Pour le prélat, la mise en place d’un nouveau gouvernement s’impose eu égard aux attentes de la population. « La CENCO demande aux négociateurs de se montrer plus sensibles aux besoins du peuple congolais. Ils ne doivent pas perdre de vue l’objectif principal, c’est-à-dire l’organisation des élections dans moins d’une année. Chaque jour de retard est un manque à gagner pour la réalisation de cet objectif. La CENCO n’est pas prête à offrir indéfiniment ses bons offices sans résultats. Elle demande aux parties prenantes de se faire des concessions majeures afin de permettre la mise place du gouvernement et du comité national de suivi,»a dit Donatien N’shole secrétaire intérimaire de la CENCO devant les journalistes dimanche 23 janvier 2017 :

Arrangements particuliers : Reprise des négociations ce lundi, voici les trois points qui bloquent : Plusieurs fois reportée, la plénière des négociations directes entre la majorité et l'opposition a finalement eu lieu dimanche 22 janvier sous l'égide de la Cenco. Une autre plénière est prévue ce lundi après-midi. Après la signature de l'accord le 31 décembre, les évêques pensent pouvoir clôturer le 28 janvier avec les arrangements particuliers.
C'est à petits pas que les discussions progressent au Centre interdiocésain. La majorité et l'opposition tardent à trouver un consensus autour de l'arrangement particulier, celui qui devrait permettre l'application de l'accord obtenu grâce à la médiation de la Cenco.
Les points liés à la nomination du Premier ministre, la formation du gouvernement, la publication de cette équipe et son investiture, ce sont là les points qui posent encore problème. Et c'est donc là-dessus que les parties devront se pencher lors des discussions de ce lundi. « Les résultats obtenus sont loin de satisfaire les attentes de la population dont la situation économique et sécuritaire devient de plus en plus préoccupante. Dans ce contexte, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale est plus qu’urgente, »a ajouté Donatien N’shole.
Entre-temps, sur 32 délégués, 4 refusent toujours de signer l’accord du 31 décembre. Il s’agit de Maguy Kiala (société civile), José Makila, Jean-Lucien Busa et Azarias Ruberwa (opposition signataire de l’accord du 18 octobre). Alors que les tractations sont toujours en cours au centre interdiocésain entre les non-signataires et les signataires de l’accord du 18 octobre, Jean-Claude Katende accuse Joseph Kabila de retarder la signature de l’arrangement particulier.
« En laissant sa mouvance présidentielle faire des propositions qui retardent la signature des arrangements particuliers à l’accord du 31 décembre 2016, le président Joseph KABILA se rend-il complice du blocage ou se met-il au-dessus des querelles politiques ? Pour moi, c’est le Président Joseph KABILA qui est responsable de tout ce qui arrive et aussi du blocage de la signature des arrangements particuliers. Il est le seul qui peut ordonner que sa mouvance présidentielle réduise ses prétentions tant en ce qui concerne le poste de premier ministre qu’en ce qui concerne la répartition des postes ministériels, »a dit l’activiste.
J-C Katende a qualifié le Chef de l’Etat et sa famille politique de « trop gourmands »à cause des leurs différentes propositions relatives notamment au partage de postes ministériels.
« Pour moi, la mouvance présidentielle et le Président Joseph Kabila sont de mauvaise foi et ils sont trop gourmands, alors que pendant 10 ans ils n’ont pas démontré leur capacité à gérer le Congo de manière responsable et dans l’intérêt de tous les congolais.
Les négociations bipolaires entre signataire de l’accord du 18 octobre et les non signataires dans le cadre de l’arrangement particulier vont se poursuivre ce lundi 23 janvier 2017... Les négociations bipolaires entre signataire de l’accord du 18 octobre et les non signataires dans le cadre de l’arrangement particulier vont se poursuivre ce lundi 23 janvier 2017 avant la plénière d’adoption prévue à 16 heures. La CENCO estime urgente la mise en place d’un nouveau gouvernement
A quelques heures de la plénière prévue ce lundi 23 janvier 2017 à 16 heures, les évêques interpellent les négociateurs sur la nécessité de procéder aux concessions afin... A quelques heures de la plénière prévue ce lundi 23 janvier 2017 à 16 heures, les évêques interpellent les négociateurs sur la nécessité de procéder aux concessions afin disent-ils de faire avancer les choses. ACTUALITE.CD revient sur les points de blocage.
1.Comité national de suivi de l’accord (CNSA)
La Majorité présidentielle, le Front pour le respect de la constitution et l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre se dispute la préséance au niveau des postes de vice-présidence. L’autre point de blocage demeure la répartition des sièges à l’Assemblée plénière du CNSA.
1.Gouvernement
Le mode de désignation du Premier ministre divise toujours les parties prenantes. La MP demande au Rassemblement de proposer à Joseph Kabila plusieurs candidats et la plateforme pilotée par Etienne Tshisekedi ne l’entend pas de cette oreille et s’en tient aux prescrits de l’Accord du 31 décembre. Bien plus, les délégués ne se sont pas toujours accordés sur la répartition de 46 postes ministériels.
1.Décrispation
Les délégués de l’Opposition s’étonnent que malgré l’annonce des mesures de décrispation du climat politique et la signature de l’accord du 31 décembre que des prisonniers comme Moni Della soient toujours détenus. J-C Katende (ASADHO) : « C’est Kabila qui est responsable du blocage de la signature des arrangements particuliers »
Alors que les tractations sont toujours en cours au centre interdiocésain entre les non-signataires et les signataires de l’accord du 18 octobre, Jean-Claude Katende.

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