Le président des USA DONALD TRUMP a signé, le vendredi 27 janvier 2017, une ordonnance visant à suspendre l'admission de tous les réfugiés pendant 120 jours, alors qu'un nouveau système est mis en place pour renforcer les contrôles pour les personnes de pays majoritairement musulmans et privilégier les minorités religieuses. Trump signe l'ordre de suspendre temporairement l'admission des réfugiés, promet une priorité pour les chrétiens : Trump a déclaré que l'objectif est d'éliminer les «terroristes islamistes radicaux» et que la priorité d'admission serait donnée aux chrétiens. "Nous ne les voulons pas ici", a déclaré Trump à propos des terroristes lors d'une cérémonie de signature au Pentagone. "Nous voulons simplement admettre dans notre pays ceux qui soutiendront notre pays et qui aimeront profondément notre peuple." :

Les premières versions de l'ordonnance appelaient à la création de zones sûres pour protéger les civils en Syrie - une caractéristique qui pourrait nécessiter la participation de milliers de soldats au sol. Mais dans l'ordre final, il n'y a pas eu de mention de telles zones.
La réduction des effectifs du programme de réfugiés, qui s'était développée sous l'administration Obama , remplit la promesse de la campagne de Trump de commencer l'enquête extrême des immigrés et des réfugiés, bien que les États-Unis conduisent déjà le processus de sélection le plus rigoureux et le plus long du monde .
Les Syriens font l'objet d'une attention particulière parce que l'Etat islamique contrôle une quantité importante de territoire dans leur pays. Environ 11 millions de Syriens ont fui leurs foyers depuis le déclenchement des combats en 2011, avec près de 5 millions de réfugiés et plus de 6 millions de déplacés internes.
L'enquête américaine a considérablement changé depuis que le programme des réfugiés a été suspendu pendant plusieurs mois après les attentats du 11 septembre 2001.
Après que les demandeurs se sont inscrits au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, cette agence fait référence à certains des plus vulnérables aux États-Unis. Elles incluent les mères célibataires et leurs enfants, les victimes de violence et les personnes souffrant de maladies graves nécessitant un traitement sophistiqué. L'année dernière, le HCR a fait référence à plus de 34 000 requérants , contre 16 000 en 2015 et 10 000 l'année précédente .
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Les Syriens envisagés pour la réinstallation aux États-Unis passent par une enquête complexe et multi-niveaux. Il s'agit d'un dépistage biométrique et de bases de données, d'entretiens personnels pour rechercher des incohérences dans leurs histoires et de dépistages de sécurité par le Centre national de lutte contre le terrorisme, le FBI, le Département de la sécurité intérieure et le Département d'État.
Le processus prend habituellement entre neuf mois et deux ans.
Au cours de l'exercice qui s'est terminé en octobre, les États- Unis ont admis 12 500 réfugiés syriens. Plus de 3 500 ont été admis à la réinstallation au cours des trois derniers mois de 2016.
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Dans une entrevue avec le Christian Broadcasting Network plus tôt vendredi, Trump a été demandé s'il donnerait la priorité aux chrétiens persécutés au Moyen-Orient pour l' admission en tant que réfugiés, et il a répondu, «Oui».
«Ils ont été horriblement traités,» dit-il. "Savez-vous si vous étiez chrétien en Syrie, il était impossible, du moins très difficile, d'entrer aux États-Unis? Si vous étiez musulman, vous pouviez entrer, mais si vous étiez chrétien, c'était presque impossible. Et la raison qui était si injuste - tout le monde a été persécuté, en toute équité -, mais ils ont été tondre les têtes de tout le monde, mais plus les chrétiens. Et je pensais que c'était très, très injuste. "Nous allons donc les aider."
Depuis le début de la guerre civile syrienne et la montée de l'État islamique, beaucoup plus de musulmans que de chrétiens ont été tués ou déplacés à cause de la violence. Un sondage de Washington Post 2015 a révélé que 78 pour cent des Américains étaient favorables égale considération pour les réfugiés indépendamment de la religion.
L'ordre était intitulé «Protéger la nation contre l'entrée d'un terroriste étranger aux États-Unis» et contenait une interdiction d'entrée temporaire qui affecterait les citoyens de sept pays - l'Irak, l'Iran, la Syrie, le Yémen, le Soudan, la Libye et la Somalie.
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L'ordonnance appelle à arrêter le flux de réfugiés de Syrie jusqu'à nouvel ordre et suspend toutes les admissions de réfugiés pendant 120 jours, jusqu'à ce qu'une analyse plus poussée puisse déterminer quels pays abritent la plus grande menace. L'apport annuel de réfugiés pour l'exercice 2017 tomberait également à 50 000 de plus de 100 000 autorisés maintenant, selon l'ordonnance.
L'ordre comprenait également une nouvelle politique selon laquelle les États et les localités devraient avoir leur mot à dire pour déterminer si les réfugiés peuvent s'y réinstaller. Il demande au secrétaire de la Sécurité intérieure de proposer un moyen de faire de leur engagement une routine. Les gouverneurs et les maires, surtout des républicains, ont objecté aux réfugiés, une fois qu'ils sont admis dans le pays, réinstallés dans leur juridiction, souvent dans les petites et moyennes villes où le coût de la vie est plus faible que dans les grandes villes côtières.

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