Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya est en déplacement depuis ce jeudi 12 janvier 2017 à Bunia (Ituri) pour discuter avec son homologue Jefferson Abdallah de la question sécuritaire suite à l’activisme des rebelles ougandais d’ADF à Beni qui s’étend sur la province de l’Ituri. La sécurité au coeur de la rencontre entre les gouverneurs Paluku et Abdallah à Bunia. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya est en déplacement depuis ce jeudi 12 janvier 2017 à Bunia (Ituri) pour discuter avec son homologue Jefferson Abdallah de la... :

Des rebelles ADF traqués à Beni trouvent notamm ent refuge dans les villages Ngahunde et Chabi en territoire d’Irumu en Ituri, renseignent des sources militaires.
«Nous avons saisi les unités de armée opérant en Ituri pour étouffer la progres sion des ADF dans la forêt», avait déclaré en décembre dernier, le capitain e Mak Hazuka y, porte- parole de l’opérat ion Sokola 1 à Beni.
«C’est la premièr e fois que j’arrive ici (Bunia) le démem brement de cette province. La mission est d’échan ger avec mon collègue sur des questio ns sécuritaires qui se passent entre nos deux provinc es. Vous savez qu’il y a une situatio n à Beni, une situation qui est transve rsale sur la partie Sud de la provinc e de l’Ituri. Et nous devons échanger sur les stratégi es commu nes pour essayer de mettre un terme à cette question qui agace nos populat ions respecti ves» , a dit le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu à sa descente de l’avion.
La problématique des ex-combattants sud-soudanais au centre des échanges entre Saïd Djinit et Julien Paluku.
Les députés nationaux et provinciaux de même que les membres de la Société civile ont multiplié des démarches visant à délocaliser ces fugitifs aéroportés à Goma, en septembre 2017, par la Monusco.
L’Ambassadeur Saïd Djinit, Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la région des Grands Lacs, en visite de travail au Nord-Kivu, a échangé ce jeudi 12 janvier avec le Gouverneur Julien Paluku au tour des pistes de solutions relatives à la présence des refugiés ex-combattants sud-soudanais cantonnés dans un des sites de la Monusco à Munigi, localité du territoire de Nyiragongo située à près de 7 km au Nord du centre ville de Goma.
S’exprimant au sortir des échanges, l’hôte du Chef de l’Exécutif provincial au Nord-Kivu a appuyé la démarche de la RDC, celle de voir ces refugiés, bien que démobilisés, être délocalisés vers un pays tiers.
« La question nécessite des solutions tant au niveau local que sous-régional », a assuré Saïd Djinit qui a examiné toutes les pistes possibles à cette problématique au vu des séquelles déjà subies par la RDC dans une question analogue à savoir la présence sur le sol congolais des refugiés rwandais de 1994 (ndlr).
Pour le Gouverneur Julien Paluku, cette question mérité une réflexion verticale de bas à haut notamment par la conception des pistes de solution de la base au sommet.
Plusieurs voix se sont déjà élevées pour décrier cette présence, sur le sol congolais des refugiés et ex-combattants sud-soudanais. Certains estiment que cette hospitalité risquera de se tourner contre la RDC allusion faite aux FDLR et aux ADF qui n’ont cessé d’endeuiller leur pays d’accueil.
Les services de sécurité instruits de veiller sur tous éventuels dérapages lors des opérations d’enrôlement ; Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a instruit, il y a peu, les services de sécurité et renseignements de veiller sur tout éventuels dérapage qui surviendrait au cours des opérations d’identification et enrôlement des électeurs dans la ville de Goma en particulier et dans toute sa juridiction en général.
C’était à l’issue d’un entretien, au gouvernorat du Nord-Kivu, avec le vice- président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), M. Norbert Kantitima, entretien auquel étaient conviés les membres du comité provincial de sécurité.
Cette instruction fait suite à des lamentations des populations enregistrées dans divers centres d’enrôlement de la ville de Goma faisant surtout état du monnayage des jetons aux retardateurs de la part des personnes qui ont pris l’habitude de réveiller tôt à l’aube pour se classer parmi les premiers arrivés. A ces accusations, disent les plaignants, s’ajoutent celles faisant étant des sujets présentés comme rwandais qui traverseraient la frontière pour l’obtention de la carte d’électeurs qui fait office de pièce d’identité provisoire en RDC.
Les services de sécurité instruits de veiller sur tous éventuels dérapages lors des opérations d’enrôlement, en cours en République Démocratique du Congo.

Commentaires