotion de la paix et les droits de l’homme se sont invités au débat sur le retour des exiles politiques bénéficiaires des dernières mesures de décrispation politique en Rdc. C’est dans ce sens qu’un communiqué a été publié jeudi, communiqué dans lequel, cette ONGDH déclare encourager le retour de Antipas Mbusa Nyamwisi en Rdc, après le retour de Roger Lumbala, un autre bénéficiaire arrivé dimanche soir à Kinshasa. Antipas Mbusa, président du RCD-KML vit depuis plusieurs années en Afrique du sud. Décrispation politique : Le CEPADHO encourage le retour de MBUSA NYAMWISI en RDC après Roger LUMBALA :

Le régime l’a souvent soupçonné d’être tireur des ficelles des groupes armés qui écument les territoires de Beni et Butembo au nord Kivu.
Ci-dessus l’intégralité du communiqué.
<< C’est avec un très grand intérêt que le CEPADHO a remarqué le retour au pays de l’opposant ROGER LUMBALA, dans le cadre du début de la mise en oeuvre de l’accord du 31 Décembre, en rapport avec les pourparlers politiques en RDC sous l’égide de la CENCO. Notre Organisation salue l’attitude des Autorités Congolaises qui, au nom de la paix, de la réconciliation nationale et de la décrispation de l’espace politique, acceptent la liberté de mouvements et d’activités à celui qui devait être poursuivi pour rébellion et atteinte à la sécurité de l’Etat. C’est pourquoi, au regard de cette évolution, le CEPADHO appelle les autres Opposants se trouvant à l’étranger à sortir de leur exil, en emboîtant le pas à ROGER LUMBALA. Le CEPADHO encourage de manière particulière Mr ANTIPAS MBUSA NYAMWISI à revenir au pays, avant la clôture des travaux du Centre interdiocésain de KINSHASA. Le CEPADHO estime qu’à ce moment précis où la RDC est à proie à une nouvelle guerre, avec les menaces des ex-M23 au côté des ADF, ANTIPAS MBUSA NYAMWISI devrait être mis en contribution en tant que Grand Notable pour pacifier chez-lui. Notre Structure Structure prie aux Pères Évêques de la CENCO ainsi qu’aux amis de la RDC au niveau de la Communauté Internationale à encourager les Opposants qui traînent les pieds à l’étranger à rejoindre leur pays, à venir contribuer à sa pacification et au processus électoral en cours. >> Samy Badibanga exigerait des garanties sur son sort avant de démissionner
Les évêques de la CENCO ont été reçus ce jeudi 19 janvier 2017 dans l’avant midi par le Premier ministre sortant Samy Badibanga. « Nous étions avec tous les... D’après les sources d’ACTUALITE.CD, Samy Badibanga conditionnerait sa démission par certaines garanties sur sa place dans le prochain gouvernement.
Pour rappel, le premier ministre Samy Badibanga et quelques ministres autour de lui s’opposent au fait que la Primature revienne au Rassemblement contrairement aux prescrits de l’Accord du 18 octobre. Les évêques de la CENCO ont été reçus ce jeudi 19 janvier 2017 dans l’avant midi par le Premier ministre sortant Samy Badibanga.
« Nous étions avec tous les évêques ce matin chez le premier ministre. Il reste ouvert à toutes négociations. Nous espérons que les ministres autour de lui à savoir Jean-Lucien Bussa, José Makila, et Azarias Ruberwa qui ont pris part aux négociations pourront signer l’accord dans les prochaines heures », a dit au téléphone d’ACTUALITE.CD, l’abbé Donatien Shole, secrétaire général intérimaire de la Conférence épiscopale nationale du Congo au sortir de la rencontre avec Samy Badibanga. Samy Badibanga a échangé ce jeudi 19 janvier 2016 avec le président congolais Denis Sassou-Nguesso en visite en RDC. A l’issue de ce tête-à-tête au Fleuve Congo Hôtel, le premier ministre de la RDC a exprimé sa disponibilité de collaborer pour une résolution politique globale en ce qui concerne l’accord du 31 décembre qui le dépossède de la Primature qu’il a acquise conformément à l’accord du 18 octobre.
« On espère tous que l’atterrissage va se faire en douceur et qu’en définitive il y aura une solution qui pourra permettre à toutes les forces politiques de se retrouver dans cet accord qui sera respecté selon les composantes en place. Il s’agit d’aller dans l’apaisement vers les élections. Ce n’est pas dans ce terme que cela va se résoudre, c’est une question d’intérêt politique par rapport aux forces présentes. C’est pour ça que je dis qu’il faut une solution équilibrée tout en respectant le rôle de tout un chacun », a dit Samy Badibanga.
En ce moment les échanges entre le président Sassou Nguessou et les différentes parties prenantes aux discussions autour de la CENCO se poursuivent.
Le président Joseph Kabila et les principaux leaders de l’opposition sont parvenus à un accord inédit, mais fragile, pour organiser les élections d’ici à la fin de 2017. Qui ne résout pas tous les problèmes, tant s’en faut.
Annoncé par les évêques catholiques congolais dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, « l’accord politique global et inclusif » a été accueilli comme une divine surprise, permettant d’espérer une sortie de crise dans l’année. Le soulagement était tel, après des semaines de tensions, que certains ont voulu y voir, un peu vite, « un miracle de la Saint-Sylvestre ».
Il est vrai que cette bonne nouvelle est la première depuis des mois en RD Congo. Même s’il y a encore des réticences, la quasi-totalité de la classe politique a trouvé un compromis pour organiser la présidentielle, qui doit marquer, d’ici à la fin de l’année 2017, la première transition pacifique de l’histoire du pays.
Acalmie
Premier effet bénéfique : l’apaisement des esprits. Depuis que le report de l’élection, initialement prévue en novembre 2016, est devenu, inévitable ce dernier temp en Rdcongo.

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