Le ministre congolais de la défense nationale a saisit dimanche le mécanisme de vérification de la conférence internationale sur la région des grands pour vérifier les informations faisant état de l’ incursion de près de 200 ex – rebelles du mouvement du 23 Mars (M23) , a – t – on appris d’une correspondance. Incursion rebelle au Nord-Kivu : La RDC saisit la CIRGL pour vérification Le ministre congolais de la défense nationale a saisit dimanche le mécanisme de vérification de la conférence internationale sur la région des grands pour vérifier les informations faisant... :

Julien Paluku a annoncé, sur sont Twitter, une incursion imminente d’ex-combattants du M23 depuis l’Ouganda. Du côté du gouvernement, on a vite précisé que le groupe rebelle était d’ores et déjà sur le territoire congolais, ce que le M23 a démenti.
Sultani Makenga et ses hommes du M23.
L’information est venue ce matin d’un tweet catastrophiste de Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu. Prolixe sur le réseau social, le chef de la province de l’Est a fait preuve de bien peu de sang froid en annonçant l’imminence d’une attaque d’ex-combattants du M23 depuis l’Ouganda, qui les accueille depuis leur déroute de 2013.« Alerte rouge !!! À partir de l’Ouganda, les ex-M23 sont en route pour la RDC avec armes et munitions pour attaques généralisées », a-t-il d’abord posté, avant de préciser que« les hommes identifiés dans la machine meurtrière »étaient Makenga, Mboneza, Jean-Claude Sejinshi, Emmanuel Kabundi, Ngabo et Gacheri ». Interrogé par plusieurs médias, Julien Paluku n’a pas hésité à accuser l’Ouganda qui, selon lui, téléguide cette nouvelle incursion du M23.
Alerte!!rouge!!!!!À partir de l’Ouganda, les ex-M23 sont en direction de la RDC avec armes et minutions pour attaques généralisées.
— JULIEN PALUKU (@julienpalukucom) 15 janvier 2017
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a de son côté affirmé que deux colonnes d’environ 200 soldats du M23 avaient traversé la frontière et se trouvaient d’ores et déjà en territoire congolais, avec des armes et des munitions.« Nous sommes très surpris que des gens qui étaient sous le contrôle du gouvernement Ougandais se retrouvent en train de nous agresser avec arme à la main,a-t-il déploré au micro du site actualite.cd. Le gouvernement ougandais a signé avec nous l’Accord d’Addis-Abeba ».
Le gouvernement de la RDC confirme l’incursion par Ishasha de 2 groupes d’ex-M23 armés. FARDC s’en occupent.
— Lambert Mende (@LambertMende) 15 janvier 2017
Egalement présent sur Twitter, le mouvement du M23 a démenti à sa manière en postant :
#RDC: trop de migraines en lisant ces propos sans fondement. pic.twitter.co m/v23vB68CD N
— M23 News DRC-RDC (@m23congoNL) 15 janvier 2017
Pour l’heure, c’est le doute, plus que la panique, qui semble s’être emparé de la population du Nord-Kivu, nombreux sont ceux qui perçoivent cette nouvelle incursion comme un moyen de suspendre à nouveau le processus électoral et le scrutin présidentiel.
Mr @LambertMen deQue les FARDC s’en occupent et que ça ne constitue pas une hypothèque sur les élections de déc.2017 https://t.co /l1GBtkFbHS
— Juvénal MUNUBO (@juvenalmunubo) 15 janvier 2017. Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya a, au cours d’une adresse à la presse ce dimanche 15 janvier, en sa résidence officielle, dénoncé fortement une menace sérieuse d’une nouvelle rébellion conduite par les éléments à partir du territoire Ouganda.
« Je voudrais effectivement, devant l’opinion nationale et internationale, confirmé des sources ougandaises, que Makenga (ancien chef de la rébellion du M23, ndlr) et tous les éléments ex-M23 ont fui les milieux où ils étaient hébergés en destination de la RDC pour vouloir encore une fois attaquer la République démocratique du Congo »,a révélé le Chef de l’Exécutif Provincial du Nord-Kivu qui a confirmé l’arrestation dans la bourgade ougandaise de Kisoro, le matin de ce dimanche, de sept d’entre ces hors-la-loi avec sept armes légères à feu AK47 et une arme d’appui PKM.
Pour Julien Paluku, il s’agit d’une preuve de plus que cette entreprise meurtrière contre la Rdcongo. L’alerte sur l’incursion des M23 avait été donnée, plus tôt dans la journée, par Julien Paluku, le gouverneur de la province du Nord-Kivu.
« À partir de l’Ouganda, les ex-M23 sont en direction de la RDC avec armes et minutions pour une attaque généralisée »,a-t-il alerté dans un tweet. Une information confirmée par Lambert Mende, ministre de la Communication et des médias au téléphone d’ACTUALITE.CD. Le Porte-Parole du Gouvernement parle lui d’environ 300 rebelles.
Battus par les forces armées de la RDC (FARDC) coalisées à la Brigade de l’ONU fin 2013, les membres du M23 se sont réfugiés en Ouganda et au Rwanda depuis la chute de la rébellion.
Au téléphone d’Actualite.cd dimanche, le ministre Lambert Mende porte parole du gouvernement a exprimé les vives préoccupations quant à cette incursion depuis l’Ouganda signature de l’accord d’Addis – Abbeba. « J’ai l’honneur de vous … […] et de vous demander de bien vouloir procéder de toute urgence à la vérification des informations me parvenues faisant état de l’infiltration de plus ou moins 180 rebelles ex- M23 qui auraient quitté l’Ouganda dans la nuit du 14 au 15 janvier en direction du territoire de Rutshuru » , reprend la correspondance signée par Crispin Atama Tabe, ministre de la défense nationale qui attend les conclusions de ces enquêtes dans un « bref délai ». RD Congo – Nord-Kivu: Le gouvernement annonce une incursion d’ex-combattants du M23, qui dément de plus en plus.

Commentaires