Les parties prenantes sous l’œil impatient des prélats catholiques sont tombés d’accord pour l’attribution des 18 ministères et 3 vice-ministèr es à la Majorité présidentiell e (MP). Treize ministères et 3 vice-ministèr es pour le Rassemblem ent des forces politiques et sociales acquises au changement , et 8 ministères et 3 vices ministères pour l’opposition au dialogue de la cité de l’union africaine. « Les composantes en discussion autour de la CENCO ont revu à la hausse l’effectif des membres au sein du prochain gouverneme nt de transition en vue de régler le problème de partage qui se posait », a renseigné à ACTUALITE.CD un négociateur. « Ainsi le nombre des ministres et vice-ministre s passe de 46 postes à 53 », a informé la même source :

Consensus trouvé : 53 ministères; 18 au Rassemblement et 21 pour la MP – Info ACTUALITE.CD
« Les composantes en discussion autour de la CENCO ont revu à la hausse l’effectif des membres au sein du prochain gouvernement de transition en vue de régler le... Le même compromis consacre l’attribution de deux ministères et 1 vice ministère pour l’opposition républicaine (OR) , et 2 ministères et 1 vice ministre pour la société civile signataire de l’accord du 18 octobre et non signataire. Les parties débattent à l’instant sur le mode de désignation du premier ministre qui sera issu du Rassemblem ent. Face à la confusion politique, Bitakwira n’exclut pas la possibilité d’un referendum
Le ministre des relations avec le Parlement Justin Bitakwira a exprimé ce jeudi 26 janvier 2017 ses inquiétudes face à la confusion créée par l’accord politique issu du... En RDC, les discussions sur les modalités de mise en application l’accord politique inclusif sont toujours en cours. La Cenco, la conférence épiscopale nationale qui en assure la médiation a fixé samedi prochain, 28 janvier comme date limite pour y mettre un terme. De son côté, le président du Rassemblement de l’opposition Etienne Tshisekedi, a quitté son pays pour Bruxelles, pour des raisons de santé. L’absence au pays de ce poids lourd dans la politique congolaise aura - t- elle un impact sur les tractations en cours ? Le ministre des relations avec le Parlement Justin Bitakwira a exprimé ce jeudi 26 janvier 2017 ses inquiétudes face à la confusion créée par l’accord politique issu du dialogue sous la médiation des évêques réunis au sein de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
Officiellement désigné porte-parole de l’opposition derrière le Premier ministre Samy Badibanga Ntita, Justin Bitakwira n’exclut pas la possibilité d’une consultation populaire pour permettre au peuple de trancher.
«Quand on trompe l’opinion que les élections auront lieu d’ici novembre 2017, c’est se moquer du peuple. En un certain moment nous commençons à nous poser la question que 32 personnes deviennent les juges de la république? En un moment nous risquons d’aller dans la question tabou du referendum, nous risquons d’y aller pour que finalement tranche entre le dialogue de la CENCO et celui de l’Union africaine », a déclaré au micro dACTUALITE.CD Justin Bitakwira.
Le ministre qui venait à peine de recevoir une délégation de l’Union africaine venue s’acquérir de la situation sociopolitique du pays, ne s’est pas réservé de critiquer l’accord politique du 31 décembre 2016.
«Certaines personnes commencent à faire voir qu’il n’y avait rien de consistant dans le dialogue de la cité de l’Union africaine, et le dialogue du centre interdiocésain est venu balayer ce qui s’est passé sous la modération de l’Union africaine, ça c’est de l’ingratitude politique. J’ai essayé d’expliquer à mes hôtes que ce qui se passe à la CENCO, c’est une simple course au pouvoir, même les élections deviennent accessoires par rapport à la CENCO », a-t-il poursuivi devant les journalistes.
Des sources proches du camp Badibanga, rapportent la sortie officielle ce samedi 28 janvier 2017, d’une plateforme afin de se constituer en une seule force derrière le chef du gouvernement.
Les ministres Jose Makila, Jean Lucien Bussa et Azarias Ruberwa se sont de leur part désolidarisés du Premier ministre actuel en rejoignant le train des négociations sur l’arrangement particulier pour la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.
Mgr Fridolin Ambongo, vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a annoncé mercredi 25 janvier que les opposants signataires de l’accord du 18 octobre ont décidé de parler d’une seule voix. C’est Vital Kamerhe qui va conduire ce groupe au cours des discussions sur l’application de l’accord du 31 décembre.
Les opposants qui avaient signé l’accord du 18 octobre étaient divisés lors de la signature du compromis du 31 décembre. Deux groupes avaient présenté deux propositions différentes.
Les évêques catholiques qui assurent les bons offices lors de ces discussions ont réussi à mettre les deux groupes d’accord.
« On a reçu les propositions des uns et des autres, par rapport à la constitution, à la répartition des tâches au niveau du gouvernement. Mais il y avait une question qui nous a bloqué pendant longtemps, c’était l’unité de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre. Cette opposition nous avait présenté deux propositions. Nous avons travaillé comme des pasteurs pour réconcilier ces opposants à l’interne », rapporte Mgr Fridolin Ambongo.
Selon lui, ces efforts ont permis à ceux qui hésitaient d’intégrer le dialogue.
« La grande nouvelle aujourd’hui ce que l’opposition signataire de l’accord de l’Union africaine est unie autour d’un chef. Et le chef c’est Vital Kamerhe et son adjoint, c’est le ministre José Makila », a annoncé le vice-président de la CENCO.

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