Les poulains du coach Florent Ibenge Ikwange ne se sont plus entraînés, comme initialement prévu, dans la soirée d’hier jeudi 12 janvier 2017. Un vent de revendication a légèrement soufflé sur les Léopards. Particulièrement, en solidarité avec leurs coéquipiers d’hier blessés, en l’occurrence Yannick Yala Bolasie et autre Bompunga Botuli Padoue. Les internationaux congolais engagés à CAN Total-Gabon 2017 se sont montrés très solidaires avec ces derniers, afin qu’ils bénéficient eux-aussi, sur leur lit d’hôpital, de ces primes de qualification assorties de ce que le Gouvernement de la République devrait leur devoir au titre des primes de leurs prochains matchs, assorties d’un barème de motivation par paliers au fil de la progression des résultats dans la compétition, étape par étape :

« C’est juste un message. Ça fait des années et c’est toujours la même chose. Nous nous préparons bien pour jouer des matches et à la fin, il y a toujours des problèmes de prime. Il n’y aura pas entraînement aujourd’hui, »a ajouté le capitaine Mulumbu.
#RDC: Pas d’entraînement aujourd’hui, les léopards réclament leurs primes! @mulumbuofficial @mbemba22 @Mubele19témoignent @footcd pic.twitter.com/P3kC 4SVHBC
— footcd (@footcd) 13 janvier 2017. Jeudi 12 janvier 2017.- Florent Ibnege et Les Léopards étaient au Contrôle d’Identités par la CAF à Oyem/ Gabon.-
La menace de grève des bottines étant effective et s’intensifiant, les conciliabules des uns accouplés aux pourparlers avec les autres ont mis tellement de temps qu’il n’était plus possible de respecter la programmation par la CAF des sessions d’ entrainement de toutes les équipes du Groupe C déjà présents sur le site de la compétition qui démarre pour eux, le lundi 16 janvier prochain.
Au faîte de ces différentes tractations, la causerie morale du président de la FECOFA, Constant Omari Selemani, par téléphone et en main libre par le truchement du cellulaire du sélectionneur principal, Florent Ibenge et, les premières assurances du Gouvernement de la République de régulariser cette fâcheuse situation dans les prochaines heures ont jeté un peu d’eau dans du vin des joueurs des Léopards RD Congo.
Tous se sont finalement retrouvés pour le repas du soir dans la grande salle de fête de l’Hôtel Marguerite de Oyem. Avant de regagner leurs chambres, Florent Ibenge Ikwange leur a parlé de nouveau en leur rappelant que rien ne devait les distraire car ils avaient«un grand coup à jouer. Je vous comprends… mais, l’on doit bien éviter de continuer de prendre du retard dans la préparation ». Il y a lieu de signaler dans entre-temps que la journée du jeudi 12 janvier 2017 a été essentiellement consacrée aux formalités d’engagement à la compétition, aux bons soins du Coordonnateur général du site assisté des responsables des différentes commissions du Comité d’organisation de la CAN-Total- Gabon 2017 en ce qui concerne surtout les accréditations, les Lois de jeu, le médical et l’antidopage, les opérations médias, etc.
Le programme de ce vendredi 13 janvier 2017, annoncé du reste par le coach Florent Ibenge Ikwange, prévoit le petit-déjeuner facultatif dans la matinée suivi du déjeuner obligatoire pour tous à 14 heures 00’ et,«autour du repas, on continuera à échanger, en restant positif et concentré sur le coup à jouer. Car, on devra être sans excuses et prêts le 16 janvier prochain face au Maroc »a conclu le sélectionneur principal des Léopards RD Congo, Florent Ibenge Ikwange.
CAN 2017: la Guinée-Bissau, le petit poucet ! Ce samedi 14 janvier, la Guinée-Bissauva prendre part pour la première fois dans son histoire à la CAN, qui se déroule au Gabon. Une présence en phase finale que les Bissau-Guinéens sont allés chercher avec ténacité, car ils sont passés de la dernière place à la première. Après les deux premières journées des éliminatoires, les « Djurtus » n’avaient qu’un seul petit point, pourtant ils finissent leaders avec 10 unités, une seule devant le Congo, dans un groupe qui comptait avec la Zambie et le Kenya. Une prouesse qu’ils veulent reproduire.
Une équipe sans pression
La Guinée-Bissau est considérée comme le petit poucet du tournoi, une condition que ne conteste pas l’entraîneur de la sélection, Baciro Candé, qui toutefois ne pense pas que tout est joué d’avance. « Normalement dans le football, il n’y a pas de résultats anticipés. Nous respectons le Gabon, nous savons que dans notre groupe il y a aussi le Cameroun et le Burkina Faso, deux excellentes équipes, et que nous, c’est la première fois que nous participons à cette phase finale. Nous reconnaissons que notre équipe a quelques limites, mais cela n’empêche pas de rêver, de faire notre travail et j’espère que nous irons le plus loin possible », affirme le Bissau-Guinéen.
D’ailleurs Baciro Candé admet que la qualification de l’équipe est surtout due au travail qui a été fait en amont. « C’est tout simplement la continuité du travail réalisé depuis quelques années. On est un pays modeste, mais on a d’excellents joueurs. Dans notre pays, il n’y a pas de championnat professionnel, donc on dépend de l’étranger, de l’Europe, où évoluent nos joueurs. Quand nous avons récupéré l’équipe, nous avons apporté un mental de gagnant, l’esprit de sacrifice, et on a essayé d’être unis au maximum pour créer une cohésion. C’est de la cohésion que sont nés nos résultats » Pour sa première participation à la Coupe d’Afrique des nations, la Guinée-Bissau va disputer le match d’ouverture face au pays hôte, le Gabon, au Stade de l’Amitié à Libreville ce samedi 14 janvier. Toutefois, les Bissau-Guinéens n’ont pas l’intention de faire de la figuration durant la compétition. Baciro Candé, l’entraîneur des « Djurtus », reconnaît les limites de son équipe, mais il espère réussir à surprendre durant l’épreuve.

Commentaires