Le président de la CENCO, Mgr Utembi l’a annoncé au cours de sa déclaration ce soir devant les délégués des composantes réunis en plénière au Centre interdiocésain. « Il y a encore désacord sur le mode de désignation du futur Premier ministre, le rôle de la CENCO dans la transition, le chronogramme et l’affectation des ministères. CENCO: Pas de signature ce samedi sur l’arrangement particulier Les parties prenantes au dialogue ne signeront pas l’accord sur l’arrangement particulier ce samedi 28 janvier 2017 compte tenu des divergences persistantes sur notamment le mode de désignation... :

Les parties prenantes aux discussions sur la mise en œuvre de l’accord politique du 31 décembre se sont mises d’accord jeudi 26 janvier sur la composition du gouvernement de la transition. Il comptera 53 membres, au lieu de 46 comme proposé il y a quelques jours.
Dans cette équipe gouvernementale, la Majorité présidentielle aura disposera de 18 ministres et 3 vice-ministres. La coalition Rassemblement de l’opposition va bénéficier de 13 ministres et 3 vice-ministres alors que huit ministères et trois vice-ministères seront occupés par des membres de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre 2016.
L’Opposition républicaine de Kengo wa Dondo disposera de 2 ministres et 1 vice-ministre et la société civile comptera deux membres dans le gouvernement de la transition. Arrangement particulier : Le Rassemblement constate un échec
Les compromis sur l’arrangement particulier n’ont pas été signé samedi 29 janvier 2017 par les parties prenantes tel que prévu par la médiation. Le Rassemblement des forces politiques... Tenant compte de ces questions qui restent ouvertes, la signature des délégués pourra se tenir plus tard », a dit Mgr Utembi. « Les discussions se clôturent par un constat d’échec du fait de la volonté politique de la majorité présidentielle. La divergence fondamentale c’est la question de la nomination du premier ministre qui a un impact direct sur le chronogramme de la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre « , a déclaré Jean Marc Kabund-a-Kabund secrétaire général de l’UDPS dans un communiqué du Rassemblement lu à la presse.
La plateforme dirigée par Etienne Tshisekedi annonce par conséquent une importante réunion ce lundi 30 janvier 2017 pour une prise de position. Les compromis sur l’arrangement particulier n’ont pas été signé samedi 29 janvier 2017 par les parties prenantes tel que prévu par la médiation.
Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a annoncé dans la soirée son constat d’échec de ces négociations qui doivent conduire à la mise en oeuvre de l’accord politique signé 31 décembre 2017. Le Centre de promotion pour la paix, la démocratie et le droit humains (CEPADHO) juge insignifiant le quota (deux ministères) réservé à la société civile au prochain gouvernement.
Le président de cette structure, Omar Kavota, l’a dénoncé, vendredi 27 janvier, au cours d’une déclaration faite à Goma (Nord-Kivu).
Selon lui, le partage de postes au prochain gouvernement exprime la volonté expresse d’exclure le peuple de la gestion de la chose publique et des élections, démocratiques libre et transparente.
«Les acteurs politiques se réservent à eux-seuls le pouvoir, la gestion du pays. Ils réservent à la société civile une place de figuration. Nous estimons qu’il est inadmissible que les négociateurs et les facilitateurs aux travaux de la CENCO se réjouissent de ne réserver rien que deux postes à la société civile sur les 53 devant composer le prochain gouvernement de consensus national», s’est plaint Omar Kavota.
Le président du CEPADHO qualifie ce partage des postes de prise en otage de la République par la classe politique congolaise.
Il estime par ailleurs qu’avec l’exclusion de la société civile, le prochain gouvernement ne parviendra pas à organiser des élections et à assurer leur sécurisation. Le camp de Badibanga pris en compte ; La Majorité présidentielle réfute toute responsabilité dans le blocage actuel des discussions sur l’arrangement particulier.
Contacté à 21 heures par ACTAULITE.CD, Lambert Mende, délégué de la MP, précise que sa famille politique veut faire observer la Constitution sur tous les points des divergences notamment sur le mode de désignation du Premier ministre.
« Nous nous tenons au respect de la Constitution. Il n’est pas question de violer la Constitution parce qu’on parle de l’arrangement particulier. Même depuis Gizenga, c’est la MP qui a la Primature. On ne peut pas imposer au chef d’Etat un Premier ministre. Il ne peut pas entériner un Premier ministre désigné sinon qui est chef de l’Etat? »s’est interrogé Lambert Mende.
Il a en outre ajouté que la MP n’est pas contre la CENCO mais propose que celle-ci rende compte de ses bons office au chef de l’Etat qui aura un mot sur la suite.
« On a rien contre eux. Nous avons juste dit qu’ils devraient faire rapport au chef de l’Etat pour la suite », ajoute le ministre des médias
Au sujet de la position du Rassemblement qui compte renoncer à la signature de l’arrangement particulier, Lambert Mende déclare que s’il faut retarder les choses pour faire respecter la Constitution la MP le fera ». Le Rassemblement soupçonne par ailleurs la MP de vouloir violer certaines dispositions de l’accord du 31 décembre. Mende : « On ne doit pas imposer un Premier ministre au chef de l’État »
La Majorité présidentielle réfute toute responsabilité dans le blocage actuel des discussions sur l’arrangement particulier. Contacté à 21 heures par ACTAULITE.CD, Lambert Mende, délégué de la MP, précise...

Commentaires